Chapitre sans titre 36

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 Je flâne lentement dans la demeure de Nikolaï, Sergeï et lui m'ont laissé seul dans la maison, prétextant un rendez-vous de la plus haute importance. Deux heures se sont écoulés et je trouve le temps long, j'ai marché dehors mais le froid cinglant m'a obligé a écourter ma promenade. J'ai joué du piano mais cela n'a duré que deux petites minutes, l'envie n'était pas présente. J'étudie les tableaux qui orne les murs du couloir de l'étage, des paysages aussi magnifiques les uns que les autres, j'admire les esquisses avec harmonie. La sonnerie de l'entrée retentit dans la demeure, je panique légèrement car je ne sais pas si je dois ouvrir ou pas. j'opte pour découvrir qui est le visiteur, je me presse d'ouvrir la porte d'entrée quand je recule de deux pas le souffle court.

-Drake, souffle-je 

-Non, jene te ferais aucun mal, je venais te voir toi pour parler! m'avertit il en entrant. Ma visite sera brève, mais tout d'abord, je tiens profondément à m'excuser pour le mal que je t'ai fais subir! j'ai été manipulé par ta mère qui voulait que je te tue, mais tu as un ami qui te veux du bien, Sergeï a su me prouver que tout était une manipulation par cette shlyukha (pute) , que tout était parfaitement calculé de façon que je crois que tu étais celle qui avait enlevé ma femme, celle qui était à la tête de cette mascarade! Je ne me pardonnerais jamais de t'avoir fait du mal, montrer des choses que tu ne devais pas voir! Je ne touche jamais les innocentes!

-Je, marmonné-je, te pardonne souffle-je en fermant les yeux. Je veux que tu me promettes que le jour où tu auras l'occasion de la tuer, fais le! ne laisse pas cette femme prendre le dessus sur toi, elle n'est qu'une machine de guerre, sans pitié.

-Tu m'offres un contrat sur ta mère? me questionne t'il sans me quitter du regard.

-Non, je ne suis pas assez riche pour cela, avoué-je, mais cette femme n'est pas ma mère, une mère ne cherche pas à faire tuer sa fille pour je ne sais quelle raison. déclaré-je, je veux qu'elle cesse de faire du mal aux personnes qu'elle approche par intérêt. Je ne peux pas t'obliger à faire ce travail sans rien en retour, je ne suis qu'une petite maîtresse au chômage coincée ici en Russie! précisé-je en croisant mes bras devant moi. Non, n'approche pas! je te pardonne mais tu me fais extrêmement peur.

-Ton prix sera le mien Drake! déclare la voix de Nikolaï qui approche contre moi. ça Va? me demande t'il, j'acquiesce de la tête en laissant tomber mes bras le long de mon corps. Sergeï sert les poings fermement, son visage exprime la rancœur.

-je te ferais parvenir mes honoraires Nikolaï. Prends soin d'elle! clame t'il avant de sortir comme il était venue dans le silence.

-Je suis désolée, je ne savais pas que c'était lui, déclaré-je le souffle court.

-Ce n'est rien, nous étions arrivés avant qu'il ne sonne, nous avons tout entendus, si il avait osé te toucher, il sera mort à cette heure. crache Sergeî

-Mon ami, rentre chez toi, Boris reprend la relève, il est temps que j'offre le voyage que j'ai promis à Aurore. précise NikolaÏ. prépare une petite valise, des habits chauds, dévoile t'il en approchant ses lèvres contre mon oreille, n'oublie pas ta pilule. mes joues prennent feu. Tu as trente minutes Aurore.

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Nous roulons depuis plus de trois heures, il s'engage dans un chemin à travers les bois, une maison au charme campagnard s'offre à nous. J'épie la beauté du lieu, le chalet que je regarde me plonge dans le haut jura, là où beaucoup de chalet de ce style sont construit. J'ai un pincement au cœur en pensant à mon village qui me manque.

-Aurore, tout va bien? me questionne songeur mon amant.

-Oui, dis-je en souriant, je pensais juste à ma maison qui ressemble beaucoup à celle-ci. Nikolaî, appelé-je pour qu'il me regarde tout en garant sa voiture. Quand je rentrerais en France, si un jour tu voyages proche de chez moi, je serais contente de te revoir! déclaré-je sous son rictus.

-Je viendrais avec plaisir! maintenant rentrons il faut que je fasse du feu! précise t'il alors que nous sortons tous les deux de l'habitacle.

-C'est juste wahou! clamé-je en tournant sur moi-même, l'entrée s'ouvre sur une énorme pièce totalement voutée, une cuisine est centrée dans la pièce, un escalier collé au mur monte à l'étage.

-Laisse moi le temps d'allumer la cheminée et je te fais visiter! précise il en plaçant du bois et du papier qu'il enflamme rapidement dans la cheminée. Bien, suis-moi. lance t'il en me prenant la main. Ici tu es au centre de la maison, j'ai voulue une pièce entièrement ouverte avec cuisine au centre pour avoir un grand espace convivial autour. Il me mène le long d'un couloir à droite de la porte d'entrée, au fond tu as une chambre avec salle de bain, je l'occupe quand je viens ici!

-A l'étage, questionne-je sous son visage qui s'assombrit.

-Ma chambre de torture, m'avout il en approchant dangereusement de moi. Ses mains se posent sur mes épaules, mon manteau qu'il fait glisser le long des bras m'emprisonne quand il le bloque à la hauteur de mes avant-bras. Je sais que mes yeux expriment la panique général. Aurore, je rigolais, à l'étage ce n'est qu'une grande pièce que je n'ai jamais finis. elle est assez grande pour contenir quatre chambres et je ne sais quoi d'autres, en attendant j'entrepose mon bois! Mais pour l'heure Mlle Dumont, j'ai bien envie de visiter votre intérieur! exprime t'il d'une voix rauque en scellant ses lèvres aux miennes. Mon corps s'élève dasn les bras de mon partenaire qui traverse le couloir, un grincement de porte m'avertit que nous sommes dans sa chambre, dans son lieu à lui, une odeur de bois me chatouille les narines. Nos corps s'allongent sur son lit alors qu'il entreprend de me déshabiller sensuellement, je savoure chaque contact qu'il m'offre, chaque baisés qu'il m'octroie. Je deviens addicte de sa façon de me faire l'amour, de me faire sentir désiré par lui. Il me pénètre en douceur, me procurant un sentiment d'extase infini, depuis que je le sens entièrement, de nouvelles sensations se sont matérialisés en mon être, des fourmillements ne cessent d'envahir mon vagin quand il me percute sans retenue, je sais une chose que je garderais à jamais enfouie en moi, que jamais personne ne sauras. Une émotion que je ne croyais pas possible, je suis amoureuse de Nikolaï et jamais il ne doit l'apprendre!

Le tatoué, le mafieux russeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant