Chapitre 27

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Je me réveille et pour une fois pas un sursaut, non... juste triste, mélancolique et pour une raison que j'ignore mon cœur me fait mal. Lui, était le seul a s'inquiété pour moi, le seul à me sourire quand j'étais enfant. J'aurais aimé être encore primordial pour pouvoir ne serait-ce pour le revoir et lui dire : « Je suis avec vous » ou « J'ai confiance ne vous » ou encore les trois mots qu'il attendait de la bouche de mère. Je me lève et m'habille rapidement et alors que je mets ma robe, je vois dans la miroir que je pleure d'un œil. Intrigué, je m'arrête et regarde le miroir, ne comprenant pas pourquoi et comment. J'essuie cette larme et me dit que c'est surement mon subconscient qui essaye de me dire quelque chose sur cette homme.

Je m'habille élégamment, cette (Ton prénom) a de nombreux vêtement mais elle ne les utilisait jamais voulant les mettre pour les invitations qu'elle recevrait ou lorsqu'elle sait que son père serait au manoir. Cependant dans tout les cas, la belle-mère et la belle-sœur fessaient de leurs mieux pour rendre malade ce corps, l'obligeant à rester au lit. Quand je finis de me préparer, je me regarde de nouveau dans le miroir et waouh... je ne pensais pas être si belle, on dirait une poupée... Un teint (couleur), des grands yeux (couleur) et des cheveux (long/court) de couleur (couleur choisis). Je suis sûr que si je m'assois dans un tas de poupée en porcelaine, on ne me retrouverait pas... c'est un peu glauque mais c'est vrai que je ne ressemble pas à une humaine normale car je suis très expressive.

Je suis sortie de mes pensés quand on toque à la porte, je me retourne pour voir « père » et aussi mécanique que se soit, je le salue et pour appuie le fait que je le vois comme un étranger je dis :

- Bonjours, votre Grâce.

Dis-je en attrapant les coins de ma robe et en le saluant, quand je relève la tête, je le regarde comme il me regarde. Soit sans aucune appréciation d'être devant lui, autrement dit avec un regard épuiser et lassé de le voir. Il me dit qu'il doit aller à la capitale et que je vais l'accompagner, j'hoche la tête et le suis. Mon regard ne croise pas ceux de la belle-mère et de la belle-sœur qui s'énerve prétextant que c'est elle qui l'accompagne toujours. Il souffle et dit qu'elle peut venir aussi. J'étouffe dans la calèche, père et elle sont côte à côte et moi je suis devant eux. Je souffle et me contente de regarder dehors, si seulement je pouvais sauter de cette calèche et m'enfuir le plus loin possible...

Nous arrivons rapidement à la capitale et que fut mon bonheur de croiser Abraham qui est la lui aussi. Père fait descendre ma grande sœur et moi, je décide d'être aider par le chevalier que je remercie avec un sourire. La chose qui possède une partie de mon ADN colle père lui suppliant de faire les magasins et les marchant que nous rencontrerons. L'homme ne dit rien et me regarde, je ne dis rien et me contente de les suivre. Les deux, se promènent s'arrêtant un peu tout le temps mais pour une raison que j'ignore, la moitié... non toute la population me regarde. Je n'y prête pas attention et me contente de souffler mais en regardant discrètement les objets. Ma très chère sœur, s'accroche à tout ce qui brille ce qui me déprime un peu et cela fait ricaner le chevalier avec nous.

Je souffle et regarde le soleil, serons-nous en pleine canicule ? Abraham, le remarque et s'en va un peu devant moi pour s'approcher de père. Il lui dit quelque chose et celui-ci me regarde avant de continuer vers un magasin. Plusieurs robes sont exposées dans la vitrine et elles sont tous froufrou, trop voyant... mouais tout ceux que je ne porterais jamais. Je souffle et m'assois sur un des canapés de la boutique, regardant ma sœur sortir avec une robe différente à chaque fois. Une des jeunes femmes qui travaille là, m'apporte de l'eau et je l'a remercie avec un sourire. Elle rougit et me sourit timidement, elle est adorable puis elle me demande comment je fais pour vivre avec (Ton prénom). Je ne comprends pas et lui dis amusé :

- Comment voulez-vous vivre avec vous-même ? Vous avez de drôle de question parfois.

- Quoi ? Attendez-vous êtes ...

- (Ton nom de famille), (Ton prénom), ravis de faire votre connaissance.

La jeune femme, sursaute puis me demande qui est la fille qui n'arrête pas de sortir de la cabine, mon sourire se crispe et lui dis que c'est ma belle-sœur. Elle ne semble pas me croire sans quand Abraham demande si je vais bien :

- Est-ce que cette femme vous insupporte dame (Ton prénom) ?

- Non...Non, elle pensait juste que ma sœur était moi, c'est tout.

Dis-je un peu déprimée et dépité pour qu'on me confond avec « ça » puis elle m'apprend que ma chère sœur lorsqu'elle venait à la capital, se fait passer pour moi tout en fessant les actions les plus disgracieux, honteux, et achetant tout ce que brille et chère... Je baisse la tête honteuse de la réputation qu'elle m'a fait, je me lève en panique et me baisse devant la femme lui disant.

- Je souhaiterais que vous acceptez mes excuses, de la part de ma sœur et de toute la famille (Ton nom de famille).

Elle panique tout comme le chevalier mais obstiner comme je suis et lui attrape sa main lui disant que je m'en veux de ne pas savoir ce qu'elle a fait. Abraham, me dit que je ne pouvais pas savoir puisque j'ai une santé fragile, je cherche mes mots alors que je dis que j'ai réussis à faire ce que je voulais. Les autres qui travaillent avec elle nous regardent et nous ont entendu, que je suis (Ton prénom) que je ne sors presque jamais car je suis souvent malade et que la chose qui à une partie de mon ADN fait circuler dans le dos de sa sœur malade.

Le primordiale de l'empereurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant