chapitre quinzième

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- Devant tout le monde ? demanda le petit Jeongin.

Beomgyu se leva tout en riant.

- Ouais, comme ça !

Il tendit les bras et se laissa tomber par terre. Les deux garçons se mirent à rire aux éclats, si fort qu'ils en eurent même mal au ventre. Jeongin regardait cette scène presque attendrit. Les larmes lui montèrent rapidement aux yeux. Ça faisait un moment qu'il n'avait plus revu Beomgyu, son visage, sa voix, son rire, tout lui avait manqué.

La suite, il la connaissait bien. Le téléphone de Beomgyu sonnait, sa mère lui demandait de rentrer. Il raccrochait, prenait Jeongin dans ses bras et le serrait comme jamais il ne l'avait serré avant. Puis, ils se séparaient et Jeongin gardait un sourire idiot collé au visage.

Le brun baissa la tête lorsqu'il entendit effectivement la sonnerie du téléphone de Beomgyu, un sourire triste trônant sur ses lèvres. Ce jour-là, il ne s'était pas douté qu'il s'agissait de la toute dernière fois qu'il verrait son meilleur ami. Il connaissait cette scène par cœur, parce qu'il s'était accroché à chacun de ses souvenirs avec le noiraud pour tenter de ne pas sombrer. Il se les était remémorés maintes fois, même si chaque fois ils devenaient un peu plus flous. Il s'y était accroché jusqu'à la dernière seconde.

Lorsque le parc se retrouva vide de présence, la voix d'Hoseok retentit dans sa tête. Elle semblait lointaine et résonnait étrangement.

- Fais attention Jeongin.

Le brun se racla la gorge puis il souffla un coup pour se donner du courage. Il ferma les yeux et tenta de penser à ses pouvoirs... Mais comment y penser ? Il n'en avait même pas, il ne les avait jamais vu, peut-être même qu'ils n'existaient pas ! Il soupira doucement, pour lui, c'était peine perdue. Il se sentait inutile, incapable, une perte de temps considérable. Il se sentait comme un poids, un étranger.

Il rouvrit les yeux, prêt à se diriger vers le banc pour s'y assoir, mais fut surpris de se retrouver dans un autre lieu. Les sourcils froncés, il laissa ses prunelles glisser sur ce qui s'apparentait à une pièce à vivre. Le lieu ne lui disait rien, pourtant, il était persuadé d'être déjà venu. Il avait l'étrange impression de se sentir bien.

Une femme sortit de ce qui devait être la cuisine et se dirigea vers les escaliers. Jeongin ne se souvenait pas d'elle, qu'est-ce qu'elle faisait dans ses souvenirs ? Elle avait de beaux cheveux bruns, un visage doux, des petits yeux qui lui faisaient penser à ceux d'un renard, comme lui. En y réfléchissant bien, ses traits lui rappelaient quelque peu les sien... Il avait une drôle d'impression.

𝗘𝗖𝗟𝗜𝗣𝗦𝗘 ; jeongchanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant