Chapitre 1

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       —  Oh oui cette chemise !

       —  Celle-ci ? Demanda la vendeuse.

       —  Oh oui, elle est vraiment magnifique, dit-elle émerveillée.

       —  Aaliyah prît le vêtement entre ses doigts.Des chemises, elle en avait bien-sûr.  Mais elle trouvait celle ci particulièrement jolie, avec toutes ces roses autour du col.
  
       —   Elle ira parfaitement bien avec le jean que j'ai pris tout à l'heure. Vous prenez les cartes j'imagine ?

      — Vous êtes à Dubaï mademoiselle, souffla la vendeuse lui offrant son plus beau sourire. Tout le monde prend les cartes.

      — Parfait alors. Faites donc le total.

    Pendant que la vendeuse s'exécutait à ranger les courses de la jeune fille, cette dernière remerciait intérieurement  une fois de plus son père, pour avoir accepté de lui offrir ces vacances de trois semaines à Dubaï. Elle avait déjà visité de nombreux pays mais, mon Dieu ! Dubaï ! C'était le paradis sur terre selon elle.

      —  Cela vous fait un total de 956 dirham, dit soudainement la vendeuse.

Elle ne s'avait pas exactement ce que représentait cette somme, elle qui était habitué au Franc CFA du Cameroun, ou aux Euro de Paris, où se trouvait son université. Mais elle espérait juste que son père ne devienne pas fou en demandant le listing de ses dépenses à sa banque. Elle en riait.

- Je crois que vous allez être un peu surchargé, lança la vendeuse.

Aaliyah se retourna et vit les nombreux paquets déposés sur le comptoir.

- Ah eh bien, on va essayer de diminuer un peu. Tiens !.. Qu'est ce que c'est ça ?

- L'écharpe rose que vous avez voulu avec la robe de la même couleur.

- Quoi ? Une robe rose et une écharpe rose ? S'étrangla Aaliyah. Ça n'irai pas du tout ! Bon c'est pas grave. Je vous l'offre. Prenez la .

      Comme son frère aîné aimait le dire, c'était une folle. Elle faisait très souvent des choses idiotes voir même incommodes... mais comment l'en vouloir ? Elle était la fille unique à son père. Raison pour laquelle elle était gâtée, mais pourtant pas pourrit. Elle avait bon cœur et prenait toujours en compte son prochain comme on le lui avait enseigné.

      —  Pourquoi emballer ce chapeau ? Il est tellement beau. Ne savez vous donc pas que les belles choses ne doivent pas être cachés ?! Il irai très bien sur ma tête, dit elle accompagnant la parole au geste.

La vendeuse la regardait mi amusée mi dépassée.

      —  Pour le reste je prendrai un taxi. De toutes les façons, il fait une de ces chaleur dans ce pays, souffla-t-elle en prenant ces sacs.

      —  A la prochaine mademoiselle, la salua la vendeuse.

      —  Si mon père ne pique pas une crise cardiaque, pourquoi pas ? Souria t-elle avec un brin d'ironie en s'en allant.

Une fois hors de la boutique, un vent un peu trop fort la frappa et tout à coup son chapeau l'aveugla. Mais elle continua tout de même à avancer, cherchant à sortir du grand môle, jusqu'à ce qu'elle sentit un de ses sacs tomber, puis deux , puis trois...

      — Oh non! Dit-elle en se baissant pour les ramasser, tant dis que d'autres continuaient à tomber.

Elle se releva tout de même et se retrouva finalement à l'extérieur du môle.

      — Mon Dieu! Quel chaleur, s'exaspera-elle.

      —  Eh, entendu t-elle soudainement.

Un Amour Royal Où les histoires vivent. Découvrez maintenant