Chapitre 35

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Quelques jours plus tard, je devais rentrer chez toi mais alors que je me dirige vers la sortie avec Nightmare et Roukia, je vois Dream et Chara qui nous regarde. Dream est peiné tandis que Chara me regarde de haut toujours avec ce sourire et Frisk n'est pas là. La porte de sortie s'ouvre sur un grand fracas avec père assez remonté et il s'approche de moi, attrape ma main et me tire vers lui en regardant méchamment Night. Il commence par dire :

- Comment osez-vous toucher ma fille ? Elle n'est qu'une enfant !

Nightmare et moi sommes perdus puis Dream intervient disant qu'il ne pensait pas son frère comme ça. Nous sommes encore perdus puis père intervient encore plus fort disant qu'il ne doit pas faire l'innocent puis tire mon écharpe dévoilant mon suçon.

- Vous avez osé souiller ma fille !

Je crois comprendre, père doit penser que Nightmare et moi avons couché ensemble avant le mariage. J'essaie de sortir de son emprise mais il me tient fermement alors je décide d'intervenir :

- Père, il n'a rien fait ! Je vous jure ! Ce n'est qu'un incident !

- Un incident ? Comme ça un incident ? Tu as une marque prouvant ce que cette lettre anonyme m'a dévoilé !

Il me tend une lettre que je lis, lâchant ma main je lis avec horreur « Votre fille est devenue le jouet sexuelle du futur empereur. Si vous ne me croyez pas, retiré l'écharpe qu'elle aurait lors de son dernier jour au palais, vous verrez la marque de leur relation plus qu'inquiétante. Un anonyme » J'en tremble, arrache la lettre hurlant que c'est un mensonge, père ne m'écoute plus et s'approche dangereusement de Nightmare puis une voix intervient.

- C'était moi.

On se retourne tous vers la voix provenant de derrière nous tous et je voix avec horreur Abraham. Debout le regard baissé, non...non... dite moi c'est un cauchemar ! Une blague, quelque chose, je vous en prie ! Mes larmes n'arrêtent pas de couler et voyant cela père pense que c'est surement la vérité. Il lâche Nightmare et s'approche d'Abraham qu'il frappe. Le chevalier ne se défends pas face à père, tandis que Night se relève doucement en tenant sa mâchoire. Dream aide son frère mais celui-ci sort de son emprise puis Dream intervient disant qu'il va l'exécuter pour son crime. Mon monde s'arrête, exécuter ? Quoi, c'est un mensonge ça aussi puisque ces seulement le future empereur qui peut prononcer une telle condamnation. Ce n'est pas vrai, je regarde Nightmare qui ne dit rien et se contente juste de tenir sa mâchoire qui semble le faire souffrir. Et là, ça me frappe Nightmare se fait aussi maltraiter que moi mais que lui devrait perdre beaucoup plus que moi, il allait perdre sa place de prince héritier.

Je suis totalement perdue mais quand il emmène Abraham qui s'est laissé battre par mon père, je n'arrête pas de pleuré suppliant mon père de faire quelque chose mais il ne bouge pas me regardant avec dégout. Je continue de trembler et de pleuré mais Roukia me prends dans ses bras essayant de me calmer ce qu'il me calme. Cependant quand des gardes sortie de nulle part s'empare violement de Roukia, je m'approche à elle comme à ma vie.

- NON ! JE VOUS EN PRIE RENDEZ LA, MOI !

Chara me dit qu'ils l'arrêtent pour empoisonnement sur membre de la famille royale. J'hurle disant que c'est un mensonge puis Dream pour la première fois hurle sur moi disant :

- Cette femme a empoisonné Frisk ! Pourquoi elle n'est pas là à ton avis ? Chara m'a dit que c'est surement toi, celle qui lui en à donné l'ordre mais n'ayant rien contre toi, nous pouvons accuser que ta servante.

Quoi ? Mais qu'est-ce qu'il raconte puis je me rappelé, les mots de la femme en noir. Elle avait raison mais Roukia, elle est comme une mère pour moi et je n'ai pas envie de la laisser partir. Je me lève doucement puis m'approche de père, tire sa manche et regarde le sol murmurant.

- Je t'en prie sauvez-la. Je ferais tout ce que vous voulez mais sauver la...

Mais il se défait de ma prise et s'éloigne de moi, voyant cela, je m'écoule et tiens ma tête... J'aurais du resté la marionnette, j'aurais du resté à la maison, j'aurais dû être la poupée décorative de ce monde et si j'avais été Pinocchio, alors plus personne n'aurait souffert... et nous n'en saurions pas là. Qu'avait dit la femme en noir déjà ? à oui, m'éloigner alors c'est ce que je vais faire... Roukia et Abraham sont emmenés au cachot, Genos et Reaper sont là même si je ne l'ai pas vu arriver. Genos semble être surpris de quelque chose puis s'approche de moi, je continue de pleuré et alors que père me prends le bras, je sors de son emprire et le regarde avec dégout puis regarde Genos.

- Envoyer au monastère le plus loin d'ici.

Je me dirige vers le verre que Chara à dans les main puis me le verse en pleine figure, fessant couler le maquillage pour dévoiler mon œil au beurre noir et les bleu de mon visage. Je dis tout en regardant Genos.

- Vous aviez raison Genos donc vous savez ceux qui m'arrivera si je retourne là-bas.

Le médecin comprend immédiatement et accepte de m'emmener dans un monastère situé dans la montagne. Père s'oppose mais Genos lui dira qu'il ne comprend pas pourquoi il veut me rapporter dans cette maison qui semble me blesser constamment. Père dira que c'est des mensonges et qu'il s'occupe bien de moi, je m'approche de Genos et finira par lui dire.

- Arrêtez Genos, on ne peut pas en vouloir au marionnettiste de vouloir récupère sa belle poupée de décoration. Pouvez-vous m'emmener au monastère dès aujourd'hui, maintenant si possible ?

Il me regarde puis me dit qu'il va chercher une calèche, elle arrive rapidement et je monte avec le squelette blanc. Le monstre ne dit rien et le chemin se fait dans le silence, le chemin est si loin et long. Je repense à cette femme en noir et en pleure, la porte de l'enfer va s'ouvrir... et si elle était ouverte ? Si elle c'est ouvert à ce moment-là, au moment où.... Ce n'est pas vrai... Je me souviens qu'il existe une scène dans Undertale qui se nom la scène du jugement. Je crois que c'était ma « scène du jugement », je me demande si j'ai eu la route pacifique, neutre ou génocide... Genos me regarde attrister puis me dit que c'est dommage qu'une âme comme la mienne soit dans cette état.

- Mon âme ? Je n'ai pas d'âme, une marionnette n'a pas d'âme. Une poupée de bois se doit de ne pas ressentir des émotions sinon voilà ceux qui arrive.

- Qu'est-ce qui arrive, (Ton prénom) ?

- Les gens autour de moi souffre puis regrette tout. J'aurais dû le voir, oui j'aurais dû le voir pour eux.

Le squelette ne comprend pas et je regarde la vitre de la calèche puis revois la femme en noir. Elle ne parle pas, ne hurle pas mais me montre le chiffre trois avec ses doigts... Trois mais qu'est-ce que cela veut dire... non, non je viens de comprendre et je suis sortie de mes pensées quand la calèche c'est arrêté et que Genos me demande si je vais bien. Je descends de la voiture et regarde la montagne enneigé où se trouve le monastère. Je suis livide d'après le squelette et alors que nous montons les escaliers pour arriver devant les grandes portes, je m'arrête devant. Les portes s'ouvrent et des sœurs d'églises m'accueillent, avant de rentré, je me tourne vers Genos et le prends dans mes bras. Je lui murmure : « La porte des enfers s'est ouverte et seule la haine, le dégout, la tristesse et la vengeance sont désormais les seules sentiments qui m'habitent ». Je recule puis me retourne sans le regarder et j'entre dans ma nouvelle demeure...

***

DÉBUT DE L'ACTE DE HAINE

Le primordiale de l'empereurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant