『 XXX ➳ Elle peut si bien le faire seule 』

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SLC ! ❤️

Ça y est, nous voici au chapitre 30.
Je ne sais pas vraiment combien je vais en faire mais j'avoue que ce nombre me fait quelque chose.
Dans toutes les histoires que j'ai pu écrire, j'étais déjà incroyablement lassée à partir du 25 et pourtant, j'ai encore tellement d'idées mtn !

bref, je vous laisse sur le chapitre, merci de me lire et de me faire vivre un véritable rêve !

B⃟o⃟n⃟n⃟e⃟ l⃟e⃟c⃟t⃟u⃟r⃟e⃟

PDV HOPE

   Dès que l'horloge indique neuf heures, je n'ai besoin de rien dire car Darec arrive de lui-même, l'air incroyablement enthousiaste de jouer le chauffeur privé. Depuis le départ de son ami, le garçon a disparu en m'ordonnant d'être prête pour cette heure. Chose faite malgré réticence. Après tout, c'est lui qui me suit aujourd'hui.

   Habillé intégralement de noir, l'homme me dépassant de deux têtes sort sans m'attendre par la porte d'entrée. Je m'empresse de le suivre sans rechigner. Une moto est là, posée sur la pelouse que les garçons entretiennent autour de la maison. Sans me prêter attention, Darec prend deux casques du coffre et m'en tend un. Cette action semble lui coûter un bras en vu de la tête qu'il affiche en pensant à ma sécurité. Bon, au moins j'ai bien saisi le message : il ne m'aime pas.

— On va d'abord au café, signale l'homme en montant sur le deux-roues.

   Sans répondre, je me contente de prendre place derrière lui. Malgré le stress, je tente de ne rien montrer et pose le casque sur ma tête. Une fois équipée, je m'assoie à mon tour sur la selle confortable du véhicule. Pas très sereine d'être seule avec cet inconnu, je me rassure comme je peux en me disant que si Mather le connaît, il n'y a pas de soucis à se faire.

   Ne sachant pas où poser les mains, je leur trouve une place discrète en attrapant le siège aux deux extrémités de mes cuisses. Il ne faut pas plus d'une seconde à Darec pour démarrer et quitter le domaine en fanfare.

   Je me tiens comme je peux pour ne pas tomber mais cette tâche est particulièrement difficile dans la forêt. En effet, une multitude de pierres, cailloux, branches, font sauter la moto au fur et à mesure de notre avancée vers la sortie. Je sursaute à chaque secousse et mon corps s'est déjà cogné plus d'une fois au dur dos de Darec. Ce dernier qui lui, ne semble pas dérangé le moins du monde par ce chemin chaotique. Il ne quitte jamais le siège comme moi et je crois même l'avoir vu lâcher une main quelques secondes pour regarder son portable. Très rassurant.

   N'empêche, je tiens bon jusqu'à l'arrivée sur la route quelques minutes plus tard. Le vent pourrait fouetter mon visage comme dans les films mais ici, un casque fermé m'empêche de ressentir le moindre souffle. La route se passe relativement rapidement. Darec n'est pas très prudent mais pourtant, je sais d'avance que jamais nous n'aurons d'accident. Il semble tout analyser en moins d'une seconde, il pourrait voir arriver le danger avant même que celui-ci ne soit déclenché.

   Ainsi, c'est après trente petites minutes que nous arrivons devant un petit restau-bar. Darec se gare devant et descend immédiatement. Moi, j'observe les rues désertes de mon ancienne ville. C'est drôle, je suis née ici et y ai vécu toute ma vie. Pourtant, à part quelques sorties au parc avec Argos ou Kerry, je ne connais pas ses quartiers. Je ne saurais pas me repérer si on me laisse dans une rue à quelques mètres derrière mon lycée. Je ne sais rien d'ici.

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