Chapitre 15

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-Comment va t'elle? me questionne Sergeï tout en posant le journal qu'il lit. Je sais que mon ami apprécie la présence d'Aurore mais il ne doit pas oublier qu'elle n'est là que pour une raison bien précise.

- Elle s'en remettra! siffle -je tout en allant à mon bar, je sort un verre à pied pour y glisser un vin rouge, je le rejoins en humant le nectar qui vacille dans mon gobelet. J'aurais dû faire mes recherches bien avant, constaté-je à moi-même en prenant place sur le fauteuil proche de mon ami. Je penche ma tête à gauche pour faire craquer ma nuque.

-Seul un œil avisé aurait remarqué que l'accident du fiancé d'Aurore était une mise en scène. siffle Sergeï en serrant les poings. 

-Calme toi mon ami! nous devons attendre qu'elle se réveille pour savoir ce qui a été dit dans le bureau de son crevard de père! avoué-je en portant le verre à mes lèvres, je pose mon crâne sur le haut de mon assise, tout en inspirant profondément, je savoure le liquide que je laisse glisser dans ma trachée. Tu devrais rentrer chez toi, je vais m'occuper d'elle, je te contacterai dès que j'en saurais plus. Déclaré-je en me levant pour remettre du bois dans l'âtre de mon insert.

-Ne lui fais pas de mal! grogne t'il en se levant à son tour.

-Elle m'est utile, je ne risque pas de lui faire de mal! scande -je à son encontre en attrapant mon verre que je fais tourner dans ma main.

 J'observe mon ami de toujours franchir la porte de ma maison, après avoir savouré quelques verres d'un grand crû, je pars quelques instants sur le balcon de ma chambre. Je me laisse fouetter par le froid qui m'offre toujours la sensation de vivre. Je tourne mon visage sur la gauche et je porte mon regard sur une ombre blottie sur un vieux siège.

-Vous allez attraper la mort! précisé-je en menant mon corps vers Aurore qui renifle grassement.

-Peu importe, je ne manquerai à personne! me lance t'elle en levant son visage pour m'observer. Vous voyez, mon père ne vaut pas mieux que le vôtre! une belle paire de cons! j'observe le regard rougit par les pleures de la jeune femme, quand je l'ai attrapé par la taille pour la coller contre moi, j'ai sentit émaner de son corps, une profonde tristesse, quand elle a prononcé mon prénom en serrant fortement ma chemise comme si elle s'accrochait à elle comme pour trouver une issu, j'ai compris qu'Aurore était une jeune femme fragile confrontée par ma faute à un être avare de la déchéance de ses victimes.

-Venez Mlle Dumont, nous serons mieux au chaud! déclaré-je en l'aidant à se lever, je la laisse entrer dans sa chambre avant que je referme la porte fenêtre. Je pense, non, je jure, que vous manqueriez à Sergeï, croyez moi, il vous estime énormément! avoué je un rictus aux lèvres. Allez-vous me révéler ce qui vous a mit dans cet état? je l'observe plonger son regard dans le vide

-Il a commencé à me dire qu'il savait que vous et moi n'étions pas un couple, je lui ai fait croire que ma mère m'avait laissé des preuves contre lui, prouvant qu'il n'est qu'un juge corrompu, et que si il me fournissait toutes les preuves contre vous, je lui remettrais tous les documents en m'a possession, avout elle tout en laissant couler quelques larmes avant de reprendre d'une voix faiblarde quasi inexistante, ses pas la conduise près de la cheminée où elle prends place sur le fauteuil avant de remonter ses jambes contre elle, que mon fiancé, enfin celui que je croyais mort, s'est matérialisé devant moi, que dois-je comprendre à tout cela?

-Anton ou plus simplement Vadim korosesky est un homme de votre père, commence-je à relater sous ses orbes plissées, il a eut ordre de vous approcher dans le but de découvrir si votre mère vous avait laissé des informations à son sujet. Je constate qu'il a outre passé son rôle en vous faisant tomber amoureuse de lui! Ce qui a dû déplaire à votre père. précisé-je en prenant place face à elle. je place ma cheville gauche sur ma jambe droite,

-Comment un père peut faire cela à sa fille? me demande t'elle, pourquoi les hommes doivent ils toujours faire du mal aux femmes? et comment savez-vous tout cela?

-Car ce ne sont pas des hommes Mlle Dumont, les vrais respectent les dames. avoué-je sous son faible sourire. J'ai découvert que votre fiancé récemment ressuscité, était présent dix minutes après que vous êtes entrée dans le bureau de votre père.

- Comment allons nous faire pour récupérer toutes les preuves à votre égard? souffle t'elle en posant ses jambes au sol.

-Aurore, vous venez de découvrir que votre ex fiancé est vivant, que votre relation avec lui n'était qu'un vulgaire mensonge et la seule chose qui vous préoccupe, c'est comment récupérer des preuves! ricané-je sous son regard meurtri. Ne vous inquiétez pas pour moi Aurore, des hommes à moi sont déjà sur l'affaire à l'heure où nous parlons!

-Il est persuadé que vous et moi n'étions pas un couple, que c'est un stratagème pour le piéger. Je la regarde avec insistance, elle reste perché sur la raison qui l'a obligé de rencontrer son père, elle n'entends pas les mots que je lui offre. Je me lève pour m'approcher d'elle, ses prunelles se posent sur mon visage, ses joues rondes rougissent quand mes yeux deviennent plus insistant quand je détail les traits de son visage. Mon buste se penche, je glisse ma main contre sa peau, elle frissonne à mon touché, je caresse sa lèvre supérieure quand elle ouvre légèrement la bouche qu'elle ferme aussitôt. Je lui offre un sourire de la voir mal à l'aise par l'action que je mène. Je me redresse pour prendre ses mains entre les miennes, je la tire à moi pour qu'elle se lève.

-Dans ce cas Aurore, il est grand temps de faire évoluer notre relation et de prouver à votre père qu'il se trompe sur nous! Déclare-je en posant mes lèvres sur les siennes.

Le tatoué, le mafieux russeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant