Chapitre 33

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- Ces céréales sont délicieuses, affirma Aaliyah.

- Elles étaient en promotion sinon je crois qu'en temps normal je ne les aurais pas prise... Quoi qu'il faut que j'y aille.

- Tu vas finir tard aujourd'hui ?

- Ouais quand même. Je finis dans l'après midi. J'espère que tu ne t'ennuieras pour trop.

- J'ai un contrôle continu en semaine... Donc je pense pas, non.

- Tu sais très bien ce que je veux dire Aaliyah. Appelles Samir.

- Je sais. Et je le ferai mais pas pour le moment. J'ai besoin de savoir qu'il a vraiment compris. Parce que je ne peux plus le supporter.

- D'accord. Je prend mes clés.

- Je serai toujours là, dit-elle le regard baissé sur son bol de céréales.

  Après avoir fini son petit déjeuner, elle posa son bol de céréales dans le bac et alla ouvrir ses bouquins dans sa chambre. Programmation était sûrement sa matière préféré et la principale raison du choix de sa filière. Elle était très excité par le hacking même si c'était illégal elle souhaitait le faire au moins une fois.

Alors qu'elle attaquait la partie pratique sur son ordinateur, la sonnerie de l'appartement résonna. Elle se leva un peu énervée de son lit et alla ouvrir la porte le visage légèrement froissé.

C'était un livreur avec des dizaines de bouquets de fleurs sur le pas de sa porte.

Elle passa les mains dans ses cheveux sachant déjà de qui il s'agissait.

- Bonjour. C'est une livraison pour Mademoiselle Fopa.

- Oui je sais. C'est moi. Écoutez, je sais que vous faites votre travail mais mon appartement ne peut pas tous les conserver et même si c'était le cas, je n'en veux pas.

- Ce n'est pas grave. Elles iront sur le palier, lâcha une voix qui ne cessait de  hanter ses nuits.

Samir prit le papier du livreur le signa et le remercia.

- Je ne pourrai pas m'eterneliser à Paris Aaliyah., dit-il. Je comprends que tu te sois sentis blessée et je m'en excuse vraiment. Je n'aurai pas dû te laisser partir mais je comprenais que tu avais tes raisons. Mais c'est bon Aaliyah, nous sommes adultes et les adultes ça discutent.

- Dans ce cas je ne suis pas prête d'être une adulte, dit-elle avant de tourner les talons.

Elle entendit la porte se fermer puis l'appartement sombra dans un grand calme. Il n'y avait plus aucun bruit dans l'appartement. Aucun pas. Il avait vraiment abandonné ? Elle attendit encore quelques secondes mais toujours rien.

Qu'est-ce qu'elle avait fait ? Elle avait chassé le seul homme qu'elle aimait et qui était attaché à elle. Il avait raison se dit-elle. Elle agissait vraiment comme un enfant. Et il s'était résigné.

Elle se recroquevilla sur elle-même et se balança tandis que des larmes remplissaient déjà ses yeux.
Comme elle le regrettait !

Elle tatonna son lit et du bout des doigts chercha son téléphone comme une aveugle.

Elle sentit soudain deux grandes mains chaudes caresser ses bras et son si doux parfum chatouillant son odorat. Non. Il était bel et bien là.

- Je ne t'abandonnerai jamais, chuchota t-il.

Cette promesse fût tellement réconfortante. Elle se tourna et pris son visage entre ses mains. De son pouce, il essuya ses larmes.

- Je ne suis pas sensé te faire pleurer.

Un Amour Royal Où les histoires vivent. Découvrez maintenant