『 LXXV ➳ Doux sanglots silencieux 』

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SLC !

je suis vivante et je vous aime sorry pardonnez moi mon retard...

relisez peut être la fin du dernier chapitre ^^

𝔹𝕠𝕟𝕟𝕖 𝕝𝕖𝕔𝕥𝕦𝕣𝕖

PDV HOPE

Je ne comprends plus rien à cette situation. Ces derniers jours ont été un réel fiasco, si bien que désormais, mon cerveau est en surchauffe totale.

— Tu veux en parler ? propose Darec avec douceur de l'autre côté du rideau de douche.

Après quelques secondes, je coupe l'eau et attrape la serviette posée juste à côté.

— Il n'y a pas grand chose à dire, j'explique en me frottant le corps jusqu'à faire rougir ma peau.

L'odeur du sang ne me quitte pas. Même après une douche imposée par mon ami, j'ai toujours autant l'impression d'être retournée en arrière, à l'époque où la vue d'hémoglobine était mon quotidien.
   J'enfile une culotte et un sweat-shirt noir avant de sortir de la douche. L'ombre assise sur la machine à laver tourne la tête dans ma direction, l'air grave.

   — Je suis fier de toi, reprend-il, pour tout à l'heure.

   Même si je sais que l'homme fait référence à ma déclaration, les premières images me venant en tête sont celles de Mather, les mains autour de moi et les lèvres sur les miennes. En voyant le sourire taquin de Darec, il doit intercepter mes pensées. Il ne fait cependant aucune remarque et me tend le jogging à côté de lui que j'enfile sans aucune pudeur.

   — On devrait y retourner, proposé-je en ouvrant la porte de la salle de bain, il faut nettoyer l'entrée et comprendre ce qu'il s'est passé pour que Caden finisse dans cet état.

   — Attends, m'arrête l'ombre en posant une main sur mon épaule lorsque je lui tourne le dos, tu ne veux pas souffler un peu ? Tu trembles depuis que Blade est monté.

Je baisse automatiquement le regard sur ma main, posée sur la poignée de porte. En effet, je n'avais même pas remarqué les tremblements faisant bouger l'objet que je tiens. Je ferme les yeux, inspire un grand bol d'air, tentant de détendre mon corps et calmer mon cœur.

— C'est rien, j'affirme pour nous deux en me frottant la peau instinctivement.

   — Arrête Hope, se fâche Darec en attrapant mes doigts pour qu'ils cessent de me malmener. Qu'est-ce que tu vois sur ta main que je ne vois pas ?

   Je me crispe, en proie à trop d'émotions contradictoires. Une sueur froide parcourt ma colonne vertébrale et la nausée me laboure l'estomac. Même si l'ombre s'aperçoit tout de suite de mon malaise, j'ouvre brusquement la porte avant de le laisser commenter. J'entends sa voix m'appeler mais ne me retourne pas et descends rapidement les escaliers jusqu'au salon.

   Dès que j'arrive, ma nuque picote et je sens le regard de Mather sur moi. Lorsque je le vois, les battements effrénés de mon cœur se calment directement et je m'apaise sans aucun effort. Voilà ce que cet homme me fait, il m'envoûte presque.

   Désormais plus sereine, je détourne les yeux lorsque notre échange s'éternise et analyse la situation. Mes quatre colocataires sont sur les canapés, Darec n'est plus là, comme aucune des ombres d'ailleurs. Nous sommes de nouveau tous les cinq, comme il y a quelques mois. Il n'y a plus aucune trace de sang sur le sol, les événements de tout à l'heure semblent presque ne jamais s'être passés.

Golden GalaxyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant