Chapitre 25

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  la nuit est fraîche malgré la chaleur journalière sur la Sicile.  Nikolaï à mes côtés, marche tranquillement les mains dans le dos. Son visage que j'observe est tourné sur la vue panoramique qui s'offre à nous. A mon tour, je scrute mon regard sur ce panorama féerique, inimaginable.

-Que c'est beau, souffle-je en faisant face à ce paysage, obligeant mon ami à stopper ses pas. C'est si plaisant, si libérateur.

-C'est vrai, ce paysage est délivreur de tous les maux qui nous consument intérieurement. Nikolaï plonge ses orbes dans l'horizon, sa mâchoire se contracte, lentement, il place ses mains dans les poches de son pantalon en levant légèrement les épaules. A cet instant, je lui trouve un charme que jamais je n'avais perçut chez lui. Discrètement, je m'éloigne de lui, il ne remarque pas mon départ. J'entre dans le cottage qui nous a été attribué, je me presse de rejoindre la chambre pour attraper une tenue de nuit, malgré ma recherche rapide, je n'ai réussi à trouver que des nuisettes, le rouge aux joues, je récupère un legging et un grand tee-shirt avant de m'enfermer dans la salle de bain. Sans une minute à perdre, je me glisse sous les jets d'eau qui me vole un son assez érotique quand ils me happent de leurs pression.

Une fois paré de ma tenue ultra tue l'amour, je sors de la pièce. Nikolaï me fait face, il secoue la tête en m'offrant un léger rictus en détaillant ma tenue. Il tient une couverture qu'il étend au sol. Surprise par cette action, je le regarde étrangement.

-Il n'y a qu'un lit! lance t'il. Je vous le laisse.

-Non, dis-je plus rapidement que je ne le voulais. Nous ne sommes pas des êtres archaïques, nous pouvons très bien dormir ensemble. juré-je tout en me glissant dans le lit sous ses orbes plissées. Ne me regardez pas comme cela, je ne vais pas vous sauter dessus! ironisé-je en soulevant la couette pour qu'il vienne y prendre place. Il m'observe quelques minutes avant de venir se placer au bord du matelas. Il retire sa chemise en obligeant ses épaules à rouler, dévoilant à mes prunelles qui se nourrissent de cette image, un dos musclé et entièrement tatoué de dessins et de mots russe. Je regrette de ne pas connaître cette langue. Son corps se soulève et quand je réalise qu'il retire son pantalon pour se mettre en boxer, je sens en moi, une explosion ardente qui m'ordonne de lui sauter dessus. Je me comporte comme une enfant, je ne le quitte pas des yeux, je ne cesse de passer ma langue sur mes lèvres, il peut se retourner n'importe quand et voir que je détail avec un regard de plaisir et de désir que je n'ai jamais offert à Anton. Bon sang, cet homme est un plaisir pour les yeux, il doit être un dieu au lit, pensé-je en moi-même alors qu'il s'assoit sur le lit sans se retourner une fois.

-Vous avez finis de vous rincer l'œil Aurore? me questionne t'il, je ne bouge toujours pas percutant mon regard dans le miroir qui me fait face. Hey Merde, crié-je en moi. Je dois dire que vous êtes vraiment une personne unique Mlle Dumont! ricane t'il en éteignant la lumière. 

-Je... marmonné-je

-Ne dites rien, vos expressions que j'ai perçus dans le miroir ont parlé pour vous! ricane t'il alors que je me retourne honteuse qu'il ait pus me voir le mater.

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Nikolaï

  Sa respiration est stable, elle dort. Je me suis amusée quand je l'ai vue m'observer me déshabiller. Bon sang, cette fille est vraiment à part de toutes celles que j'ai connus. Mes deux mains sont sous mon crâne, il est trois heures du matin et j'ai dormis une heure. Depuis plus  de vingt minutes, j'ai la jambe d'Aurore posée sur ma cuisse, son visage collé à mon torse, et sa main entoure ma taille. Je ne bouge pas pour ne pas la réveiller et l'entendre se morfondre en excuse. Je laisse défiler la soirée dans ma tête, je me revois paniquer à mon retour dans le restaurant quand aurore n'était plus là. A cet instant, j'ai su que quelque chose se passait. Quand je l'ai entendue crier, mon sang n'a fait qu'un tour quand je l'ai découverte sous Rony. Je l'ai tué ce bâtard, sans remords, sans honte, il ne méritait pas de vivre une minute de plus.

Je reviens au présent quand je sens Aurore glisser sa main sur mon torse, je prends conscience que ma main est posé sur son flanc et que je la caresse avec passion. Le contact qu'elle m'offre à raison de moi, mon membre se dresse m'arrachant un grognement de frustration. Voilà qu'elle gémit en se retournant pour me tourner le dos.

-Bordel! craché-je en me levant pour aller sous la douche. Je me branle comme un ado, chassant l'envie qu'elle a fait naître en moi. Une fois rassasié par ma main, je retourne m'allonger à ses cotés. Je reprends ma position, les deux mains derrière la tête tout en fermant les yeux. J'ai besoin de dormir pour chasser ce désir qui m'envahit, ce besoin qui s'immisce dans mes tripes. Je me place de profil, la lune qui éclair légèrement la chambre, me permet de poser mon regard sur Aurore qui dort paisiblement. Ses cheveux couvrent son visage, je les ramène derrière son oreille avant de remonter la couverture sur elle. Je me comporte comme un homme attentionné , un homme que je ne suis pas normalement. Quand sa main qu'elle remonte vers son oreiller rencontre la mienne, je réalise que cette femme qui se met à ronfler, m'attire plus que je ne le voudrais et qu'un jour, sa virginité m'appartiendra pour toujours et à jamais....

Le tatoué, le mafieux russeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant