Chapitre sans titre 47 (1)

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Deux semaines que j'ai quitté Aurore, j'ai avertit Silas que je serais injoignable et cela fais déjà quatre jours que je n'ai pas de nouvelles d'eux. en ce moment, je suis assis dans un Dodge, le regard fixé sur la devanture d'un magasin abandonné dans les tréfonds de la Russie. La façade est écaillée, la vitrine est défoncée, elle a été calfeutrée par un panneau de bois. 

-Tu es sûr de toi? me questionne Sergeï en armant son arme.

-Je n'ai jamais été aussi sur de toute ma vie! confié-je en me saisissant de mon arme à mon tour. Si je veux offrir une vie calme à Aurore, sans craindre qu'il vienne pour se venger, je n'ai plus le choix que de l'affronter mon ami! ma voix est apaisée, sans trémolo qui pourrait me trahir.

-Tu sais, lance t'il en m'offrant une cigarette que j'accepte avec plaisir, Aurore m'a appelé la veille du départ, annonce t'il en portant son regard sur la rue totalement déserte. Elle a peur Nikolaï, elle sait que tu es partit par rapport à ton rôle dans la mafia! clame t' il alors que je pose ma tête sur le repose tête, j'ai tenté de la rassurer comme je l'ai pu, mais elle est têtue!

-C'est Aurore, dis-je à mon tour, je lui ais promis de revenir, crois moi mon ami, je vais la tenir cette promesse, je serais là pour elle et les jumeaux, et plus jamais je ne la laisserai partir. assure-je en ouvrant ma portière.

 Nous traversons la rue comme deux touristes, je suis en jean et un pull col roulé couvre mon torse, un bombers me sert pour cacher mon holster, mon père n'est pas un enfant de cœur et je sais que là, derrière cette façade pittoresque et délabrée, est le lieu où il se cache et qu'il est près à mener sa guerre contre celui qui veut le descendre. Sergeï me fait signe de passer par derrière, nous longeons la ruelle quand la voix de mon paternel vient caresser mon ouïe, je ferme les orbes un instant, je dois chasser Aurore enceinte de ma mémoire, je dois l'oublier le temps de l'action que je vais mener. Je dois être concentré, totalement libéré de la moindres pensées qui pourraient me nuire et me faire tuer. Je montre de mes mains le chemin à prendre à mon ami, silencieusement, nous prenons place de chaque coté de la porte en bois fissuré de l'arrière du magasin.

  A trois, Sergeï ouvre délicatement la barrière qui me sépare de mon vieux. Je rentre à mon tour quand un coup de feu retentit la pièce obscure où nous nous engouffrons. Je vérifie que mon ami n'est pas touché. Une fois rassuré, je me concentre sur le moindre bruits suspect qui nous entoure, arme à la main, j'avance en visant devant moi, la silhouette de mon paternel me fait face, je me redresse sous les cris de Sergeï dont je ne prête pas attention.

Un coup de feu brise le calme qui régnait , un deuxième coup, mon père s'écroule au sol, je sens un poids se retirer de mes épaules. Tout était trop facile, trop simple à mon goût. Je m'approche de lui, le poussant de mon pied, ses orbes se plongent dans les miens.

-Tu es fier de m'avoir descendu fils? me quémande t'il la bouche couverte de sang. 

-J'aurais dû le faire plutôt! crache-je. Si j'avais pu imaginer une seule seconde la liberté que j'aurais ressentis en t'éliminant, crois moi, tu serais déjà mort! grogne-je les lèvres serrés. Tu vas crever comme tu le mérites comme la merde que tu est! A ces mots, il s'exclame dans un rire glacial.

-Comment vas ma belle-fille? une française je crois, tousse t'il, As tu de ses nouvelles? ricane t'il avant de commencer à s'étouffer par son sang, je le saisis par le col de son pull pour le redresser.

-Qu'as tu fait? hurle-je en le secouant avant de me tourner vers Sergeï qui comprends ma demande, je le vois courir à l'extérieur. Si tu as osé la toucher,

Le tatoué, le mafieux russeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant