Chapitre 27

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Je regarde le petit être qui gesticule sur les genoux de son père. Le petit homme me fixe bizarrement.

-Tu sais qu'il ne va pas te pointer une arme sur la tête! me grogne Silas. Alors cesse de le regarder avec férocité.

-Quand il aura quinze ans, je suis sûr qu'il sera comme son père, un pro de la gâchette! déclare-je sous l'entrée de Loeizia. Comment va t'elle? demandé-je sous le sourire de Silas.

-Elle va bien, mais je dois vous parler. souffle t'elle en approchant de son mari. Elle extirpe une compresse de sa poche. Voilà ce qu'elle avait dans son bras! précise t'elle en ouvrant la compresse. Elle croit que je lui ais retiré un brindille, mais je sais qu'elle n'en est pas persuadé au fond d'elle. 

-Une puce expérimentale du KGB! déclaré-je en me levant. Trois ont étés posés sur des cobayes il y a de cela vingt ans, et les trois personnes concernés ont étés tués. Comment se fait il qu'elle est ça en elle? questionné-je à moi-même. Silas tu dois la déchiffrer! ordonné-je alors qu'il se lève pour me tendre son fils que je prends sans réfléchir.

-Je retourne vers elle, ne fait pas tomber Léandro! scande Loeizia en me plaçant le petit convenablement dans mes bras. Bon sang Nikolaï, un bébé se porte de cette façon et non à bout de bras!

-Le format du fichier doit être ancien, il va me falloir énormément de temps pour le déchiffrer. m'explique t'il en composant un numéro sur son téléphone. Oui j'ai besoin de toi maintenant! clame t'il avant de raccrocher. Tiens lui sa tête! gronde t'il en bougeant ses mains. je maintiens l'enfant en préférant prendre place sur le canapé. Est-ce que tu as découvert de nouvelles informations sur aurore, autres que celles que je t'ai fournit?

-Son ex fiancé, m'a révélé que sa mère était encore en vie et que le juge n'était que son beau-père, je pense que nous devrions chercher par là pour commencer! révélé-je en posant mes orbes sur le petit bonhomme qui gazouille en me souriant.

-Où est cet Anton? me questionne t'il.

-Vaut mieux pas que tu le saches! clamé-je 

-Nikolaï, il a des informations qui peuvent nous aider! précise Silas en venant prendre place face à moi. Tu n'as pas d'autres choix que de le faire venir ici!, nous l'aurons sous la main, à notre Mercie, nous pourrons lui soutirer toutes les informations qu'il garde précieusement secrète.

-Silas, il est au goulag. Crois moi il n'est pas très beau à voir!

-Je m'en bat les couilles Nikolaï, tu as deux jours pour le faire rappliquer ici! scande t'il les lèvres plissées. Si tu n'arrives pas à contrôler ta jalousie par rapport à Aurore, c'est ton problème mon ami, mais cette jeune femme a le droit de découvrir qui elle est, et nous de découvrir pourquoi une puce expérimentale lui a été implantée!

-Tu me fais chier Scappelloni! grogne je en me levant pour lui rendre son fils afin que je puisse téléphoner à Sergeï.  Tu dois me faire parvenir un colis, l'ex fiancé d'Aurore! souffle-je en reculant le combiné de mon oreille. La colère de mon ami russe brise mon ouïe. Nous n'avons pas le choix Sergeï, c'est pour le bien d'Aurore. jure-je en coupant la conversation pour me tourner face à Silas. Ta demande va être honoré mon ami!

-Une chose de réglé! ironise t'il, maintenant, vas tu me dire ce qui se passe entre toi et Aurore? Sa voix de mafieux laisse place à celle de l'ami, il est assis face à moi, les yeux ancrés sur mon visage. Nikolaï, tu n'arriveras pas à me berner!  Si la jeune femme que tu gardes avec toi n'avait aucune importance pour toi, Rony serait encore en vie et jamais tu ne l'aurais amener avec toi ici en Sicile et encore moins, tu ne me l'aurais présenté! Enonce Silas en posant sa cheville droite sur son genoux gauche. Il écarte ses bras pour les poser sur le dessus du dossier du canapé. Je retrouve l'ami soucieux des autres. Je penche mon buste en avant tout en déposant mes coudes sur mes genoux. 

-Il ne se passe rien, je dirais que je ressens une pitié envers elle! souffle-je en relevant ma tête pour le regarder. Un besoin de la protéger de toute la merde qui l'entoure ces jours -ci. Et surtout, Sergeï s'est attaché à Mlle Dumont, il voit en elle, la petite sœur qu'il a perdu autrefois. Avoué-je en calant mon dos contre le dossier.

-Bien, dans ce cas, tu ne verras pas d'inconvénient que Giorgio mène Aurore avec lui à la réception que le grand-père de Loeizia organise pour les orphelins? 

-Il en est hors de question! gronde-je sous son rictus amusé.

-Et après tu me diras que tu ne ressens que de la pitié! Nikolaï, qui y'a t'il d'honteux à ressentir une émotion pour une femme? Crois moi mon ami, il vaut mieux que tu te laisse envahir par ton ressentis envers elle, que de fuir cette émotion. Confesse t'il le regard songeur, si tu ne le fais pas, tu perdras ta concentration et là tu deviendras vulnérable! J'ai pris une balle car je me refusais d'accepter l'amour dans ma vie, bravant le désir qui vivait en moi. Le jour où j'ai laissé se sentiment prendre le contrôle sur moi, je suis devenu un homme à part entière, redoublant de vigilance, affrontant le monde différemment. Conclut il en portant ses orbes sur sa femme et Aurore qui entrent dans le salon.

 J'observe  Aurore qui approche , les joues empourprées, elle prend place au bout du canapé, plaçant un espace entre elle et moi. Je tourne mon visage pour l' observer, la détailler. Je sais que silas ne me quitte pas des yeux, qu'il étudie mon comportement vis-à-vis d'elle. Je me laisse aller dans le sens des mots de mon ami. Non, je ne ressens pas d'amour envers elle, juste le besoin de la protéger du juge et d'Anton. Tout ce que je sais, depuis sa proposition envers sa virginité, je sens ce besoin de lui prendre, de la rendre femme, de lui faire découvrir ce plaisir charnel entre mes mains.

-Nikolaï, murmure t'elle quand je réalise que je suis collé à elle, je ne m'étais pas rendu compte que j'avais bougé. Honteux d'avoir agit ainsi, je me lève sous le sourire ironique de Silas,  pour sortir de la pièce et rejoindre le cottage pour calmer cette pulsion qui me malmène de l'intérieur.

  Je ferme la porte de la maisonnette en m'adossant à cette dernière.

-Putain, mais tu es un vrai con! scande-je à mon encontre en menant mon corps dans la chambre, je balance mon tee-shirt au sol quand je percute le corps d'Aurore qui m'observe dans le chambranle de la porte. Ses doigts sont enlacés ensemble devant son ventre. Ses orbes qui me détails  ont raison de moi. Sans un mot, le souffle court, je me dirige dangereusement vers elle, elle ne bouge pas, seul sa poitrine se soulève dangereusement quand je ne suis qu'a quelques centimètres d'elle. Fuyez Mlle Dumont! avertisse-je en déposant ma main sur sa joue. 

-Non, murmure t'elle en posant ses doigts froids sur ma main qui caresse sa mâchoire. J'ai envie de toi Nikolaï. Proclame t'elle sensuellement, brisant en moi le désir de la chasser...

Le tatoué, le mafieux russeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant