Golden Galaxy

『 LXIII ➳ Des ombres brillent 』

SLC ! 💗

comme prévu !
attention à vos petits cœurs sur la fin...

𝔹𝕠𝕟𝕟𝕖 𝕝𝕖𝕔𝕥𝕦𝕣𝕖

PDV HOPE

   Finalement, je brise le silence lorsque nous ne sommes plus que tous les deux.

— Que faisais-tu là ?

Se tournant vers moi, l'homme baisse la tête pour me regarder.

— Nous ne sommes pas n'importe qui, nous entendons tout, voyons tout, on ne peut rien nous cacher, surtout pas une fuite en pleine nuit.

— Nous ? De quoi tu—

   Au même moment, des silhouettes arrivent vers nous que je reconnais directement. Rafael, Blade et Darec sortent de la forêt pour venir à notre rencontre. Sous le choque, je recule de quelques pas.

— Mais que faites-vous tous ici au milieu de la nuit ? chuchoté-je comme une bêtise.

Les quatre garçons semblent étrangement sereins.

— On s'en fiche, l'important est que maintenant, tu fais partie des nôtres Hope, sourit Rafael en m'ébouriffant les cheveux.

Je ne comprends plus rien...

— Vous m'avez suivi ? m'offusqué-je en réalisant.

— Nous étions bien obligés, assure Blade, détendu.

— Mais pourquoi n'êtes-vous pas intervenus avant alors ?

Même si j'ai presque réussi à régler cette situation seule, j'ai du mal à réaliser que ces quatre psychopathes m'observaient pendant qu'on m'envoyait contre un arbre.

— Tu n'avais pas besoin de nous, explique Haden.

— Et Mather nous a dit que tu n'étais pas une petite poupée à protéger, tu devais te débrouiller seule, explique Darec avec un sourire.

Calmée, je soupire en laissant l'adrénaline redescendre totalement.

— Rentrons maintenant.

En cinq minutes, nous sommes tous les cinq dans le salon et Haden allume la lumière. Regardant l'horloge, j'y vois affiché quatre-heures-et-demi. Sans me poser de questions, je me dirige vers les escaliers. Mais au même moment, une douleur fulgurante me fait grogner et tomber à genoux. Directement, j'entends Darec crier mon nom.

   — Rafael, va chercher la trousse de secours dans la cuisine, ordonne Blade en venant vers moi.

   D'un automatisme, ma main se pose sur la source de la douleur : la cuisse. Baissant la tête, je remarque que mon pyjama a viré au rouge de ce côté, du sang. Ne l'ayant pas remarqué avant, la prise de conscience fait mal et manque de me mettre à terre.

   Toute cette hémoglobine me rend malade et lorsque je tourne de l'œil, des bras fort et puissant me décollent du sol pour me déposer sur le canapé. Comme la tête me tourne, je ne réagis pas et me laisse porter telle une poupée désarticulée.

   — Reste éveillée d'accord ? demande gentiment Haden en s'agenouillant devant moi.

   Enfin assise, je regarde le garçon se décaler pour laisser de la place à Blade qui examine mon pantalon.

   — Pourquoi ? je murmure à bout de forces.

   — Disons que je t'ai mal jugé, explique le colosse presque gêné.