Un Amour Royal

Chapitte 35

— Sephora ?

         Aaliyah se retourna vers son père le regard ébahit et le coeur battant. Elle eu un léger mouvement de recul et lança un regard inquiet à Samir avant d'aller embrasser son père.

— Papa?... Quelle surprise ! Je ne m'attendais pas à te voir ici en ce moment.

—  Est ce une manière d'accueillir ton père que tu n'as pas vu depuis près d'un an ? demanda son père le visage serré.

— Désolée papa dit-elle en l'embrassant. Bien-sûr que non. Tu m'as manqué. Je ne m'attendais juste pas à te voir. Tu ne m'as pas prévenu que tu viendrais.

— Je n'ai pas de compte à te rendre jeune fille, et tu sais très bien que les affaires ça n'attend pas. Et moi non plus, je ne m'attendais pas à te trouver ici, encore moins accompagnée, dit-il en lançant un regard furibond à Samir.

Resté en retrait depuis les retrouvailles du père et de la fille, il marcha déterminé jusqu'au père d'Aaliyah. Il affichait tout ce qu'il y'avait de plus serein et pas une once de manque de confiance. Il offrit une poignée de main au père d'Aaliyah. Ce dernier s'en saisi.

— Bonjour Monsieur. Je suis Samir Hamdalle, un ami à votre fille.

 — Un ami très proche visiblement, dit-il sans ciller, la voix pleine de sous-entendus. Ce n'est sûrement pas sur les chaises de l'amphithéâtre que vous vous êtes rencontrés.

Aaliyah compris alors qu'il faisait référence à la certaine maturité de Samir. Bien évidemment, la différence d'âge... un autre détail très flagrant. Aaliyah n'aurait su dire ce qui était le plus gênant dans cette situation. Que Samir venait de se faire "entre-autre" traiter de vieux par un homme de 57 ans; ou alors le regard inquisiteur que son père lui lançait en ce moment même. 

Trouvant ce moment fortement embarrassant, Aaliyah décida d'intervenir.

— Samir s'en allait justement, papa.

— Ça a été un plaisir de faire votre connaissance monsieur Fopa.

Pour toute simple réponse, le père d'Aaliyah se contenta de hocher la tête. Samir lança une salutation de la main à Aaliyah et passa l'entrée des jets où il entra dans une voiture noire.

Aaliyah se retourna vers son père qui ne fixait plus Samir mais l'observait elle d'un regard interrogateur. Puis quelques minutes après – qui aux yeux d'Aaliyah paraissaient une éternité – son regard vers elle s'adoucit.

— Tu fais quoi dans la soirée Sephora ? J'aimerai qu'on aille dîner comme à notre habitude.

— Je n'ai rien de prévu Papa. Bien-sûr qu'on peut y aller .

—  Très bien alors. J'ai des personnes à rencontrer dans quelques temps. Alors disons à la Famiglia vers 19 heures ?

— Oui très bien papa.

Elle l'embrassa une nouvelle fois et se dirigea vers la voiture tandis que ce dernier appella son Uber.

      Aaliyah venait de passer les dix minutes les plus gênantes de toute sa vie.  Elle connaissait son père. Et elle savait que ça ne lui a pas du tout plus de la voir dans les bras de Samir. Qu'à pu penser Samir de cette situation ?

Lorsqu' elle arriva à son appartement, Aaliyah tomba de tout son poids sur le sofa.  Elle songea à envoyer un message à Samir, puis se ravisa. Elle le ferai plutard. Là, il avait sûrement du déja embarquer. Elle avait hâte de le rejoindre pour les fêtes.
Oh que ça serait magique. Passer les fêtes en compagnie de son petit ami loin de toutes surprises de sa famille.