Chapitre 4

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Alors que le professeur explique son cours tout en se frottant les mains et se déplaçant dans le tout petit espace qui lui est dédié. Je griffonne quelques mots mais je n'y concentre pas vraiment et souffle, attendant la fin du cours, je vais vers une connaissance pour lui demandez une copie de ses notes. Elle me dit qu'elle me l'envoie en photo ce soir et que si elle oublie, il faudra que je lui rappelle, je la remercie puis sors et je décide de ne pas aller pour le cours de l'après midi et demande à cette même connaissance de m'envoyer son cours. Elle me demande si je vais bien et je lui dis que j'ai eu un week-end mouvementé. Je mets mes écouteurs pour me vider ma tête et me dirige vers mon studio, je marche dans le calme avec mon sac.

Une fois arrivé, je jette mon sac et va vers mon lit, étrangement je suis épuisée. C'est comme la première fois et je m'endors rapidement pour arriver chez Chronos. Je fais apparaitre mon bâton, et lévite pour essayer de dormir un peu mais je suis vite réveillée par Pal. Il me dit que Chronos me réclame, je vole lentement jusqu'à la salle du dieu et une fois devant lui.

- Horlogia !

- Oui maître ?

- Avez-vous discuté avec le dieu de la mort ?

- Oui, il est venu dans mon studio.

- Que vous a-t-il dit ?

- Qu'il avait besoin d'aide.

- Et que lui avez répondu ?

- Que s'il avait vraiment besoin d'aide alors il devait faire une demande auprès de vous... Pourquoi ? Pensez-vous que j'accepterais ?

- ...

- Je suis primordiale depuis quelques semaines alors pourquoi j'aurais pris un choix aussi stupide, en plus je ne suis pas conne, je me doute que c'est lui qui a essayez de me tuer pour me juger.

Chronos ne dit rien puis me demande de repasser dans quelques heures, j'hoche la tête puis retourne étudier les univers avec Pal. Quelques heures plus trad, nous sommes convoqués et lorsque nous arrivons dans la salle du trône. Chronos n'est pas seul puisque il y a déjà quelqu'un dans la pièce et je le connais : Le dieu de la mort. Il nous salut et me sourit, Chronos demande à Pal de sortir et une fois fait, la conversation importante commence.

Chronos m'informe qu'il y a eu un problème dans l'univers du dieu de la mort, quelqu'un où quelque chose aurait joué avec le temps et cela affecte son monde. Le dieu de la mort reprend pour me dire qu'il a besoin d'aide pour pouvoir corriger ça. Chronos me demande si je veux l'aider et ils me regardent, je souffle puis leur dit que je ne sers à rien car je ne connais pas le dossier alors je leur propose de me laisser le temps d'y réfléchir. Le dieu de la mort semble être déçu que je n'accepte pas et Chronos semble apprécier ma réponse. Je fais une révérence puis leur dit que je vais rentrer et Chronos me dit « à demain ».

Lorsque je reviens chez moi, il se fait très tard et j'ai oublié de demander mon cours mais par chance cette connaissance me l'a envoyé. Je souris puis regarde les photos pour les recopier et les apprendre. Une fois que je pense savoir le cours, je pose mon stylo et regarde de nouveau l'heure : cinq heures quinze. Je souffle puis me dit que je vais dormir quelques minutes et mon second réveille me fais du bien. Je me prépare puis va en cours avec mes affaires, j'arrive à la fac et rejoins mon groupe d'amie. Nous discutons et certains/certaines me demande si je vais mieux, je dis de ne pas s'inquiéter et tous me disent que si j'ai un soucis, je peux leur parler. J'hoche la tête avec un sourire puis nous allons dans l'amphithéâtre et quand le cours étant terminé, je sors mais le prof m'appelle. Il me demande si je vais bien car il ne m'a pas vu hier et que depuis quelque temps, je ne semble pas me concentré. Je lui dis que je suis juste prise par des problèmes extérieur puis sort pour la pause déjeuner. Ce midi, je suis censée mangé seule mais je suis rejoint par Pal.

- Alors c'est vrai ?

- De ?

- Tu as refusé l'offre du dieu de la mort ?

- Je ne vois pas ce que tu veux dire.

Dis-je en sirotant ma boisson, Pal ricane puis me dit que je joue bien mon rôle et je lui demande comment il fait pour être primordiale sans se faire cramer. Il ne dit rien et passe une main dans ses cheveux blonds, je finis de manger puis lui dis que je dois y aller. Je ne lui laisse aucune chance de me répondre puis sort du café pour me promener un peu avant de retourner en cours. Je me promène un peu puis vois un beau casque Bluetooth en promotion, j'entre dans le magasin et achète le casque que j'utilise directement. Je mets une musique puis continue ma marche mais pour la fac, cette fois-ci et j'ai l'impression d'être suivis. Je souffle car je pense savoir qui me suit mais ne fais rien.

Je n'ai pas pu me concentrer au cours puisque quelqu'un m'observe et cela est horrible. Je sors comme une furie de l'amphithéâtre et je vais faire du baby-sitting, j'entre dans la maison et pose mes affaires. La mère de l'enfant me le confie puis s'en va puisque cela fait déjà deux ans que je travaille pour eux. L'enfant de quatre ans et moi jouons ensemble, fessons un peu de devoir et je lui fais son bain avant de le mettre au lit. L'enfant au lit, je range les jouets puis me pose pour étudier avant de rentré chez moi. Je vérifie bien que je n'ai rien oublié comme fermer une porte à clé ou même fermer le robinet de la salle de bain.

La mère revient vers vingt-heure aujourd'hui et quand elle arrive, elle me remercie comme d'habitude puis me paye et je sors en lui souhaitant un bonne fin de soirée. Je souffle puis m'arrête dans la ruelle sombre et me retourne mais il n'y a personne. Je râle puis rentre chez moi et jette mon sac. Je vais prendre une bonne douche froide pour retirer cette peur stupide, je ressors après quelque minutes avec un mini short (couleur) avec un débardeur (couleur). Je mets mes chaussons et traine des pieds pour aller me chercher un café pour me maintenir debout puisque s'occuper d'un enfant est épuisant. Je souffle puis met le liquide dans ma tasse et retourne dans ma chambre pour réviser. Alors que je traine des pieds, je sens un présence dans la salon et la lumière éteinte, je ne vois pas qui est là mais sentant la fenêtre ouverte, je souffle.

- Vous me faites chiez dieu de la mort... J'aurais dû acheter une moustiquaire...

- C'est assez amusant de te voir aussi épuisé.

- Franchement, vous semblez être un piètre dieu de la mort... Sinon. Que puis-je pour vous ?

- Tu m'as dit que tu ne pouvais pas m'aidez tant que tu ne savais pas notre situation alors je t'ai rapporté un dossier expliquant tout cela.

- Je lirais ça...

- Maintenant.

- Maintenant... Vous me faites chier.

- Tu te répètes (ton nom)

Je râle en récupérant le dossier, il ne semble pas être trop long et je le regarde puis lui dis que je vais refaire du café. Tout en fessant du café turc pour le dieu de la mort, je regarde un peu le dossier pour voir un peu les basses. Je pose les deux tasse sur un plateau puis va vers la table basse, pose le plateau et lui donne sa tasse. Alors qu'il sirote son café, je regarde le dossier sous ses orbites curieux et une fois que j'ai tout lus, je le regarde.

- Alors vous allez m'aider, (ton nom) ?

- Je...

Le primordiale de l'empereurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant