Chapitre 29

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Comme d'habitude je suis encore une fois dans ma nouvelle vie, mais cette fois-ci je suis dans ce couloir qui me terrifie depuis longtemps. Après qu'on me prescrive des médicaments, je me souviens plus ceux qu'il s'est passé ici. J'entends juste des éclats de voix et je mets mains sur mes orreille en appuyant plus fort espérant faire disparaitre ces bruits. Après quelque cris, vient les deux fois le mot « non » puis le premier gros bruit, le second suivit du dernier. Je tremble de toute par et pour une raison que j'ignore, la porte en face de moi s'ouvre. C'est si...c'est si... C'EST SI ROUGE ET NOIR ! Les murs, le plancher et le plafond sont repeint ! Je n'arrive pas à bouger mais je les vois bien dormir... Ils dorment tous et puis la chose que me hante depuis longtemps recommence ainsi que le fredonnement qui dure. Ce fredonnement qui était un signe de détresse, un signe qu'elle est toujours là, pas encore endormit et qui demande de l'aide. Le silence règne et à chaque fois que le fredonnement se fait faible, il recommence suivant le bruit de « tic-tac ». Je reste assise sur un coin de la pièce écoutant le fredonnement pendant des heures. La lumière ne vient pas et lorsqu'elle vient après des heures, le fredonnement se fait de plus en plus faible. Elle n'arrive pas à dire qu'elle est encore là, elle n'arrive plus à parler. Elle n'arrive pas à demander de l'aide mais je vous en supplie,m aidez là...AIDEZ LA... AIDEZ MOI !

Je me réveille en sursaut, en sueur et en pleurs, ma peur est telle que je n'arrive plus à savoir ou je suis. Je pose mes mains sur ma bouche, pour ne pas faire de bruit et puis finalement je décide de faire le mur. Je m'approche près de la fenêtre et regarde au loin, puis baisse les yeux vers le bas. Il fait noir mais je vois bien une figure dans l'obscurité, je me demande bien qui sait mais à un moment je ne vois plus la personne. Je souffle puis essaye de me rendormir.

Le lendemain, je me réveille et Roukia arrive avec un grand sourire car j'ai reçu une lettre du palais impériale. Je dois y aller aujourd'hui pour pouvoir assister à un bal, d'après l'expéditeur soit Dream, c'est une surprise pour son frère qui se surmène. Ce qui me fait rire, c'est que on ne peut pas vraiment considérer cela comme une invitation mais plus comme un ordre voire un conseil. Je souffle puis dépose la lettre et demande à Roukia de me préparer, elle opte pour robe violet et bleu marine avec l'ombrelle qu'on m'a offerte. Ma femme de chambre me poudre un peu le nez et je me regarde dans le miroir...oui, une poupée.

Je monte dans la calèche et c'est mon père qui m'accompagne, celui-ci sentant le silence approcher me dit que je me suis faite toute belle. Je lui envoie un ricanement et lui dit qu'il faut bien que je le fasse car se serait mal vu avec des traces bleu sur le corps. Je souffle puis quand la calèche arrive, l'homme descend avant moi puis m'aide à descendre et une fois descendu, j'ouvre l'ombrelle et j'aperçois des dizaines voire des centaines de personnes en ligne me souhaitant la bienvenu avec Dream qui discute avec mon père. Nous le suivons tandis que les femmes et hommes baissent la tête mais je reconnais la femme à qui père a donné un récompense. Je m'approche d'elle tandis que père et Dream continue de marcher et lui dis :

- Excusez-moi ?

- O-oui ?

Me dit-elle en panique levant les yeux pour me regarder. Ceux qui me faits rire, je finis par lui dire en penchant ma tête.

- Comment va votre mère ?

Elle semble surprise de ma question et me fait un grand sourire, qui disparait quand elle voit la personne dans mon dos soit « père ».

Je souffle, me retourne comme pour protéger la femme de chambre et dis à mon père qu'on devrait rentrer, ce serait malpolie de faire attendre le frère du futur empereur. Il s'en va et je le suis mais je dis avant de partir à la femme que tout se passerais bien. Nous marchons à travers les longs couloirs de ce palais et pour une raison que j'ignore je m'arrêter pour observe l'extérieur à travers un fenêtre. C'est tellement beau, paradisiaque mais c'est tellement chaud aussi, j'espère qu'il ne travaille pas sous cette chaleur. Je continue de suivre les deux hommes puis père s'en va je ne sais où tandis que Dream me guide vers son frère. Nous arrivons devant une porte plutôt grande et imposante, Dream toque à la porte mais aucune réponse. Alors le prince ouvre la porte et nous entrons, voyant qu'il n'y a personne, Dream me dit qu'il va le chercher et donc je suis seule dans la pièce. Il fait jour et une chaleur étouffante, j'ouvre les deux grande fenêtres qui donne l'accès à un balcon, où se trouve un tables et deux chaises de jardin.

Le primordiale de l'empereurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant