La fée de Beacon Hills

Chapitre 18: Souvenir

Sunday bloody sunday

Je suis avec Kira, à la bibliothèque. Ce soir, notre plan de se séparer sera quand même mis au point.

- Donc. Réfléchissons. Si on est vraiment liées, qu'est-ce que je suis sensée faire? demande-t-elle en faisant les cents pas devant moi.

- Je ne sais pas...

- Cette histoire de seconde chance... tu l'as vue dans un livre?

- Oui. Mais c'était un truc sur la mort, sur tous les folklores, et il y avait une petite thèse comme ça à la fin, ça ne disait rien de plus.

- Ok... alors réfléchissons... que s'est-il passé d'anormal, pour l'instant? Tu n'as rien en rapport avec les loups-garous, il me semble.

- Ma vie après la mort, mes dessins, mon rêve et mon hallucination.

- Et le poème.

- Mais, ça n'a rien à voir!

Elle me sourit.

- C'était quand même à propos des feux d'artifices... feu follet, feu d'artifice...

- Aucun rapport! J'avais six ans...

- Attends, t'as écrit ça à l'âge de six ans?

- Euh... oui.

- Peut-être que ce que tu es est en rapport avec l'art!

- Chut! crie quelqu'un à côté.

- C'est possible? je demande.

- Peut-être? Si c'est en rapport avec les kitsune, je devrais sans doute en parler à ma mère. Ou à mon père.

- On pourrait aller le voir maintenant, non?

- Il fait cours... on ira après! En attendant, peut-être que tu devrais dessiner?

- Hmm... ok.

Je sors mon carnet de mon sac, pose le crayon sur le carnet, en attente d'une idée. Je me fais vraiment penser à Lydia, là. J'attends, mais rien ne vient.

- Rien ne vient...

- Attendons encore... peut-être que ce n'est pas avec moi que tu es sensée apprendre, je veux dire que...

- Kira. Aie confiance en toi. Même si Stiles se trompe, je n'aurais pas perdu mon temps. En passer avec toi est un privilège, tu peux me croire.

- Merci...

Nous nous sourions et attendons encore. En attendant qu'une vraie idée me vienne, je griffonne n'importe quoi.

- Euh, Lorlisle, regarde ce que tu dessines.

Je sursaute et observe ce que je viens de griffonner. On dirait... une clairière. La clairière de mon rêve!

- Oh, c'est la clairière qu'il y avait dans mon cauchemar.

- Je pense qu'elle existe vraiment. Tu as dit qu'il y avait une forêt, avant, non? Peut-être qu'on arrivera à la trouver. Je pense qu'il faut s'y rendre, c'est une indication.

- Oui, peut-être...

La sonnerie retentit, je range mon carnet dans mon sac.

- Allons voir mon père, déclare Kira.

...

Nous toquons à la porte.

-Entrez! s'exclame M. Yukimura.