- Il faut que j'y aille. Tout de suite. Je suis désolée Aaliyah.
- Quoi! Mais...
- Il y'a une urgence, la coupa-t-il. Je ne peux vraiment pas rester ici.
- Qu'est ce qu'il y'a ? Pourquoi si subitement ? Demanda t-elle inquiète.
- Aaliyah j'ai pas trop le temps de t'expliquer. Il faut qu'on s'en aille. S'il te plaît accompagne moi jusqu'à ma suite.
Aaliyah était maintenant assise en tailleur sur le lit de Samir, l'observant faire mille et un aller-retour.
- Tu comptes revenir dans combien de te temps ?
- Je... je ne sais. Je te préviendrai avant.
Elle soupira
- D'accord.
- J'ai finis , on peut y aller,
Aaliyah c'était levé et l'avait suivis jusqu'à l'ascenseur. Le calme régnait pour la première fois. Même durant le trajet jusqu'à son appartement. Personne n'osait parler pourtant Aaliyah en avait des choses à dire. Mais le manque de courage, la peur, la suspicion, le scepticisme se départagaient en elle.
- Tu m'en veux ?
- ...
- Ce sont les affaires, je ne peux pas faire autrement. Je suis désolé Aaliyah
- Ce n'est pas grave dit elle lorsqu'il se gara.
Ils restèrent silencieux tout les deux. Se demandant comment ils étaient censés se dire au revoir, pourtant cela devait être évident pour un jeune couple.
Jusqu'à ce que Samir s'abaisse pour lui offrir un baiser sur la joue.- Merci de me comprendre.
Elle recula de lui puis ouvrit la portière.
- Tu vas être en retard Samir.
Samir soupira en s'enfonçant dans son siège.
- Je t'appelerai dès que je pourrai.
- D'accord. Fais un bon voyage Samir.
- Aurevoir Aaliyah.
Elle sorti de la voiture et se dirigea vers son appartement abandonnant Samir avec un sentiment de culpabilité.
***
Les dicussions se passent en Arabe*
- Je veux tout le monde en salle de réunion. Je viens juste d'arriver cria t-il au téléphone.
- Ibrahim , Salam Aleykoum.
- Aleykoum Salam. Bahil vous attend dans la voiture.
Il descendit et se rendit devant la Berline au vitre fumée.
- Bahil.
- Salam Aleykoum. Tu as appris les nouvelles ?
- De si bon matin quand même. Dis au chauffeur de nous conduire au palais.
Durant tout le trajet il n'avait fait que questionner son homme de main sur l'urgence qui l'avait tant précipiter.
- C'est incroyable.
Il n'attendit pas que les gardes lui ouvrent la portière qu'il sauta de la voiture pour entrer en trombe au palais.
- Salam Aleykoum Djamal.
- Sala, Aleykoum Salam. Ça va? Les enfants vont bien? Monsieur n'est pas trop capricieux ces derniers temps ? J'espère qu'il n'a pas piqué une crise lorsque tu lui as dis que je convoquais une réunion à une heure aussi tardive.
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Un Amour Royal
Romance- Tu disparais mystérieusement. Tu ne me donnes pas de nouvelles. Et maintenant tu réapparaîs comme par magie , renchérit - elle, complètement abasourdie. Mais qui es-tu ? - Ce que tu vois ne te suffit donc pas ? Lors de son sejour à D...