Le primordiale de l'empereur

Chapitre 38

***

-Pensez-vous que père m'aime ?

Dis-je innocemment quand j'avais quatre ans, observant cette homme joué avec ma belle-sœur dans la neige alors que j'étais coincés dans ma chambre à cause de ma santé fragile. L'homme au cheveux blanc/gris posa un main sur ma tête disant avec un grand sourire.

- Mais oui, mademoiselle. Quel père n'aimerais pas son enfant ?

Ne voyant aucune réponse de ma part, il retira sa main de ma tête et se gratta les cheveux puis me dit de ses yeux bleu.

- Arg, bon je ne suis pas censé vous le dire mais vous savez que votre père s'inquiète pour vous ?

- C'est vrai ?!

Dis-je relevant la tête de la fenêtre avec un sourire innocent.

Il semblait surpris de ma réponse mais il du continuer son mensonge disant que le monstre qui hante mes nuits avait peur de ne pas me revoir ou quelque chose comme ça. Désormais, je comprends que tu avais dit ça pour me donner espoir en lui et je ne t'en veux pas Abraham. Non au contraire, je te remercie d'avoir été là pour moi et de m'avoir fait sourire. Toi ainsi que Roukia, qui ma élevé comme sa propre fille, qui m'a souri en plein hiver et qui venait en douce quand je faisais des cauchemars ou quand je pleurais. Merci à vous deux.

***

Je souffle finissant de marquer mes derniers regrets, je ferme mon carnet et regarde le feu bruler. Il ne fera jamais beau ici tout comme dans mon cœur, pense-je. Depuis six ans, je ne prononçais plus de mots seulement pour prier pour eux et de simple soupir qui était des « oui » ou des « non ». Je ne croyais pas en Dieu puisque je ne viens pas de ce monde mais s'il existe vraiment autant prier pour leurs âmes, en espérant que ce dieu là soit impartial et juste. Sachant reconnaitre, un vrai coupable d'un faux. Perdue comme toujours dans mes pensées, on toque à la porte et je pose ma plume tandis qu'on ouvre la porte.

Aussi étant que c'est , voila le dieu de la mort en personne. Je ne le regarde pas plus longtemps et regarde de nouveau la neige tomber comme toujours, il s'approche de moi hésitant puis me dit :

- Tu étais là, ce jour-là ? Lors de leurs exécutions, n'est-ce pas ?

Je ne tourne pas la tête et l'écoute d'une oreille, les cries de la foules et leurs dernière volontés m'hante toujours. Reaper souffle puis se place devant moi, il me dit que Genos la prévenue de ce que je lui ai dit puis pour une raison que j'ignore, je suis figé et je le regarde. Reaper, me montre un cœur au contour vert mais dont l'intérieur est vide. Il me dit que c'est mon âme et qu'elle n'est pas en bonne état ce qui donnera un mauvais sourire. Le surprenant, je sors de sa prise et me penche sur ma chaise tout en lui disant :

- Qu'est-ce qui n'est pas en mauvais états chez moi, de toute façon ?

Alors que je regarde le plafond, je dis inconsciemment que l'enfer et les cieux vont massacrer ce monde. Tiens étrangement même moi ne sais pas de quoi je parle, tch j'ai dû perdre la tête à m'auto muter. Je souffle puis baisse la tête vers le dieu qui semble réfléchir puis me dira que nous devons y aller, je refuse invoquant le « délocalisation de l'ange » et amusé le dieu de la mort me dira que cela ne s'implique pas à un dieu. Je râle mais voyant les sœurs hocher la tête près de la porte. Je me lève et le suis, il me demandera si je veux me changer et je lui dirais que je suis bien avec ma robe de type sirène beige trainant un peu au sol.

Il est vrai que c'est étrange pour une noble de ne pas porter de bijou ou de vêtement de luxe alors je comprends le sens de sa question. Je sort lentement de la pièce suivant le dieu de la mort et les gens me regarde le suivre disant que c'est dommage que le dieu de la mort « enlève » l'ange du monastère. Alors qu'on ouvre la porte de sortis, un peu de neige tombe vers l'intérieur du monastère. Je tiens dans mes mains le petits carnet et regarde la neige, je suis pied nu mais est-ce que cela intéresse quelqu'un ? Je ne pense pas alors je continue de le suivre jusqu'à la calèche. Nous ne parlons pas pendant le trajet et je me contente de regarder dehors et d'entendre parfois la dame en noir qui dira aujourd'hui. « Ils t'attendent tous, ils vont t'utilisé comme sacrifice et ce sera ton dernier choix. » puis après quelques minutes de silence, elle finit par dire « la disposition des squelettes ont repris leurs positions originaux ».

Si ce qu'elle me dit est vrai alors je suppose que « empireverse » a dû reprendre son cours pendant mon absence donc que Dream est avec Cross, et que Nightmare se trouve de nouveau être l'empereur de la lune avec ses larbins. On commençait à approcher car je ne voyais plus la neige des montagnes et je souffle. Amusé, le dieu de la mort me demande si je ne suis pas heureuse de revoir mes proches et je lui dis sans m'en rendre compte.

- Vous me faites chiez dieu de la mort...

Pour une raison que j'ignore cela le fais rire, tellement qu'il galère pour parler et une fois calmer, il me dira qu'il ne se doutait pas que j'étais la réincarnation du primordiale du temps. Vu le sourire qu'il a, je sens que le reste de trajet va être long...

La calèche s'arrêtant, je vois Reaper descendre et je vois ses ailles puis une question me trotte en tête « pourquoi il n'est pas venu en volant ? ou même en se téléportant ?» je suis revenue à moi quand j'entends le squelette qui est descendu dire que la « fiancée de Nightmare est arrivée ». Je me demande à qui, il parle, je regarde vers la porte et vois une main squelettique ganté de noir. Je la saisi doucement et descends grâce à l'aide de la personne. Tenant avec l'autre main mais robe, je descends de la calèche et dès que je suis au sol, je lâche la main et me cache les yeux de ce soleil de plomb. « Qu'est-ce qu'il fait chaud » pense-je puis je me tourne vers la personne qui m'a aidé soit Cross et là, je me dis qu'il n'est pas normal puisqu'il couvert jusqu'à la bouche.

On m'appelle et je reconnais cette voix, je laisse mes yeux se diriger vers la voix et Dream arrive d'un pas lent. Il semble avoir murit mais sans plus, capuche en tête et avec son bâton, il me souhaite la bienvenue. Il bafouille au début surement dû le temps qu'on ne s'est pas vu puis il me dira que son frère souhaite une entente et que pour cela, il veut récupérer sa fiancée. De ce fait, je suis comme le contact de paix entre les deux frères et de ce fait, je vais signer un papier fessant de moi sa femme et aussi que cela donne un traité de paix. Étrangement, j'entends la voix de la femme noir qui dira seulement le mot « mensonge » en boucle. Alors que je suis l'empereur du soleil, nous entendons quelqu'un, crier que c'est injuste et Dream devra calmer son ami Ink. Cross me regardant étrangement pendant tout le long, nous nous dépêchons d'entrer car nous entendons du grabuge. Reaper est entré en vitesse dans le palais et je soulève un peu ma robe pour monter les marches puis nous nous dirigeons vers la salle du trône.

Dans la pièce se trouve, Dust, Killer, Horror, Error, Fell et Nightmare se trouvant au loin tandis que père dédaignant son épée, Outer, Blue et Genos. Il a une tension palpable ici, a peine qu'on est entré l'ainé dit :

- Il t'en a fallu du temps mon frère.

Pourquoi, les deux derniers mots sonnent ironique voir faux ? Je le regarde et vois bien qu'il est recouvert de matière noir et quatre tentacules noirs ondulants dans l'air et nous voyant l'humain hurle :

- Vous ne comptez pas écouter ce monstre votre altesse ?

- Ministre (Ton nom) faites attention à ce que vous dites...il reste mon grand frère.

Dit seulement Dream peiné et me regarde assez triste puis sans que je comprenne ce qu'il se passe, je suis saisi. Nightmare vient de me saisir par une de ses tentacules et il m'approche de lui tandis que j'essaye de reculer puis il me dira avec un sourire glauque.

- Coucou...chérie.

Le dernier mot me fait frissonner pour aucune raison mais sa façon de le dire est étrange, que va-t-il me faire ? Dream hausse la voix disant que je dois signer et il râle prenant le papier d'une autre tentacule. Je signe alors que je ne touche toujours pas le sol et une fois fait, ils se téléportent tous au château de la lune. Nightmare dira qu'il ne veut pas, qu'on le dérange et se dirige vers je ne sais ou, moi toujours dans sa tentacule. Il entrera dans une chambre assez luxueuse, un grand lit sur lequel il me jeta sur le lit. Alors que j'essaie de me lever que je le vois retirer sa cape puis ses vêtements. J'aurais pour seul réponse que je dois faire mon devoir de femme et ne sachant pas quoi faire alors je le laisse faire.

J'aurais aimé qu'il soit plus doux....