Chapitre 8

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Le temps s'écoule rapidement, une semaine vient de passer depuis que Mlle Dumont est tombée malade. Cela fait deux jours, qu'elle revit normalement. Quand elle s'est réveillé, je jouait une partie d'échec contre Sergeï, nous étions concentré comme jamais, ne prêtant plus attention à  tout ce qui nous entourait. Un oreiller avait fait valser tous les pions du jeu. Sergeï avait sortis son arme alors que moi, j'avais tourné mon visage sur la jeune femme qui était traumatisé par mon ami. Ce dernier avait rangé son arme en s'excusant de son geste. Aurore avait commencé à me grogner dessus, j'avais calmé sa colère en lui présentant mes excuses dû à ma conduite à son égard. Malgré sa réticence à me croire, j'ai su faire preuve de persuasion si noblement que ce soir, je mène Mlle Dumont manger dans un restaurant qui se veut parfait d'après le guide du routard qui comblait son sac.

-ëtes-vous prête? demandé-je en entrant dans la chambre que la jeune femme occupe dans ma demeure. Mes yeux se posent sur elle, son visage est tiré d'inquiétude. Ses pupilles totalement dilatées se promène sur tous les meubles qui comblent la pièce. Avez-vous perdu quelque chose? questionné-je en m'approchant d'elle.

-Mon collier, précise t'elle tout en portant ses doigts à son cou. Je ne m'en sépare jamais, je ne comprends pas. Dévoile t'elle d'une voix tristement éteinte. 

-Vous avez dû le perdre durant votre tentative de fuite. ironise-je sous ses orbes colériques. 

-Si vous me le permettez, demain pourrais-je aller le chercher?

-Bien-sur Mlle Dumont! rétorque-je les yeux arrondis en précédant ses pas.

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-Eh ben, ce restaurant est vraiment désert. constate t'elle en entrant la première.

-J'aime la tranquillité Aurore. Dévoile-je. 

-Oh, je comprends. avoue elle timidement en suivant la serveuse qui nous mène à ,notre table. Malgré que je sois obligé de jouer un jeu avec elle, je me comporte comme un homme ayant reçu une éducation envers la gente féminine. Je tire sa chaise pour l'aider à s'asseoir après avoir pris son manteau. Merci, me lance t'elle sous mon sourire que je pavane fièrement. 

-Faisons connaissance voulez-vous? annonce-je. Je sais que notre rencontre n'était pas des plus plaisante, mais j'espère que vous arriverez à évincer mon comportement de votre mémoire.

-Je vais essayer, mais je ne pense pas réussir. Qui pourrais oublier qu'un homme tel que vous m'a prise pour une tueuse professionnelle. Vous m'avez regardé? me lance t'elle en se regardant elle -même.

-Oui Mlle Dumont, déclare-je d'une voix rauque, je vous ais regardé même longuement dans votre douche. Le rouge empourpre ses joues, elle entrouvre ses lèvres avant de les refermer. Vous êtes une femme ravissante qui se cache derrière des habits qui ne mettent pas votre silhouette en valeur! Confirme-je en accueillant la serveuse qui revient avec notre apéritif. Elle ne quitte pas son verre du regard. Que voulez-vous dire par un homme comme moi? questionné-je en allumant ma cigarette. son visage se relève, ses prunelles se posent sur mes mains, je sais qu'elle détaille les tatouages qui y règne.

-Vous êtes un homme qui a un pouvoir indiscutable. Vos tatouages représentent des choses dans votre monde. Vous êtes un mafieux russe, avout elle d'une voix tremblante.

-Effectivement Mlle Dumont, souffle-je, je fais partie de la mafia russe. confirme-je en posant mes coudes sur la table. Avez-vous peur? déclare-je 

-Non, marmonne t'elle après un long silence. Vous m'auriez tuée depuis le début si je représentais un danger pour vous. Je ne suis qu'une petite institutrice qui a perdu son emploi avant de faire ce voyage. m'informe t'elle en se pressant de conduire le bord du verre à ses lèvres. Silas m'avait avertit que la jeune femme n'avait plus de job dû à la suppression de sa classe. La dur loi des petites écoles de campagne...  Je sais que vous avez mené une enquête , alors ne vous embêtez pas à faire celui qui s'intéresse à moi. Ça nous évitera une discussion inutile!

-Mlle Dumont, susurre -je en posant ma main sur la sienne. Ce contact oblige la jeune femme à se raidir tout en posant son regard sur nos mains. Dois-je en conclure que ma compagnie vous est ennuyeuse?

-Non, je n'ai pas voulue dire cela. Mais pourquoi devrais-je vous dire des choses que vous connaissez déjà! rectifie elle en retirant sa main de ma poigne. Je n'ai pas envie de parler de ma vie avec un homme que je ne connais pas!

 Je ne réponds pas à ses mots. Je me cale contre le dossier de ma chaise sans la quitter des yeux. La suite du repas arrive. J'observe ses orbes découvrir le mets qui se présente à elle. Quand elle glisse les pics de la fourchette dans le plat pour en prendre une petite quantité avant de la conduire à sa bouche, je réalise que je la dévore des yeux. Le petit son qu'elle émet quand elle savoure délicieusement les aliments, m'oblige à avaler difficilement ma salive. Je reprends rapidement le contrôle de mes pensées. 

-Aurore, accepteriez-vous de m'accompagner au bal de Russie? Lache-je sous son regard apeuré par ma question.

-Nous nous connaissons pas, et vous me demandé que je sois votre cavalière à un bal où il y aura des centaines de personnes, des personnes toutes hautes placés dans la société. Pourquoi cette demande enfin? sa voix tremble, panique Je n'ai pas lieu d'aller dans un bal. J'observe la femme qui me fait face, entièrement angoissée par ma demande, elle ne cesse de trier ses aliments dans son assiette sans cesser de parler.

-Couchez avec moi! précise je ironiquement en plissant les yeux dans le but de la ramener sur terre.

-Mais ça ne va pas! rétorque t'elle en se levant. Je ne resterai pas une minute de plus ici! Vous me prenez pour qui?!

-Je devais trouver un moyen pour vous faire penser à autre chose que ma demande pour m'accompagner au bal. Ai-je réussi? questionné-je amusé par la moue qu'elle me présente.

-Parfaitement! je ne peux satisfaire votre demande, je ne fais pas partie de votre monde. explique t'elle toujours debout. Je suis une personne qui aime le calme, je n'aime guère les soirées où le monde est affluent. finit elle par déclarer.

-Faites une partie d'échec contre moi, si je gagne, vous m'accompagnez, si je perds, j'accepte votre réponse sans rechigner! demande-je impartiale d'émotions. 

-D'accord! réponds t'elle trop rapidement à mon goût. Si elle savait que durant trois années de suites j'ai été le champion de Toute la Russie avant que le drame n'arrive et m'envoie en prison. Je sais une chose, c'est que cette partie va être des plus passionnante pour moi, enfin je vais pouvoir jouer avec un adversaire de taille contre moi. Je me presse de finir le repas pour retourner au domaine. Quand nous entrons dans la maison, Sergeï nous observe attentivement.

-J'ai tout disposé dans ton bureau Nikolaï, précise t'il en reculant de deux pas. Aurore observe en plissant les yeux.

-Suivez-moi, notre partie nous attends! déclare je sous le sourire que lui offre mon ami.

-Il est tard! Sergeï nous n'avons pas finis la notre. tente t'elle de dire pour repousser notre jeu.

-Mlle Dumont, avez-vous peur de jouer contre moi? demande -je en retirant ma veste que je dépose sur la chaise sous ses orbes qui se posent sur mes bras. J'écoute! précise-je en remontant mes manches le long de mes avant-bras dévoilant mes tatouages qui recouvrent la peau de mes bras.

-Non! allons la faire cette partie Nikolaï, prononce t'elle d'une voix sur d'elle et à la limite de l'autorité. Je place ma main dans le dos de la jeune femme pour al guider à mon bureau. Comme convenue, mon ami a tout disposé comme je lui avais demandé. Je montre la place à Aurore qui s'empresse de s'y asseoir sous mon regard. Je dispose mon corps en face d'elle dans mon fauteuil. Prête Mlle Dumont! susurre-je en ancrant mon regard au sien. Vous aurez carte blanche pour le choix de la robe! juré-je en déplaçant mon premier pion!

Le tatoué, le mafieux russeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant