-Peux-tu m'expliquer pourquoi les femmes sont toujours aussi longues pour se préparer! clame-je à Silas qui joue avec son fils alors que moi je tourne en rond en regardant ma montre qui me prouve qu'elles sont en retard.
-Elles veulent se faire belles pour leurs hommes! que veux tu Nikolaï, c'est ainsi! ricane t'il en se comportant comme un enfant devant le petit être qui gazouille dans ses bras. Je lève les yeux au ciel en constatant que le fait qu'il soit devenue père la rendue complètement ahurie. Ne me regarde pas comme ça Nikolaï, crois moi le jour où tu auras un enfant, tu seras aussi stupide que moi devant lui! gronde t'il en déposant un baiser sur le front de son gosse.
-Cela ne risque pas d'arriver! grogne -je, je n'aime pas les enfants et jamais mon ami, je ne m'embarrasserais d'un si petit humain qui pleure tout le temps, qui à une odeur putride et qui accapare tout ton temps précisé-je en portant mes orbes sur Aurore qui se tient droite dans l'entrée de la salle la tête baissée.
-Nikolaï, clame Silas en accueillant sa femme qui me regarde de travers suite à mes dires, quand tu seras père à ton tour, tu comprendras que tes mots n'étaient que du vent quand tu poseras tes yeux sur le fruit de ton amour pour ta femme, mais je te souhaite qu'une chose, que tu puisses le mettre au monde comme moi j'ai eu la chance de faire! Car à ce moment précis quand tu le vois, tu sens en toi une émotion....
-Silas, interrompt Loeizia en montrant Aurore du regard, quand je me tourne pour l'étudier minutieusement, je ne la reconnais pas, elle porte une robe noire cintrée à la taille, le tissu glisse le long de ses jambes, le haut de sa robe est descendu sur ses épaules, offrant un légère bande de matière sur ses épaules, effleurent ses bras qu'elle garde croisés devant elle, sa chevelure est relevé dans un chignon coiffé décoiffé, des mèches cascadent sur ses épaules, quand elle décide à relever le visage, je découvre une femme sophistiquée, maquillé de teintes naturelles, sans fioriture, elle est d'une beauté renversante, ses yeux azurs se posent sur moi. Elle appréhende ma réaction, je ne bouge pas, hypnotisé par le charme qu'elle m'envoi.
-Aurore, je dois dire que vous êtes d'une beauté très... divulgué-je en cherchant mes mots, bouleversante. juré-je d'une voix rauque tout en m'approchant d'elle, je constate que les rouges empourpre ses joues. Je lui tends ma main, elle déporte son regard sur Loeizia avant de le ramener sur sa main qu'elle glisse dans la mienne. Il est temps d'y aller, avertis je en déposant ma main dans son dos, je la laisse passer devant moi , mes orbes percutent son épiderme, une douce et subtile échancrure m'offre une vue plaisant sur la naissance de ses reins.
-Où allons nous? me demande t'elle d'une voix épurée, le trémolo dans son timbre trahit son angoisse.
-Au restaurant Mlle Dumont, quoi de plus féerique que de mener à mon bras une charmante jeune femme comme vous.
-Nikolaî, susurre t'elle le visage attristé. Je ne veux pas de votre pitié, me confit elle en croisant ses mains sur ses genoux. quand je me suis confié à vous, c'était car je le désirais, je ne cherchais pas votre pitié en retour.
-Aurore, je n'offre ma pitié à personne, gronde-je, vous conduire ce soir est un pur plaisir que je savourerais profondément en votre compagnie! jure je en attirant de mes doigts son visage. Je veux vous prouver ce soir, que vous n'êtes pas répugnante comme vous le croyez, que vous méritez qu'un homme prenne conscience que vous êtes une femme qui mérite que l'on se batte pour elle!
-C'est exactement ce que j'ai dis, relance t'elle tout en m'énervant légèrement de son obstination. vous avez piti... je ne la laisse pas finir sa phrase, je la surprends par le baiser que je lui octroie avec facilité. Elle se raidit quand je force ma langue a franchir ses lèvres, mes mains se positionnent autour de son cou, la naissance de mes pouces caressent le bas de ses joues, je la sens se détendre, m'offrant l'entrée de sa bouche, je suis frappée par la fraicheur d'un mélange d'agrumes qui s'immisce en moi. Une secousse de la voiture qui nous mène au lieu de notre soirée, m'oblige à défaire notre étreinte.
-êtes-vous devenue fou? me questionne t'elle en touchant ses lèvres de ses doigts. Je souris de la voir réagir ainsi.
-Je le crois aussi! grogné-je en tentant de chasser le désir de recommencer. Venez, nous finirons à pieds! ordonne-je en sortant de la voiture. Je la regarde s'extraire avec peur de l'habitacle. Elle porte son regard autour de nous. Cessez de croire que tout le monde vous regarde!
-C'est plus fort que moi! Bon sang Nikolaï, je ne sais pas à quoi vous jouez avec moi ce soir, mais je dois dire que je suis très mal à l'aise!
-Dans ce cas, laissez moi vous démontrer une chose! accentue-je en nous dirigeant vers un groupe de jeunes hommes qui nous observent, enfin plutôt Aurore, ils la dévorent du regard. Jeunes gens...
-NikolaÏ, appelle une voix masculine qui approche face à moi.
-Seignore Scappelloni, dis-je en penchant mon visage en avant. Il cesse ses pas en détaillant Aurore d'un regard observateur.
-Je dois dire quand silas m'a avertit que tu venais avec une jeune femme, je ne m'attendais pas à te voir avec une...
-Beauté enivrante et très attirante! finit de dire la voix d'un jeune homme qui la regarde avec convoitise, aurore ressert sa main sur mon bras, je souris intérieurement que des personnes étrangères lui octroie leurs franchises. Madame, lance t'il en se levant pour lui offrir un baise main qui amuse ma compagne.
-Julio! stupido! scande Le vieux Scapelloni en nous laissant entrer pour nous conduire à notre table. Aurore observe tous les regards des femmes à mon encontre et moi je jette des œillades menaçantes aux hommes qui l'observent en la dévorant des yeux. Je vous ais placé près ds fenêtres, vous avez vus sur la grande bleus, nous précise t'il en disparaissant de notre vue.
- Merci Monsieur Vitvikov d avoir payé des personnes pour me dires des choses aussi gentilles. Me confit elle sans me lancer un seul regard, mes muscles se crispent de colère par les mots qu elle vient de me prononcer.comment peut elle penser cela de moi.
-Vous avez de la chance de ne plus être une enfant, précise je sous son visage qui se lève. Car vous seriez déjà sur mes genoux pour recevoir une fessée digne de ce nom de proférer des calomniesaussi stupides!. Appuie je en soutenant son regard impassible.
-Vous, mettre une fessée à une enfant?, je ne vous crois pas une seconde. Rétorque t elle amusé.
-Et pourquoi donc?
-pour la simple raison, commence t elle, je vais reprendre vos mots Nikolai, ajoute t elle en levant ses mains pour faire le signe des guillemets autour de son visage. je n'aime pas les enfants et jamais mon ami, je ne m'embarrasserais d'un si petit humain qui pleure tout le temps, qui à une odeur putride et qui accapare tout ton temps. Ironise t elle en penchant légèrement sa tête sous mes orbes plissés. Je veux rétorquer mais la présence du serveur qui approche, m oblige à couper la conversation. Je ne la quitte pas du regard, son assurance apparut de nulle part m annonce que la soirée va être très divertissante...
![](https://img.wattpad.com/cover/235141858-288-k162066.jpg)
VOUS LISEZ
Le tatoué, le mafieux russe
RomanceNikolaï Vitvikov reprends les rênes d'une mafia russe abandonné par son paternel. Du haut de ses vingt-huit ans, il plonge corps et âmes pour faire retrouver l'équilibre dans ce chaos qui l'entoure. Malgré son absence durant de longues années, il n'...