Le primordiale de l'empereur

Chapitre 19

J'atterris devant le lac de la première fois où je suis apparue ici, je tombe à quatre patte de mon portail et crache du sang. Putain je crois que je dois me dépêcher de récupérer ces lanternes ! Je continue de cracher du sang puis je me lève en titubant puis me jette à l'eau. Ma tête me semble lourde et je continue de m'enfoncer dans ce lac sombre comme ma vie. Sa surface et bleu pale qu'on a l'impression de voir le fond alors qu'en faite, il est très sombre. Finalement c'est comme moi, j'ai l'air gentille, adorable et stupide en surface mais à l'intérieur, je suis celle qui à tout vu et surtout celle qui survie toujours.

Alors que je regarde la surface qui ressemble à une lumière au loin, j'atteins le fond et je m'allonge en me recroquevillant sur moi même. Je commence à m'endormir et pour une raison que j'ignore une bulle se forme autour de moi. Une bulle remplie d'air et je me rends compte que je peux de nouveau respirer. Cependant c'est pas qui va n'empêcher de dormir pour toujours, je ferme lentement les yeux et cherche ce sommeil tant convoité. Je ne vis pas de cauchemar, non mais une pièce sans limite noir. Je ne vois même pas mes pieds ou mes mains et je me laisse tomber sur mes genoux puis pleure.

Je pleure car je sais que je suis méchante, je sais qu'il m'aime pourtant je l'utilise. Mais je pleure surtout car ça me rend triste de savoir qu'il va m'oublier quand je vais mourir. C'est pour ça que je ne veux pas m'attacher à lui, si je le fais mais que quand je me réincarne, il aime quelqu'un autre... je ne le supporterais pas ! Mon cœur froid et vide a commencé à apprécier la vie garce à lui mais s'il m'oublie ! S'il ne m'aime plus ? Que vais-je devenir ?

Je continue de pleure sans m'arrêter puis je remarque quelque chose... quelqu'un m'observe. Assise sur mes genoux, je cache mon visage dans mes mains et continue de sangloter. Je vais surement pitié ! Quand est-ce que je vais comprendre ? L'amour n'est pas pour moi ! Je semble froide et sans cœur mais c'est juste une barrière pour la fille traumatisée qui se trouve derrière ! Je vous en supplie que quelqu'un m'ôte la vie ! Que quelqu'un m'ôte cette douleur que je ressens depuis l'enfance !

- Aidez-moi... s'il vous plait.

Ma voix cassé montre bien l'état dans lequel je suis et ce bruit que j'entends depuis le début, « Crack, Crack... » qui ne cesse de se répéter ! Alors que j'essaie de contenir mes larmes, une voix me sors de ma bulle.

- La souffrance que tu possèdes et si grande (Ton prénom). Si tu continues comme ça ton âme risque de se briser plus vite. Tu risques de mourir plus vite et je ne pense pas que tu souhaites cela, n'est-ce pas (Ton prénom) ?

Je lève ma tête vers la personne et lui crie dessus :

- Je sais ! JE SAIS ! Je souhaite juste continuer cette vie ! JUSTE ...juste continuer à être apprécier par quelqu'un... qu'on me considère comme quelqu'un... et pas comme Pino.

Dis-je alors que mes larmes coulent le long de mon visage. Le démon devant moi, je frotte le menton puis me dit qu'il a une idée. Il me dit qu'on va tester l'amour du squelette, il me regarde et claque des doigts. Je suis dans une pièce que je connais trop bien, la couloir de mes sombres rêves et j'ai retrouvé ma taille d'enfant. Vulgrim n'est plus là et je continue à pleuré en suppliant de ne pas me laisser seule. Je ne sais pas combien de temps je pleure mais j'entends des pas lents comme hésitant.

- Qu'est-ce que t'a.

Je lève lentement ma tête vers la personne qui possède une petite grave et mes yeux s'écarquillent, c'est Nightmare et il est sous sa forme avec matière noir, les mains dans les poches mais adulte vers 16 voire 17 ans. Je rapproche mes jambes de mon torse et lui dis d'une petite voix, tête baissé.

- Je veux juste ne plus devoir y aller.

Il semble surpris et répète mes deux derniers mots puis s'accroupie vers moi. Il me regarde de ses yeux violets perdus puis on entend une voix féminie qui provient de le porte entre-ouverte derrière moi, hurlé :

- (Ton prénom) !

Le voix provient de derrière moi et celle-ci me fait encore plus trembler, Nightmare se lève et regarde derrière moi mais j'attrape sa jambe, la plus proche de moi et lui dis que je ne veux pas y aller. Nightmare tourne la tête vers moi mais regarde ensuite d'où provient la voix quand celle-ci reparle.

- (Ton prénom) ! Ou est-ce que tu es ? PINOCCHIO !

Je sursaute au dernier nom qu'elle mentionne et je murmure que le temps n'est pas encore arrivé. Pour une raison que j'ignore, il comprend quelque chose puis il me regarde et m'appelle « Horlogia ? ». Je recommence à pleurer et il pose ses mains sur mes épaules pour m'obliger à le regarder, il semble essayer de savoir qui je suis mais je continue à pleurer. Mes yeux (couleur des yeux) s'embrument et lui dit finalement :

- Pinocchio, souhaite juste couper ses fils qui le font jouer la comédie. Elle veut juste être libre.

Les orbites du squelettes rétrécirent et répète mon prénom « (Ton prénom) » puis il me prend dans ses bras me disant qu'il sait désormais mon nom. Cependant entendant une nouvelle fois la voix de la femme, Nightmare claque des doigts pour faire fermer la porte avec une tentacule noir. Je m'extrique de son emprise pour regarde la porte fermer auquel on entend la voix de la femme continuer à hurler :

- (Ton prénom) ! Comment oses-tu ? Ouvre cette porte immédiatement ! Pinocchio ! je t'ordonne d'ouvrir cette porte ! PINOCCHIO ! (TON PRENOM) !

Je regarde la porte trembler tandis que Nightmare se trouve derrière moi et pose une main sur ma tête.

- Je n'avais pas remarqué l'état de ton âme et surtout tes sentiments négatifs. Je ferais attention de l'état de ma femme, la prochaine fois.

Alors que je m'approche de la porte, je m'arrête et me retourne vers lui en répétant « ma femme ? ». Celui-ci ricane et s'approche de moi avec un sourire stupide sur le visage et les mains toujours dans les poches. Il se penche vers moi et me dit doucement :

- J'ai réussi ! J'ai négocié avec mon frère pour t'épouser. N'est-ce pas merveilleux ? Je serais bientôt ton mari donc tu sais ce que cela signifie pour toi.

J'hoche lentement ma tête et il me regarde intensément...est-ce qu'il est déçu de ma véritable apparence ? Je n'ose pas le regarder et écoute la porte être tambouriner puis voyant qu'un silence s'était installé, je lève mes yeux (couleur des yeux) fatigués vers lui qui me regarde intensément. Il me maintient le menton pour que je le regarde et je vois bien son regarde de fou... non... son regard de tyran, revenir. Je crois avoir lu quelque part un terme du nom de yandere. Le terme yandere caractérise une personnalité docile, tendre et conciliante qui en fait se trouve être désaxée voire psychotique, serait-il un yandere ? Quoique sa personnalité de tyran peut déjà avoir l'option yandere ? Je voulais lui demande de me lâcher mais il me dit, tout en caressant mes lèvres.

- Comment est-ce possible d'être si adorable ? Même sous la forme d'une enfant, t'es à croquée. Je suis sûr que tu seras une ravissante femme. Ma femme.

J'écarquille les yeux et alors qu'il continue de regarder mes lèvres, elles s'étirent pour former un sourire provocatrice et fou. Je m'extirpe de son emprise et colle mon dos vers la porte, pose ma main sur la poignet et lui dis avec un sourire fou :

- On verra qui de nous deux est le plus fou !

Puis j'ouvre la porte et je jette en arrière dedans, je le vois une dernière fois. Il semble surpris et je vois ses tentacules essayer de me rattraper mais la porte se referme derrière moi.