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𝐒𝐞𝐡𝐮𝐧 —16 ans —
Busan, Busan International High School - Lycée
Dix ans plus tôt
15h07
Sortant de la salle de sciences la sonnerie signifiant la fin des cours je m'apprêtais alors à quitter l'établissement des bruits de pas rapides résonnant derrière moi alors que sa familière voix hurlait comme à son habitude dans les couloirs.
Saejin : OPPA ! Criait elle sans retenu son bras s'entourant brusquement autour de mon cou.
Moi : Pourquoi tu cris comme ça, tu m'exploses les oreilles Saejin...Soupirais-je essayant de me défaire de sa prise. Et puis arrête de m'appeler Oppa...Tout le monde va penser qu'on est proche toi et moi...
Saejin : Parce qu'on ne l'est pas ?! Serrait elle alors son bras autour de mon cou réduisant considérablement mon air.
Moi : C'est bon ! C'est bon ! J'ai rien dis ! Saejin j'arrives pas à respirer !
Saejin : Je préfère ça. Se détachait elle de moi souriant angéliquement marchant devant moi. Bon, on y va maintenant. Attrapait elle ma main dans la siennes mon coeur ratant violemment un battement me détachant rapidement.
Moi : On...? Je ne crois pas, non. Je dois rentrer chez moi. J'ai des devoir à faire moi. Tu ferais mieux de rentrer chez toi que de trainer dehors pour rien faire. Soupirais-je la jeune femme s'arrêtant dans ses pas.
Saejin : Je ne peux pas rentrer chez moi...Je n'en est pas la force aujourd'hui...Je n'ai pas la force de la voir comme ça...Je n'ai pas la force aujourd'hui de nettoyer son vomis...ni de l'a voir pleurer toute la nuit...Je n'en ai pas la force aujourd'hui...J'ai besoin de souffler au moins aujourd'hui...Parlait elle mon coeur se serrant alors qu'elle baissait la tête m'approchant d'elle le pas rapide me saisissant de sa main l'a tirant derrière moi. O-Oppa ?! Q-Qu'est ce que tu fais ? Me demandait elle alors que je ne lâchais sa si petite mains.
Moi : On va passer l'après midi ensemble. Ce n'est pas ce que tu voulais ? Demandais-je alors que son visage réaffichait ce sourire disparu à la pensée de sa mère sombrant chaque jours un peu plus avant que ses doigts ne s'entrelace soudainement aux miens.
Badum. Badum. Badum
Passant devant un glacier ma main se faisant douloureusement broyé la jeune femme me regardant de ses yeux suppliant je sortais à contre coeur mon porte feuille de ma poche.
