Chapitre sans titre 42

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 Le jour tombe sur la plaine Russe, Sergeï me conduit à la petite maison que je vais habiter pour résoudre ce problème. Durant le trajet, mes mains sont posées sur mon ventre, j'ai un sentiment étrange d'être revenue ici, là où le père de mon bébé vit.

-Excuse moi Aurore mais je dois passer par la maison de Nikolaï. Mon visage se crispe, je sers mes poings par peur. Sergeï le remarque, détends toi, t'énerver pour rien n'est pas bon pour mon filleul! et non, il n'est pas présent en Russie pour le moment, voilà plus d'un mois qu'il est en Sicile! me rassure t'il en tournant son visage sur la route. Tu ne risque pas de le rencontrer. J'inspire profondément, je sais que je peux faire confiance à Sergeï, lui ne m'a jamais trahie, il est plus qu'un ami, à mes yeux, il est le grand frère que je n'ai jamais eue. Il se gare devant la demeure de mon ex amant, je constate que certaines fenêtres ont les volets clos, mon cœur s'emballe quand je vois une ombre se promener dans le parc, quand je la distingue plus clairement, je rigole nerveusement, un cerf se promène tranquillement avant de détaler pour se sauver.

-Tu deviens folle Aurore! me dis-je à moi-même. Les minutes s'écoulent avant que Sergei ne reviennent avec un trousseau de clés.

-Les clés de ta maison, m'explique t'il amusé en les secouant devant mes yeux. Je suis heureux que tu sois là avec moi! il m'offre un sourire jovial, ses prunelles brillent de malice. Allez en route! j'ai demandé à Irina de te faire le pleins de provisions, Rulio vient de me dire qu'il annonce une nouvelle tempête de neige, je suis désolé mais cela va retarder les papiers.

-Non! souffle-je en posant une main sur mon front, Sergeï j'ai mon échographie, et j'attends ce moment depuis longtemps! tu ne peux pas me faire un coup comme cela! grogné-je sous un coup de pieds violent. Tu vas m'annoncer quoi  d'autres? ma voix se fait colérique, tremblante. 

-Aurore, ce n'est pas de ma faute si une tempête de neige approche! 

-Je sais, excuse moi, je suis fatiguée. Je vais essayer de dormir! avoué-je en fermant les yeux tout en posant mon crâne sur la vitre froide de la voiture.

-Hey, la belle au bois dormant, nous sommes arrivés! la voix de Sergeî m'extirpe de mon rêve salace, je me réveille lentement en frottant mon visage, je regarde la maison devant moi, elle est si simple que je tombe sous son charme au premier regard, c'est une longère qui a subit des travaux, un étage se présente à moi. Vient je vais te faire visiter! cancane tout excité mon ami en ouvrant la porte. L'entrée! me lance t'il en retirant son manteau, je l'imite rapidement pour découvrir ces lieux. devant moi s'élève un escalier qui dessert l'étage,  il m'ouvre la porte qui se trouve sur notre gauche, je fais deux pas et j'entre dans la cuisine, salon, salle à manger, la pièce me parait immense.

-C'est magnifique! murmure-je en découvrant la décoration si simple, la blancheur qui immacule les murs m'apaise. Mon père vivait ici? questionné-je en touchant la cheminée.

-Non, l'étage maintenant! tu as une chambre au fond du couloir au rez de chaussée Aurore, je te conseil de choisir celle-là. Mon ami qui est venue augmenter le chauffage ne les as allumé que tardivement à l'étage. m'explique t'il en montant l'escalier, tu as quatre chambres toutes avec salle de bain! une salle de jeux dans le fond! Je dormirai à l'étage .

-que dis-tu?

-Oui, je dormirai à l'étage! répète t'il en se tournant pour me faire face

-Il en est hors de question Sergeï! une tempête de neige se prépare, toi même la dit. Alors tu vas me faire le plaisir de remettre ton blouson et de repartir auprès de ta famille!

-Aurore no...

-Je ne veut pas t'entendre me parler de ma grossesse où de quoique se soit d'autres comme excuses! en France je vis toute seule, alors ici je vais y arriver aussi! ma voix se veut sincère même si au fond de moi je panique de me retrouver seule dans cette maison. Je ne sais pas quand doit arriver cette tempête mais tu devrais te dépêcher de rentrer vers ta femme et tes filles!

-D'ici deux heures elle devrait commencer à être là! il me révèle cela comme une évidence pour moi, certes j'ai déjà bravée des tempête de neiges mais je ne sais pas comment sont celles de Russie. Tu as des lampes torches, des bougies sont disposées comme tu as pu le remarquer, je te conseil de les allumer à la tombée de la nuit juste par précaution, ne laisse pas la cheminée s'éteindre. Aurore, jure moi que je ne fais pas une erreur de t'écouter!

-Non tu ne fais pas une erreur, bien au contraire, ta famille est ta priorité Sergeï, je m'en voudrais toute ma vie si ils leur arrivait quelque chose par ma faute! déclaré-je en le prenant dans mes bras! Embrasse les de ma part.

-Je n'y manquerai pas! merci à toi d'être revenue. Extirpe t'il en me souriant avant de se sauver rejoindre sa famille, me laissant seule au milieu de l'entrée. Durant de longues minutes, j'ai visité les lieux, essayant de découvrir des choses sur mon passé, sur mon père, je n'ai rien découvert. Je ferme les volets roulants des baies vitrées qui donnent à l'arrière de la maison, le peu que j'ai découvert c'est que des champs entourent la maison. trois heures que je tourne en rond dans cet habitation, j'ai pris une douche, revêtu une robe de grossesse noire qui enveloppe mon ventre, je flâne à la cuisine à la recherche du repas que je vais me préparer, en ouvrant le frigo, je constate qu'Irina m' ravitaillé pour un séjour longue durée. Je souris en pensant à elle.

 Quand je décide à me faire à manger, l'horloge m'indique vingt trois heures, j'inspire profondément en me réchauffant le bol de soupe que je viens de me faire. Mon estomac n'acceptera que cela, je rêve de manger une omelette bien juteuse parsemée d'herbe. Je prends place à table en lisant le message de Sergeï sur mon portable.

"Je te demande pardon mais toi aussi tu as trahit ta promesse! je n'ai pas fermé ta porte d'entrée à clés!", je lève les yeux aux ciel, ne comprenant pas le sens de cette phrase. Je me lève pour fermer ma porte d'entrée tout en me parlant, p"ourquoi me dit-il cela, la seule promesse que je lui ai faite et que je n'ai pas tenue, c'est de ne pas tomber amoureuse de Nikolaï", au moment où je prends conscience de ses mots, ma porte s'ouvre sur un homme couvert de blanc qui se secoue dans l'entrée obligeant la poudreuse qui le recouvre à me montrer son visage. C'est un pur cauchemar, Nikolaï est devant moi, le regard peiné quand il le pose sur mon ventre que je tente de cacher de mes mains...

Le tatoué, le mafieux russeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant