Chapitre 20

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Aaliyah était persuadée d'une chose : lorsqu'elle se réveillera, Samir ne serait déjà plus là.

La nuit dernière avait été merveilleuse. Elle avait dormi dans la suite de l'homme qu'elle aimait, dans ses bras, humant son odeur, savourant chaque instants. Cependant, elle ne pouvait nier que Samir avait eut une mine triste hier lorsqu'il avait reçu ce message  Elle aurait jurer l'avoir entendu s'excuser au près d'elle alors qu'elle était endormie. Mais pourquoi ? Sa cousine avait besoin de lui, ce n'était pas de sa faute. Elle aurait tellement voulu l'accompagner au Maroc. Rencontrer sa famille. Se présenter à eux. Elle voulait faire partie intégralement de sa vie.

Du plus profond de son cœur, elle espérait fortement qu'il puisse se libérer le plus tôt possible. Ainsi, Samir reviendrai et ils pourront de nouveau profiter l'un de l'autre.

C'est sur cette pensée qu'elle se leva et évidemment, Samir n'était pas là. Cependant, elle fut agréablement surprise en découvrant un plateau repas posé sur son chevet du lit.

- Samir ne fait pas les choses à moitié, sourie-t-elle.

Elle se mit debout et se dirigea vers la salle de bain quand elle aperçu un bout de papier sur le plateau repas. Elle le pris et le le déplia.

C'était une lettre de Samir.

:« Bonjour ma princesse. J'espère que tu as passé une bonne nuit et si possible, que tu passeras une bonne journée. Je ne serais s'en doute plus là à ton réveil. Comme tu le sais, il est impératif que je rejoigne ma cousine. Si j'avais pu éviter ça, je serais volontiers rester au près de toi. Je m'excuse de te laisser ainsi, toute seule. Mais saches que tu peux profiter autant que tu le souhaite, de la suite et du service client. J'ai déjà prévenu les responsables. Et j'espère que ce joli plateau repas plein de bonnes choses m'aidera à me faire pardonner.
Je t'aime et je t'embrasse.

- «Samir Hamdalle», finit-elle.

Aaliyah en fut très émue. Elle aussi elle l'aimait. De tout son coeur même. Et bien évidemment, elle ne lui en voulait pas du tout. Et le plateau repas faisait très bien l'affaire. Cependant, elle ne comptait pas profiter de Samir et de sa suite. Ce n'était pas son genre. Après avoir mangé son petit déjeuner, elle s'en ira. En espérant trouver une Shaïna éveillée car, une fois de plus, elle avait oublié ses clefs.

***************

       Djamal pénétra dans le palais, suivit de ses gardes du corps. Il savait très bien pourquoi AlMalik avait convoqué cette réunion. Il aurait voulu par tous les moyens échapper à cela. Mais malheureusement, pas cette fois-ci ; Il n'avait pas le choix.

Il ne pris même pas la peine de saluer les membres de sa famille présents à l'appel, et dévia directement tout droit vers les appartements de son père, tout en laissant sa valise à l'un de ses gardes.

– Tu es bien pressé dis-moi habibi ?

Il s'arrêta et se retourna vers cette voix mélodieuse qu'il connaissait par coeur. Sa mère, la plus belle femme du monde selon lui. Shamsiyya Al-Malik, du haut de ses 48 ans, elle était tout bonnement magnifique. Ses longs cheveux ondulés qui dépassaient largement le voile qu'elle portait, longeant son dos ; son nez fin, ses petits yeux verrons, presque bridés. Ses petites lèvres roses et son sourire charmeur. Tout en elle n'était qu'élégance et raffinerie. C'était ça, être l'épouse d'un souverain après tout.

– Comment allez-vous 'Umi ? Dit-il en l'enlaçant tendrement.

– Bien mon fils, répondit-elle simplement. Tu as bien voyagé ? Tu m'as l'air épuisé habibi. Tu devrais dormir un peu. Layla te feras monter le dîner dans tes appartements.

Un Amour Royal Où les histoires vivent. Découvrez maintenant