chapitre final

612 92 137
                                    

♡ ♡

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

♡ ♡

Une à une, les larmes chaudes de Chan glissaient le long de ses joues et en tombaient pour venir s'échouer contre le haut ou le visage de Jeongin. Il n'avait jamais eu l'air si paisible. Ses joues étaient encore rougies, même si elles perdaient des couleurs assez rapidement. La main pleine de sang du blond caressait sa joue, ses lèvres étaient pincées.

- Réveilles-toi... il souffla, de sa voix déjà brisée.

Il ne voulait pas y croire. Ce n'était pas possible. Ce devait être une blague, il n'y avait pas d'autre solution !

- S'il te plaît...

Il sanglota, encore. Chan secoua tendrement le buste de Jeongin, priant pour qu'il ouvre les yeux, mais ça ne servait plus à rien. Son front se glissa à nouveau sur la poitrine du rouge, ses pleurs s'écoulant plus intensément encore. Il lui fallut plusieurs secondes pour réaliser que son cœur ne battait plus, et que l'entaille de l'épée passait juste à côté de celui-ci. Impossible d'y survivre. Le blond se redressa à nouveau, agrippant dans son poing tremblant le pull du jeune homme. Sa vision était floutée à cause de ses pleurs, ça lui piquait les yeux, mais il n'en avait que faire. Il se pencha au-dessus de son visage et vint tout doucement déposer ses lèvres contre son front. Il l'effleura à peine, comme s'il était plus fragile encore, et ce fut si doux que ses propres larmes s'apaisèrent très légèrement.

Chan sentit une main forte contre son épaule, il tourna la tête, et lorsqu'il croisa les yeux peinés de son proviseur et du psychologue, il fondit à nouveau en larmes. Il ne savait pas ce qu'ils faisaient là, et en même temps, ils avaient tout laissé en plan sur leur bureau, les deux hommes avaient probablement trouvé les brouillons de leur plan et comprit tout ce qu'ils avaient manqué. Le blond se leva et il se laissa tomber contre son proviseur, pleurant à chaudes larmes contre son torse. Seokjin avait les larmes aux yeux lui aussi. Il était arrivé trop tard, et il était déjà rongé par les remords. Ce n'était pas de son ressort, mais tout de même, il s'agissait de ses élèves, ce qu'il avait de plus cher, il ne pouvait pas s'empêcher de se sentir mal lui aussi.

- C'est vraiment fini ? il demanda au supérieur, et celui-ci hocha difficilement la tête.

Chan se mordit la lèvre. Il se tourna, observa ses camarades une seconde qui, malgré les larmes dévorant la plupart des visages, tenaient encore debout, tentant de menacer l'homme responsable de tout ça. Lorsque Chan posa ses yeux sur lui, son cœur lui fit mal, si mal que ses muscles se contractèrent. Il sentit en lui une haine grimper, une haine telle qu'il n'en avait jamais ressentie. Ni contre son père, ni contre Lune, ni contre personne. Il s'écarta violemment des bras de Seokjin et de ses pas chancelants, il se dirigea d'un pas déterminé vers le petit groupe.

Il bouscula ses camarades, arracha d'entre les mains de Felix son arme, et avec un cri de rage, il l'enfonça dans le macchabée. Du moins, c'est ce qu'il crut. Car lorsqu'il rouvrit les yeux, il avait disparu.

𝗘𝗖𝗟𝗜𝗣𝗦𝗘 ; jeongchanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant