『 LVIII ➳ J'avais peur des autres 』

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SLC ! 💗

La fin est lourde !

𝔹𝕠𝕟𝕟𝕖 𝕝𝕖𝕔𝕥𝕦𝕣𝕖

PDV HOPE

— Ta chambre est... simple, étudie Genesis avec une pointe de déception.

M'asseyant sur le lit, je soupire en me frottant le visage. La psychiatre commence à parler mais mon esprit dérive vers autre chose, je ne l'écoute déjà plus. Ouvrant les yeux, mon regard est attiré vers ces collants presque opaques. Je n'ai jamais porté quelque chose de si transparent, et même si je ne devrais pas m'en soucier, je regrette désormais de les avoir mis.

   Tandis que Genesis fait une étude sur la couleur des murs, j'ouvre discrètement mon armoire et fouille pour trouver un jean.

   — Je peux savoir ce que tu fous ? surgit la voix de Darec derrière moi.

   Automatiquement, je sursaute et me tourne précipitamment vers l'ombre.

   — Euh... je cherche juste un pantalon.

   L'homme fronce des sourcils, me montrant bien son énervement.

   — Je t'interdis de te changer, tu es très bien comme ça.

   — Mais mes cica—

   — Font parties de toi, me coupe-t-il. Tu dois t'accepter comme tu es car plus tu t'aimes, plus on t'aimera. N'aie pas peur, tu n'es pas moche Hope, continue Darec en me frottant gentiment la tête.

   — Voilà de belles paroles, intervient Genesis beaucoup plus sérieuse qu'il y a une minute.

   Doucement, la fille décale l'ombre qui grogne presque à côté pour venir poser ses mains sur mes deux épaules, face à moi.

   — Le mec bizarre à raison, moi je te trouve canon dans cette robe.

   N'aimant pas les compliments, je les remercie d'un chuchotement en triturant mes doigts.

   — N'écoute pas ce qu'Haden a dit, à l'heure qu'il est il doit sûrement se faire gronder très fort par les autres. Donc tout va bien ok ?

   — Oui.

   Finalement, Darec s'assoit dans un coin de la pièce et nous laisse parler, Genesis et moi.

   — Tu sais, les détails me sautent vite aux yeux. Et tes vêtements assortis à ceux de Mather ne m'ont pas échappé, taquine mon amie.

   — Il n'y a rien du tout je te préviens, mes joues chauffent.

   — Mais oui, à d'autres ! Je me souviens très bien que c'était lui qui t'avait déposé au centre commercial la dernière fois.

   — Dans tous les cas, je reprends plus sérieuse, Mather et moi, c'est impossible.

   Regardant par la fenêtre, la nostalgie me gagne.

   — Et pourquoi ? demande gentiment et plus doucement Genesis.

   — Car quiconque m'aime est destiné à une fin tragique.

   Ma remarque fait lever la tête de Darec qui me regarde désormais interloqué. Je le vois en train d'essayer de me déchiffrer comme il le fait souvent.

   — C'est... déjà arrivé ?

   — Oui, deux fois.

Il y a eu Argos et...

Golden GalaxyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant