Chapitre 10

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 Trois jours se sont écoulés depuis que Aurore m'a tout simplement humilié en me laissant croire que je l'intéressais., Sergeï à exprimer sa gratitude à mon égard, par un rire qui venait de ses entrailles. Pour me venger, je l'ai obligé à emmener notre chère invitée à diverses endroits pour qu'elle puisse trouver une robe. Connaissant mon ami, il a dû vraiment devenir fou. Je savoure pleinement mon verre, quand ce dernier fait son entrée dans mon bureau.

-Mlle Dumont à trouvé une robe, la prochaine fois, c'est toi qui t'y colle! me crache Sergeï en se collant au fauteuil.  Comment as-tu pus me, non, nous faire parcourir autant de magasins!

-Je n'ai rien fait mon ami, je me suis douté qu'il serait difficile pour cette jeune femme de trouver une robe convenable dès le premier magasin! argumenté-je en scellant mes mains sur mon bureau. D'ailleurs, tu es convié à cette soirée toi aussi, j'ai pu constater que vous aviez bon nombre de point commun! précisé-je tout en collant mon dos au siège.

-Tu es sérieux ! scande t'il en se levant pour aller se poster devant les fenêtres. Cette jeune fille est une femme bien, elle ne mérite pas ce que tu lui fais!

-Eclaire moi, tes paroles me sont bien mystérieuses! questionné-je en me levant à mon tour pour me poster à ses côtés.

- regarde là,  précise mon ami tout en plaçant ses mains dans les poches de son jean observe la femme que tu vas détruire Nicolaï, ajoute t'il en penchant légèrement sa tête en avant. Cette jeune fille mon ami, est une personne au grand cœur. Elle ne mérite pas que tu te serves d'elle.

-Crois moi Sergeï, aurore est beaucoup plus intelligente que tu ne le pense. Elle jouera qu'un rôle minime dans cette histoire et même si la situation devait empirer, elle me détestera! Je ne vois pas où est le problème! Déclaré-je en observant la jeune femme marchant dans la neige à la recherche de son collier. Ce bijoux qui est actuellement entre mes doigts au fond de ma poche de pantalon.

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Je tourne en rond dans le hall de la maison en attendant que ma partenaire daigne nous rejoindre. Sergei est contre le mur a replacer ses boutons de manchettes quand Aurore se place au dessus des escaliers. Sa beauté est époustouflante, la robe qu'elle a choisit est d'une simplicité qui me bouleverse, la noirceur de sa tenue épouse ses formes qui la rende attirante. sa chevelure dompter dans un chignon, laisse s'extraire des mèches ondulées qui grignotent la peau de ses épaules. Elle descends les marches avec gracieuseté, légèreté. Quand elle arrive à notre hauteur, Sergei la félicite sur sa prestance. Moi, je ne dis rien, je l'observe, ses yeux sont maquillés , ses lèvres sont recouvertes d'un rouge à lèvres très léger. Elle ne ressemble plus à la vieille fille qui pendait au bout d'une corde, elle ressemble à une femme très élégante et désirable. Elle me sourit tendrement, le rouge sur ses joues. Je m'empresse de lui tendre le bras qu'elle saisit en se collant à moi. 

-Mlle Dumont, j'ai quelque chose pour vous! avoué-je en laissant glisser une chaîne de mes doigts.

-Mon collier, s'exclame t'elle, où l'avez vous trouvé?

-Dans ma chambre. Précisé-je calmement en plaçant le bijoux à son cou. Par automatisme, elle pose ses doigts sur le médaillon en fermant les yeux tout en inspirant fortement avant de reprendre mon bras pour avancer.

   Le trajet est long, Sergueï est à l'arrière avec nous ce soir dans la limousine. Aurore discute avec lui durant que je navigue sur le net. Quand elle exprime un rire des plus étrange que j'ai pu entendre de toute ma vie, je relève le visage pour l'observer, sa tête est en arrière, une main placé sur son ventre attire mon regard. Les doigts de mon ami sont posés sur ceux de la jeune femme.  Je racle ma gorge en montrant de mes orbes à mon homme que j'apprécie guère le contact qu'il s'octroie avec elle.

-Nicolaï, j'expliquais à Aurore, la façon dont nous avions étant jeune...

-Je me fou de ce que tu lui expliquais! craché-je sévèrement en lui coupant la parole, les yeux d'Aurore brillent légèrement. L'aurais-je conduite aux pleures. Il me tarde de sortir de cette voiture! soufflé-je.

-Moi aussi! me crache t'elle en ancrant ses orbes aux miennes que je plisse dangereusement. L'air devient irrespirable. appui elle sans jamais cligner des yeux. Elle tente de faire baisser mon regard, elle veut me défier en s'aventurant dans un jeux qui peut devenir dangereux pour elle. Je lui offre un sourire des plus polis, elle plisse ses lèvres d'une façon assez irrégulière. 

 -Eh bien Mlle Dumont, votre vœu va être exaucer, nous sommes arrivés! Déclaré-je sous le regard paniquée d'Aurore quand elle porte ses orbes sur la foule qui attend à l'extérieur. Les journalistes font crépiter leurs flashs, des hommes avec leurs oreillettes tentent de calmer la folie qui envahit le trottoir. Je m'extirpe de la voiture pour la contourner afin de prendre le bras d'Aurore, mais d'un regard sur ma personne, elle glisse son bras à celui de Sergeî en m'offrant un sourire vicieux qui accentue ma colère. Je me ressaisit avant de me faufiler vers le couple qui avance. Aurore maintient le bras de mon ami fermement. Je sais qu'elle est mal à l'aise au milieu de ce monde. J'observe Sergeï entourer sa taille pour la coller à lui en continuant d'avancer. Quand nous franchissons les portes, mes yeux se portent sur Aurore qui ouvre la bouche en grand tout en dévorant du regard les décorations ancestrales qui ornent l'endroit. Machiavéliquement, je me colle à son dos après que Sergeï est retiré sa main pour saluer un homme. Je la sens se raidir à mon contact, mon souffle effleure dangereusement le lobe de son oreille, mes yeux percutent le frisson qui la parcoure, je souris à ma victoire,

-Bienvenue en Russie Aurore! murmuré-je à son oreille avant de déposer un baiser sur son épaule dénudé.

Le tatoué, le mafieux russeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant