Chapitre 21

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 Aurore dort profondément sur le siège, son regard a paniqué quand je lui ai précisé que Sergeï ainsi que sa famille ne pouvait venir en Sicile avec nous. Depuis hier soir, je reconsidère cette jeune femme. Actuellement, elle commence à gesticuler sous la descente de l'avion qu'un ami m'a prêté pour l'occasion. 

-Bon retour parmi nous Mlle Dumont, déclare-je en décroissant mes jambes, je réitère mes dires, vous allez mourir de chaud avec votre col roulé! il fait quarante degré à l'ombre.

-Faut voir le bon coté des choses, je suerais tellement que je perdrais de la masse graisseuse!

-Assez! crié-je en l'obligeant à sursauter. Je n'aime guère entendre une femme se dénigrer ainsi! Debout, il est temps de rejoindre nos hôtes! ordonné-je en attrapant son bras pour la confronter à la chaleur brulante de la Sicile Fait'il assez chaud pour vous? demandé-je sous l'approche de Silas qui ouvre grand ses bras pour offrir une étreinte amicale à Aurore qui ne bouge plus.

-Comprenez-vous l'Italien Mlle Dumont? quémande Silas à l'encontre d'Aurore qui lui murmure un faible non. Sans attendre, mon ami me regarde en me parlant dans sa langue. Grand dieu Nikolai, cette jeune femme est appétissante! prodigue t'il un sourire aux lèvres sans jamais la regarder. Jamais je n'aurais pensé que ce juge puisse créer une jeune femme aux traits si angélique. Mais pourrais tu m'expliquer pourquoi elle porte un col roulé!

-Tout simplement car elle se trouve grosse! Mais où dont est ta chère femme? je compte sur elle et son naturelle simple à m'aider avec Aurore. A son prénom, Mlle Dumont tourne son visage rougit par la chaleur sur moi.

-Mlle Dumont, déclare Silas en se positionnant face à elle. Ma femme est impatiente de faire votre connaissance! Pour réponse, un sourire timidement prononcé sur ses lèvres se forment.

Je glisse ma main dans le bas de son dos, un léger tremblement se faufile sur le bout de mes doigts, discrètement, tout en suivant silas à sa voiture, je glisse mes lèvres à l'oreille de la jeune femme

-Dans peu de temps, Mlle Dumont, vous allez faire un malaise à cause de votre obstination puérile de porter un col roulé! scande-je en scellant mes orbes aux siennes. Croyez moi, si cela se produit, je ne serais pas tendre envers vous! affirme-je tout  en me glissant dans l'habitacle. Je l observe glisser son doigt entre la peau de son cou et son col roulé pour laisser filtrer un air frais. Je souris intérieurement car ses yeux deviennent terne, ses mains tremblent,  le malaise approche...
  Aurore observe le paysage qui défile durant notre trajet jusqu'à la demeure du Sicilien. Quand les hautes grilles en fer s'ouvrent devant nous, Aurore s'enfonce dans son siège. Je ne rate aucun de ses mouvements débordant d'angoisse..

-Venez mes amis, prononce Silas en portant un regard de fierté sur la jeune femme vêtue d'une grande robe fluide approcher de la voiture. Mon amour, lance t'il en prenant Loeizia dans ses bras avant de la faire tourner avec lui tout en lui déposant un baiser sous le regard envieux d'Aurore qui sourit face à la scène qui se joue devant elle.

-Silas! s'exclame son épouse, nous avons des invités! lance t'elle en s'empourprant. Mon ami ricane devant la gêne de sa femme. Grand dieu! jure t'elle quand je retiens le corps d'Aurore qui s'écroule dans mes bras!

-Je l'avais prévenue! déclare-je.

-Conduisez là dans le salon, ordonne Loeizia en me jetant une œillade réprobatrice. Jamais vous n'auriez dû la laisser en col roulé me souffle t'elle sous le soulèvement de mes épaules.

- Vous lui direz quand elle se réveillera, cette jeune femme est têtue comme une mule! scande je sous le rire de Silas qui nous rejoint. ce n'est pas faute de lui avoir répété. Je dépose Aurore sur le canapé avant de lui retirer son pull, sa peau suinte de transpiration, Loeizia pose son regard sur le haut de son bras gauche.

Le tatoué, le mafieux russeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant