Chapitre 30

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Au Cameroun,

Bertrand se leva tôt ce matin là, se doucha, et s'apprêta pour le travail. Il a énormément de boulot aujourd'hui, et devait y être aux environs de 8h. Il prépara son café habituel, fit une omelette nature et pris un bout de pain, s'installa sur l'une des chaises de sa salle à manger, et alluma son ordinateur. il fallait qu'il se mette dans le bain, avant d'arriver au travail.

Soudain, son téléphone se mit à sonner, Aaliyah.

- Allô Bertrand, comment tu vas ? J'espère que je ne te réveille pas.

- Non, du tout mon coeur, je m'apprêtais à déjeuner. Je vais bien et toi ?

- Depuis quand tu es matinale Bertrand ?

- J'ai dû me lever tôt pour passer en vu quelque missions que j'ai à faire à la SNH aujourd'hui.

- Oh, je te dérange alors.

- Mais non, du tout Aaliyah. Tu es ma priorité. Mais qu'est-ce qui t'arrive ? Tu as une petite voix.

Aaliyah mis du temps avant de répondre.

- Je suis à Paris là, Bertrand.

- Mais comment ça tu es à Paris ? Rétorqua t-il du tac au tac.

- Tu avais raison finalement, je pense que je suis bien plus en sécurité ici en France.

- Il t'est arrivé quelque chose ?

- Non, non mais j'ai appris qu'il y avait toujours des problèmes d'insécurité à Rabat alors je suis revenue.

Il fut très surpris de ce que sa sœur lui disait.

- Tu t'es conduite en grande fille Aaliyah. Je suis étonné. Vraiment. c'est bien.

- Ouais... Bon. Je voulais juste te le dire et prendre de tes nouvelles. Je te laisse travailler , je vais réviser. À plus, frérot.

- À plus, mon coeur.

Bertrand déposa son téléphone. Il se voyait bien plus rassuré de savoir Aaliyah en France plutôt qu'au Maroc.

Il termina son café, éteignit son ordinateur, le rangea, sortit de l'appartement et se mit au volant de sa Bentley Continentale.

« Ça paye bien d'être pétrochimiste», se dit-il en prenant le chemin de dragages.

Une fois installer dans son bureau, il se mit immédiatement au travail. Mais il ne pouvait s'empêcher de penser à Aaliyah. Il n'était pas rassuré. Du tout d'ailleurs. Elle paraissait triste au téléphone. Et son histoire comme quoi elle était rentrée à Paris pour sa sécurité, il n'y croyait pas du tout. Aaliyah n'était pas du genre à craindre pour sa sécurité, sa naïveté la poussait d'ailleurs à être beaucoup trop insouciante.

Avec toute ses incertitudes, il prit son téléphone et appela la seule personne avec qui il aurait pu partager ses doutes à propos d'Aaliyah. Il fallait qu'il lui dise. Il fit un Facetime à celui qu'il considérait comme son petit frère. Et c'est un Stephen à moitié endormi que Bertrand découvrit sur son écran.

- J'espère que tu as une bonne raison pour m'appeler à cette heure ci Bertrand.

- Mince alors ! J'avais complètement oublié qu'il faisait nuit là-bas.

- Ça va, je n'arrivais pas à dormir de toute façon. Alors, comment tu vas ? Tu es au boulot ?

- Ouais, j'ai des séances de vapocraquages importantes aujourd'hui. Et toi ça va ?

- Comme un ange. Tout est bien ici. Leur culture me paraît toujours très étrange, mais j'aime bien.

- Je suis sûre que la nôtre les terrorise encore plus.

Un Amour Royal Où les histoires vivent. Découvrez maintenant