Chapitre 46

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- Aurore, mon prénom résonne dans mon rêve, une voix douce le fredonne,  Aurore, réitère l'homme qui le prononce, Sergeï! ordonne la voix, ta femme dormait autant durant ses grossesses? je reconnais le timbre de Nikolaï qui cancane, je continue à courir dans les nuages qui m'entourent, je savoure la douceur qu'il m'offre en me caressant le visage.

-Pas dans mes souvenirs, réplique t'il, elle porte des jumeaux, cela doit être normal. annonce t'il tout en parlant la bouche pleine.

-Elle fait des nuits de douze heures, elle dort quatre heures l'après-midi! Ce n'est pas normale d'être autant fatigué! tente t'il de faire constater à mon ami. Bon sang, réveille toi! scande t'il si fortement que mes yeux s'ouvrent sauvagement. Je les observes l'un après l'autre sans comprendre ce qui se passe.

-Pourquoi cris tu? questionne-je tout en plissant les yeux.

-Sergeï, peux-tu nous laisser seul S'il-te-plait! commande t'il en prenant place le visage tiré sur la chaise qu'il mène à mes cotés. Notre ami quitte la pièce tout en me lançant un sourire de compassion, je ne comprends pas son signe. Ecoute Aurore, commence Nikolaï en penchant son buste en avant, je me place assise sur le canapé pour lui faire face. Je vais devoir partir quelques temps avec Sergeî, sa voix est faible, contrarié, je perçois les muscles de sa mâchoire se tendre. J'ai un drôle de pressentiment qui sautille en mon être. Doucement, je remonte la couverture sur mes jambes pour ne pas croiser son regard. Aurore, je lève mes yeux pour voir les siens plissés, il étudie ma gestuelle qui parle pour moi. Tu ne crains rien, m'avoue t'il en posant sa main sur ma joue, ce contact m'oblige à fermer mes orbes pour apprécier son touché.  Depuis mon retour ici, il y a presque deux mois maintenant,, nous sommes deux amis qui cohabite ensemble, les seuls fois où il m'a touché, sont les moments où les garçons me donnent des coups. Nikolaî est très attentif à ma grossesse, par moment, il en fait de trop, mais je ne dis rien car quand cela arrive, je m'amuse de la situation. Je ne sais pas combien de temps je vais m'absenter, je te téléphonerai aussi souvent que je le pourrai, durant mon absence, Loeizia sera ici avec Silas.

-Jure moi que je ne dois pas me faire de soucis pour toi, jure moi que tu pars juste pour conclure une affaire financière de ton entreprise, jure moi que... déblatéré-je avant de fondre en larmes. Je sens ses bras m'entourer pour me mener contre lui, je glisse mes mains dans son cou pour approfondir cette étreinte, j'ai peur, peur de le perdre. Ne pars pas s'il-te-plait, reste avec moi.

-Aurore, souffle t'il contre mon épiderme, je n'ai pas le choix, je dois partir. Rassure toi, je pars pour régler un conflit dans mon entreprise et cela peut durer longtemps. Je sais qu'il me ment, que son départ n'a rien à voir avec son boulot officiel, que l'affaire qu'il doit régler c'est en rapport avec la mafia.

-Je.. je ne veux pas te perdre, avoué-je contre son cœur, son étreinte se fait plus profonde avant qu'il ne mette fin à cette dernière. Son doigt glisse sous mon menton pour relever mon visage, quand je percute le sien, son regard est envahit d'une lumière que jamais je n'avais perçut en lui, lentement, il conduit ses lèvres contre les miennes, son baiser est doux, langoureux, une légère pression de sa langue m'oblige à lui offrir l'accès à ma bouche, une tension se connecte à nous, j'ai envie de lui, Mon épiderme s'embrase dès qu'il glisse ses mains sous ma chemise, Nikolaï, susurré-je sensuellement dans le lobe de son oreille.

 -Tu ne me perdras pas, je t'en fais la promesse, certifie t'il en m'aidant à me lever, je le laisse me mener dans sa chambre, sa façon de fermer la porte m'oblige à fermer les yeux, quand son regard à croisé le miens, sa lèvre supérieure est levé dans l'angle de sa bouche, ses sourcils se soulève dangereusement, après qu'il ait fermé à clefs, il se dirige lascivement  contre moi. Il me domine de toute sa hauteur, alors que moi je le domine de toute ma largeur.... Jure moi Aurore, que tu en as autant envie que moi? j'acquiesce de la tête, je sais que je ne ferais aucun mal à nos enfants en te faisant l'amour, susurre t'il entre deux baiser contre la peau de mon épaule. Ses doigts détachent lentement chaque boutons de ma tunique, il prend le temps de savourer mon épiderme dès qu'il aide ma chemise à glisser le long de mes bras, pour l'envoyer valser sur le sol de sa chambre. Je vais te savourer, te prouver que je ne t'ai pas mentit quand je t'ai avouer que je te veux dans ma vie, reprends t'il en détachant mon soutien-gorge qu'il expulse lui aussi. Il se redresse pour observer mes seins qui ont triplés de volume, timidement, il caresse le rebond de ma poitrine, je penche ma tête en arrière, son geste affole mes tétons qui se dresse automatiquement, Réceptive, frémit Nikolaï en penchant son visage pour chatouiller de sa langue ma poitrine, je gémis profondément dès qu'il encercle avec ses lèvres mes mamelons. Ses mains posées sur mes hanches me conduisent sur le lit, mon fessier rentre en contact avec le matelas. Allonge toi, sa demande articulé érotiquement érige un millier de petit point sur mon corps,  j'obéis à son invitation sans le perdre du regard, il retire sa cravate avant de la jeter sur mon buste, dans un mouvement d'épaule à damner un saint, il dépossède son torse de sa chemise, m'offrant de nouveau, la vue sur ses pectoraux, je glisse ma langue sur mes lèvres dès qu'il expulse son pantalon au sol. Son membre gonflé dans son boxer me laisse gourmande, je déglutit péniblement sous son rire discret quand il entreprend de m'enlever mon legging avec ma culotte, me dévoilant entièrement dans le plus simple des appareils à ses orbes, il me déstabilise par l'intensité qui loge dans ses prunelles. Il prends place à genoux devant le lit et sous mon gémissement de plaisir, il savoure mes lèvres vaginales , je tord de mes mains la couverture par le plaisir qu'il m'alloue avec avidité. Son doigt se mouve dans un tempo coordonné parfaitement avec ses coups de langues. Je suis au bord du gouffre, mon souffle se saccade mais avant ma délivrance, il se relève et victorieux, il baisse son caleçon, je me laisse glisser jusqu'à la tête de lit sous son approche féline. Mon énorme bedon gêne la position du missionnaire, Nikolaï toujours en maître du contrôle, s'allonge à mes côtés avant de m'aider à le chevaucher, je veux te voir Aurore, souffle t'il quand il me pénètre, je pose mes mains sur son torse tout en me penchant en avant. Il ne bouge plus, laissant mon intérieur s'adapter à lui. Je couine quand il reprend ses va et vient en moi, ses mains posées sur mes hanches me maintiennent fermement, il me fais l'amour puissamment, un lien se forme ce soir entre lui et moi, nos souffles se mélange, nos râles fusionnent créant une mélodie de plaisir et de jouissance quand mutuellement, nous expulsons nos orgasmes. Mon corps est allongé avec douceur près de lui, il m'enlace en se plaçant derrière moi, et lentement, il caresse mon ventre de ses doigts. Le silence trône en maître dans notre antre, nos corps suintent par la danse sexuelle que nous venons de mener. Je sais qu'une tempête approche, je le sens ce sentiment qui me ronge, le même qui m'a enveloppé avant de me faire enlever par DRake!

Le tatoué, le mafieux russeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant