Chapitre 36

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Les premiers jours,

Jour 1 :

Chère journal, je m'appelle (Ton prénom), je n'ai pas de nom de famille...non... j'en ai plus de nom puisque ces gens ne m'aiment pas. A l'heure qu'il est, je suis dans un monastère et depuis mon arrivé, je n'ai pas prononcé un seul mot. De plus, j'ai fait un test médicale pour prouver que j'étais toujours vierge. J'ai encore mal à l'entre-jambe rien que d'y pensé mais si cela permet d'innocenter mes amis, mes proches...

Je suis enfermée dans cette chambre qui semble plus accueillante que celle au manoir, elle ne possède que le stricte nécessaire soit un lit, une table avec une chaise et une coiffeuse. J'ai le droit à une coiffeuse car je suis une noble... Hé un noble pensais-je, je ne suis plus rien. Je suis une fille qui a vécu un traumatisme enfant jadis dans une autre vie et dans cette-ci, je vais causer un génocide ?

Au départ les sœurs, me souriaient mais quand elles ont appris mon identité, elle commence à murmurer dans mon dos d'infame rumeur mais je ne dis rien. De ce fait, j'ai comme qui dirait divisé ce monastère en deux, ceux qui pensent que je suis un être abjecte et répugnante comme Nightmare et les autres qui se demande pourquoi je ne suis pas égoïse à vouloir réclamer tout et tout. Quelques minutes après mon arrivée, j'ai écouté le prête puis ai suivis les sœurs ensuite je me suis changée. Habillée de vêtement normaux sans froufrou sans décoration juste d'une couleur pâle.

Quand elles m'ont montré la chambre, elles se sont excusées de sa médiocrité de la pièce et je lui dis juste que c'est parfait. Simple et cela ma rappelle mon ancien chez moi car c'est sans aucune décoration comme avant. Six heures que je suis ici, six heures que je suis assise sur le lit a observer la vieille fenêtre, ou je peux voir la neige tomber lentement au sol. On vient m'apporter un plat sur la table mais je ne dédaigne pas de bouger le regard quand la personne part, je regarde le plateau qui ne possède que des aliments invariés. Je me lève et m'assois au sol et croise mes mains ensemble comme pour prier.

J'ai demandé qu'on sauve Roukia et Abraham, qu'ils ne soient pas punis d'un crime qu'ils non pas commis. Je suis restée dans cette position jusqu'à ce que je m'en dorme. Le lendemain, c'est une bonne sœur qui me réveille et je me contente juste d'hocher la tête. Je me rassois sur le lit observant toujours la fenêtre et je l'entends hurler d'horreur voyant la nourriture. Je me lève et me contente juste de poser ma main sur son épaule et lui sourit comme pour lui dire que ce n'est rien. Elle me promet que cela ne se reproduira plus mais vu le visage que je tire, elle me dira qu'ils vont bien prendre soin de moi....

Jour 2 :

Comme je ne m'en doutais rien ne changeais, nourriture avarié personne vient pour nettoyer la chambre mais pire fut quand la neige frappera trop fort sur la vieille fenêtre. Le vent est tellement fort qu'elle a failli se briser. Je ne sais pas à quoi m'attendre quand j'écris ce journal mais si quelqu'un le lit c'est que soit je l'ai laissé sans surveillance sois que je suis plus de ce monde.

Je voudrais écrire que je ne sais plus qui je suis. Au départ, j'étais une fille habitant en France dans un petit quartier ou il ne se passe jamais rien. Fille unique, d'une couple marié avec un père travaillant dans un bureau et mère travaillant comme fleuriste. Les voisins nous connaissaient et nous avons même fêté le réveillon une fois avec eux. Ma mère était une femme droite, toujours stricte mais pensant toujours faire de son mieux, père était un homme bon même s'il s'emballait froid, il était gentil mais laissait toujours sa femme décider pour moi, pensant que c'était le mieux. Il était gentil mais il n'avait pas confiance en soi, mère elle voulait tout contrôler et elle aimé énormément sa poupée vivante. Au départ, tout allait bien puis vient mes cinq ans...là, tout dérapa.

Le primordiale de l'empereurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant