Chapitre 3

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  Je n'ai pu que m'exclamer d'un rire guttural en la voyant coincé par son postérieur dans l'encadrement de la fenêtre. Qui pourrais croire qu'une femme comme elle est une tueuse professionnelle. J'admets que son employeur a joué d'imagination pour octroyer les services de cette personne.

  Je Baise Katarina comme convenue, ma queue la réclame. Elle couine d'une façon excentrique mais je ne m'en pleins pas. Sergeï doit en ce moment même réceptionner ma livraison de drogue au carrefour des amants. Quels ironis quand j'y pense. Ma partenaire me sourit avant de se revêtir pour se casser. Je la regarde partir sans un mot, je la baise sa s'arrête là, en échange elle y gagne une belle sommes d'argent pour le train de vie qu'elle aime pavaner sur elle. Le luxe, rien que le luxe chez elle. Je tire une clope de mon paquet que je glisse entre mes lèvres, je chope le premier truc que je passe autour de ma taille, une serviette à peine humide, d'une main j' ouvre la fenêtre qui me conduit sur mon balcon, le froid me saisit mais n'arête pas mon avancé sur le béton froid. Je tire sur ma clope en tournant mon regard sur la pièce où loge ma détenue. Je marche jusqu'à la porte fenêtre pour observer ces gestes. Je sais qu'elle s'est extraite de la lucarne tout simplement car son buste ne pend plus d'une façon assez marrante.  Je cale mon fessier sur la rembarde pour l'épier, mais son corps n'est ni présent dans le lit ou ailleurs. Mon sang ne fait qu'un tour, je jette ma clope avant de courir comme un forcené pour rejoindre sa chambre en passant par la mienne. 

   J'ouvre sa cellule, le calme y règne. Aucune âme ne se fait entendre. Je me fond dans le silence incrustant en moi l'accalmie qui baigne dans ce lieu. Je ferme les yeux pour entendre, et je perçois le bruit de l'eau. J'entre sans prévenir de mon entrée dans la salle de bain. Son corps se mouve sous les jets d'eau chaude, sa peau blanche est couverte de mousse cachant ses formes.

-Je constate que vous avez fait connaissance avec la douche. Colporté-je sans la quitter du regard. Le buste de la jeune femme se retourne pour me faire face. Son regard oscille entre la peur et la stupéfaction de me voir devant elle. Je reconnais que pour moi, c'est un plaisir de malmener les femmes manipulatrices comme elle. Désirez-vous que je vous lave le dos? m'amusé-je à demander sous ses orbes paniquées.

-Sortez de la, me scande t'elle en croisant ses bras devant elle. Je tente d'ouvrir la porte de la douche mais la jeune femme m'en empêche en bloquant l'ouverture. C'est honteux reprends Aurore en me foudroyant d'un regard assassin.  J'épie l'anatomie de ma prisonnière, sa peau laiteuse me semble aussi douce que celle d'un nourrisson, sa crinière sombre colle a son dos, ses hanches galbées sont d'un arrondis parfaitement équilibré, sa poitrine fine n'est pas en harmonie avec le reste de son corps. . Mes yeux se porte sur son sexe, dieu est-ce possible, pensé-je en mon for intérieur, ses poils pubiens étaient taillé d'un geste précis, d'une finesse épatante. Rien est flagrant, la simplicité de la vie représente cette fille. Vous avez finis de m'analyser! Ponctue elle d'une voix haineuse, sa moue est colérique, ses prunelles me foudroie catégoriquement.

- il faut bien que je m'assure que vous restiez en vie Mlle Dumont. Assuré-je en lui tendant une serviette par dessus le verre de la douche. Elle se retient de saisir le linge que je lui offre. J'étire mes lèvres dans un rictus quand elle tend ses mains pour attraper mon leurre. Elle crie lamentablement quand je me trouve face à elle la coinçant contre le mur derrière elle. Je vous aurais crû plus futée, pour une tueuse comme vous. Susurré-je amusé de la voir trembler de mon emprise sur elle.

-Vous vous trompez, je n'ai jamais tuée qui que se soit. Vous vous mystifié sur moi. Bégaye Aurore en tentant de couvrir son corps de la serviette. Je suis ici pour rendre hommage à un ami! rétorque t'elle encore.

-Vous vous répétez Mlle Dumont! n'avez-vous rien d'autre dans votre répertoire? Tout pourrais se passer calmement. vous me dites le nom de votre employeur et vous êtes libre. c'est aussi simple que ça! Spécifié-je en plaçant mes mains dans mon dos.

-Je ne suis qu'une institutrice en vacance! bafouille aurore en évitant mes yeux, mais je perçois ses orbes posées sur mes tatouages, si elle n'est pas de mon monde, elle ne connaîtra pas la signification des esquisses qui ornent mon corps.

-Nikolaï, aboi Sergeï qu'il entre dans la salle de bain, stoppant ses pas dès qu'il me percute du regard. Ses lèvres s'étirent dans un rictus pervers. Jamais je n'aurais cru que tu te la serais faites aussi vite! ricane mon ami. Je dois te parler! conclut il sans bouger d'un centimètre.

-Mon cher Sergeï, déclare-je en sortant de la douche. Les apparences sont trompeuses, tu ne dois jamais faire une conclusion sans connaître le déroulement de l'histoire! précisé-je en me retournant pour observer la femme empourpré par notre présence. Ce soir je n'ai guère faim! Le plat est loin d'être appétissant. Proclamé-je en tendant ma main pour que Sergeï sorte en premier de ce lieu. Je prends soin de fermer la porte de chambre avant de précéder mon ami dans ma chambre.

-De quoi voulais tu me causer? Convié-je tout en me parant de vêtements propres et frais. Je prends place face à lui sur le fauteuil où quelques minutes plutôt j'ai sodomisé Katalina. Souriant à ce souvenir qui ne passe inaperçue aux yeux de mon hôte, je verse dans les deux verres posés sur la table deux whisky.

-La fille que nous avons kidnappés, Elle s'appelle bien aurore Dumont, c'est une institutrice française en vacances ici, dévoile t'il le regard inquiet. Alexis s'est trompé dans ses recherches, il a mal orthographié le nom que je lui ais communiqué. Elle n'est pas la tueuse que l'on croyait.

-Putain! craché-je en balançant mon verre dans la cheminée. Est-ce qu'il sait dans la merde qu'il me fou! avoué-je les muscles bandés. J'ai torturé une  femme qui me dis la vérité depuis le début. Je vais passer pour quoi? pour un abruti qui ne sait pas gérer!

-Nikolaï, y'a autres choses, cette fille a été adopté l'année de ses six ans par la famille Dumont. ses parents sont décédés il y a deux ans. Relate t'il en portant son verre aux lèvres. Je marche dans ma chambre, tentant de trouver une solution a ce merdier. Elle devait épouser un certain Anton Delvaux, instituteur lui aussi.

-Pourquoi ne se sont ils pas mariés? réclamé je  piqué par la curiosité.

-Il est mort sur la route de l'église, un camion a grillé la priorité. Divulgue mon ami d'une voix peinée en se servant un autre whisky. Mais cette fille cache quelque chose, Alexis est rentré dans toutes les bases de données de France, il a craqué les serveurs des orphelinats et rien n'est trouvable sur elle. Je lui ais ordonné de continuer ses recherches.

-Tu as eu raison, tant que nous ne savons rien de plus sur elle, elle reste ici. déclaré-je en me postant les mains dans les poches devant le cadre de mon paternel. Je reste persuadé que cette fille est loin d'être blanche dans son approche envers moi. J'ai appris à me méfier de ces personnes à qui nous donnerions le bon dieu sans confession, ces personnes sont les plus dangereuses, et actuellement j'ai sous mon toit une âme qui nous attire par la sympathie qui émane d'elle!

Le tatoué, le mafieux russeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant