『 LXV ➳ Froid, Peur et Solitude 』

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SLC ! 💕

encore une fois, ce chapitre fait le double de d'habitude. Pourquoi ? car je n'ai pas souhaité l'anniv de ma fidèle amie depuis euhhh le début de ce ptn de livre ?
angelina_rstr je te souhaite un super anniv avec beaucoup de mois de retard. C'était le 16 décembre mais je regrette d'avoir rien fait...

profite de ce chapitre horrible mdrrr désolée les gars mais vous allez me tuer...

bonne chance et on s'accroche

𝔹𝕠𝕟𝕟𝕖 𝕝𝕖𝕔𝕥𝕦𝕣𝕖

PDV HOPE

Le froid, c'est toujours cette sensation qui parvient à tétaniser quelqu'un. On peut en mourir, lorsque les muscles se pétrifient et que le cerveau gèle. À ce moment là, on n'entend plus rien. Le silence est si profond qu'un instant, il est possible d'entendre son cœur battre. Avant qu'il ne s'arrête pour de bon.

La peur, je peux presque la placer à égal niveau. Elle nous tord les tripes, coupe le souffle, fait trembler nos muscles. Toute sensation est décuplée et le mal est à présent partout.

Et puis, il y a la solitude. Elle, c'est la pire. Lorsque qu'elle nous prend, elle ne lâche plus. Comme un python s'enroulant autour de notre cou, serrant de plus en plus fort jusqu'à prendre notre souffle. Elle presse le cœur et noue notre gorge, empêchant de parler. Autour de nous, ce n'est qu'une vaste étendue obscure de douleur. Tout ressort, rien ne disparaît.

Il y a beaucoup de choses à dire sur les gens. Comment en un regard, il est possible de voir quel sentiment ils ont déjà vécu. Quelle sensation fait battre leur cœur en ce moment et qu'est ce qui les retient en vie.

Parfois, j'oublie presque que certains vivent. Dans mon cas, j'ai toujours dû survivre alors forcément, aimer ce monde n'était pas censé être une proposition.

Et pourtant, je crois qu'en ce moment, le python commence à se desserrer doucement. Il commence à laisser passer un filet d'air dans mes poumons et étrangement, respirer ne m'a jamais semblé si normal. Est-ce le souffle de la liberté ?

Est-ce donc ça, de vivre ?

Soufflant, je rebouche mon stylo en retournant la feuille toute colorée de mes textes. Encore une qui terminera sûrement à la poubelle tout à l'heure.

Quittant ma chaise de bureau, je tourne la tête vers mon réveil pour regarder l'heure : dix heures trente-six. Après avoir changé mon bandage, je prends une seconde devant le miroir avant de m'habiller.

— Quel connard, soufflé-je en me penchant en avant pour regarder mon cou.

Ce dernier est violet, couvert de traces de doigts. On dirait que quelqu'un s'est mis de la peinture sur les mains avant de venir m'étrangler. C'est immonde.

Je soupire en fouillant dans mon armoire, avide d'un col roulé ou n'importe quoi pouvant cacher cette horreur. La tête dans les vêtements, j'entends un bruit de porte derrière moi, me faisant sursauter pour me retourner au quart de tour.

— Darec ! crié-je. Tu pourrais frapper avant d'entrer.

En petite culotte devant lui, l'homme ne semble pas en avoir quelque chose à faire et vient s'asseoir sur mon lit, comme à son habitude.

Golden GalaxyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant