『 LIX ➳ Révélations dans le froid hivernal 』

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SLC ! 💗

Avant de lire, vous devez savoir que ce chapitre contient énormément de révélations. On apprend beaucoup de choses que vous cherchiez depuis le début. Je compte sur vous pour me donner vos réactions, que ce soit en fin de chapitre ou pendant. Ça compte énormément pour moi.

VOUS ÊTES PAS PRÊTS LES GARS

𝔹𝕠𝕟𝕟𝕖 𝕝𝕖𝕔𝕥𝕦𝕣𝕖

PDV HOPE

   Les souvenirs m'assaillent, les picotements dans tout mon corps me donnent la sensation familière d'être en proie à un malaise. Mon téléphone tombe au sol lorsque mes mains commencent à trembler.

Prête à m'écrouler, un nouveau message fait vibrer l'appareil. Le ramassant avec difficulté, je remarque une grosse fêlure sur le côté droit. N'y prêtant pas d'importance, je le déverrouille rapidement : même numéro inconnu.

« Je te vois. »

   Même si je devrais être terrassée par la peur, quelque chose d'autre monte en moi, la rage.

   Ouvrant la porte de ma chambre, je remarque que tout le couloir est plongé dans le noir. Marchant doucement et sans bruit, je descends dans le salon vide et froid en tentant de m'éclairer avec ma lampe torche du téléphone.

   J'ai toujours fui. Désormais, je dois leur faire face.

   Vérifiant qu'il n'y est personne, je chausse rapidement mes baskets sans même prendre le temps de mettre un manteau. L'idée d'emprunter un couteau dans la cuisine me traverse, que j'écoute discrètement.

Cinq minutes plus tard, le froid de novembre m'assaille, glaçant mes membres. Néanmoins, je sers les dents et marche droit vers la forêt. Seule la lumière de la lune me guide, rendant ma vision floue et imprécise.

Au même moment, mon téléphone sonne, me faisant sursauter mais l'attraper pour répondre tout de suite.

— Ce n'est pas prudent de sortir seule, Golden Galaxy, annonce une voix sèche que je n'ai pas entendu depuis le centre commercial il y a des mois.

— Sors de ta cachette Ramiro, viens en face de moi si tu l'oses ! m'énervé-je en haussant le ton, des oiseaux s'envolent d'un arbre.

À l'autre bout du fil, le rire sordide du garçon fait rater plusieurs battements à mon cœur.

— Patience, le final n'est pas encore arrivé. Pour l'instant, tu dois savoir qu'on vous observe. Tes chers colocataires et toi.

— Écoute moi bien, je sers les poings, tu peux essayer de me tuer si tu veux, on réglera ça tous les deux. Mais je t'interdis de mêler mes colocataires là dedans. Cette histoire, c'est entre toi et moi, compris ?

Silence.

— Est-ce que c'est compris putain ? crié-je.

De nouveau un silence, puis quelques secondes plus tard :

— Retourne toi.

Comprenant le danger, mon corps ne prend qu'une seconde à s'exécuter. Face à moi, une silhouette dont le visage est impossible à voir avec la noirceur de la nuit. Mais je n'ai pas besoin de la voir, je sais déjà qui se tient ici.

— Tu te montres enfin, affirmé-je d'un ton sarcastique.

— Ce n'est pas moi qui me cache sans cesse.

Golden GalaxyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant