La dernière de mes actions,
A été de fermer les yeux,
Sur un monde plus profond,
Que le plus noir des adieux.
La dernière de mes visions,
A été le néant complet,
Et l'incompréhension,
Du monde dans lequel on est.
La dernière de mes pensées,
A été l'inquiétude,
De ne faire que sombrer,
Vers un monde plus rude.
Le dernier de mes mots,
N'a été qu'une inspiration,
Pour être sûre d'expirer à nouveau,
Dans le fruit de mon imagination...
Je marche, sur un sol que je ne vois pas, dans un endroit que je ne vois pas, dans une direction que je ne vois pas.
Pourtant, mes yeux sont grands ouverts. Mais il n'y a rien d'autre qu'un perpétuel courant d'air qui murmure de façon inaudible, des mots qui semblent pourtant réels.
Je continue de marcher, sans trop savoir pourquoi. Il n'y a rien, je suis dans le néant. Le vide, le noir complet. Il n'y a ni lumière, ni vie. Du moins, je ne sais pas, puisque je ne vois rien.
Je suis morte. ça fait mal, mais seulement le choc. J'ai senti mes os se briser. Presque tous en même temps. C'est dingue ce qu'on a d'os, dans le corps!
Je m'en veux seulement pour le conducteur, qui va sans doute s'en vouloir toute sa vie, d'avoir tué une adolescente. On dira que j'étais tétanisée, que je n'ai pas su bouger. Sauf le conducteur, qui, dans un hôpital psychiatrique, genre Eichen Hause, dira: "VOUS NE COMPRENEZ PAS!!!! ELLE A SOURI! SOURI!!!!!!"
Hi hi.
Je sais où je suis. Je suis dans l'entre-monde. Entre le monde des vivants, et le monde des morts. Pourtant, je suis bel et bien morte. Et je retire ce que je dis, il y a de la lumière.
Parce que je peux voir mes mains, mon corps entier, comme si j'étais à la lumière du jour. Ce phénomène extraordinaire s'explique par le fait que la lumière ne peut rien éclairer à part moi, puisque justement, il n'y a rien à éclairer! Je suis dans le néant! Pourtant, je sens un sol, sous mes pieds. A moins que ce ne soit le plafond? Mais y a-t-il un plafond?
Est-ce que tous les morts arrivent là? Où... seulement ceux qui ont le droit à une seconde chance?
Je continue à avancer. Et cette fois, le vent m'apporte des mots compréhensibles: "Lorlisle... Lorlisle..."
A l'infini, en une sorte de chuchotis. Et sans savoir pourquoi, je réponds:
- Maman? MAMAN! C'est toi? Maman?! Où es-tu? OU ES-TU?!!!
Et le vent murmure encore mon nom. Je m'arrête. Et si je restais coincée toute ma vie, hem, plutôt toute ma mort, ici?
Je me retourne, il n'y a toujours rien. Comment je fais pour ne pas flipper?
Je me retourne pour repartir dans le bon sens... Mais là, il y a une porte. Une porte en bois. Exactement la même que dans mon rêve.
Dessus est écrit: "Seconde Chance", en noir. On dirait presque mon écriture, d'ailleurs.
Parce que c'est celle de ma mère.
Je pose la main sur la poignée ronde, qui est froide. Je la tourne, lentement...
Je pousse la porte, qui émet un faible grincement...
LUMIERE.
Le choc est violent.
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NOTES (facultatif à lire)
BONJOUR!!!! C'est encore moi qui ai écrit le poème.
CECI ETAIT LE DERNIER CHAPITRE SANS TEEN WOLF!!!
Sinon, je vous remercie simplement d'avoir lu jusque là! (Je le dirai à chaque chapitre, mais c'est sincère!)
Questionnements: Que va-t-il se passer, derrière la porte??? Qui va-t-elle rencontrer??? Va-t-elle être elle-même ou quelqu'un d'autre??? Va-t-elle prendre la place d'un personnage??? VA-T-ELLE DEVENIR UN PERSONNAGE???!!!
La suite au prochain épisode! ;D
Syrreb.
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La fée de Beacon Hills
FanfictionLorlisle est malheureuse. Entre le décès de sa mère et la violence de son père, même son talent incontesté dans la musique et sa passion pour Teen Wolf ne sauraient l'aider. C'est pour ça qu'elle décide de se suicider. Mais elle sait qu'elle fait pa...