- Pendant que tu faisais tes emplettes de ton côté, expliqua Agathe à haute voix, je suis passée par un sex-shop pour trouver des choses un peu plus amusantes pour pimenter nos jeux. J'espère que tu apprécies cette nouvelle apparence... Être transformé en gode, je pense que cela plairait à beaucoup d'hommes.
J'en fus ravi. J'eus à peine le temps de comprendre et d'apprécier la situation avant de me voir prendre la direction de sa vulve et de m'enfoncer profondément en elle. Sa voix me parvint toujours mais un peu plus étouffée. Comme à chaque fois, je pris le temps de prendre conscience de ma nouvelle apparence.
- Je l'ai trouvé parfait, reprit-elle. Il est vendu avec une sorte de harnais. Comme ça, maintenant que tu es en moi, tu peux rester parfaitement en place et je peux te garder sous mes vêtements.
J'ai alors senti le coussin en cuir du siège passager de la voiture sous moi. J'étais totalement en elle. Je la sentais bouger. Sans doute était-elle en train de s'habiller. Je reconnus le rythme assourdi de son pouls. Les muscles de son bas-ventre me pressaient de toute part. Je perçus enfin ses mouvements quand elle sortit de l'arrière de la voiture pour venir prendre place sur le siège du conducteur. Quand elle démarra la voiture, les vibrations du moteur résonnèrent en moi.
La sensation était surprenante mais pas désagréable. Bien que je sois immobile et complètement enfoui dans son sexe, j'étais conscient des mouvements qu'elle effectuait en conduisant. La pression qu'effectuait les parois de son vagin à chaque fois qu'elle appuyait sur la pédale d'embrayage pour changer les vitesses était particulièrement appréciable.
Elle me parlait tout en conduisant. Sa voix était distante à cause du son du moteur et de mon environnement confiné. J'ai tenté de lui répondre en utilisant nos pouvoirs télépathiques. Nous réussîmes à dialoguer comme si nous étions côte à côte, sans aucune interférence entre nous.
- Tu avais prévu ton coup depuis ce matin, ou bien est-ce que ce sont les circonstances qui t'ont poussé à me transformer maintenant ?
- Je me suis dit que c'était mieux de ne pas être vus ensemble. Du moins, pas tant que nous gardons la même apparence. Nous sommes trop reconnaissables par les gens que nous avons l'habitude de rencontrer. Je retourne dans le village de tout à l'heure. J'ai vu qu'il y avait une coiffeuse et deux ou trois choses qui pourraient me permettre de me relooker un peu. Ensuite, si nous sommes vus ensemble, cela sera moins grave. Tu seras peut-être reconnu mais pas moi. Comme tu es célibataire, si tu es vu avec une femme qui n'est pas moi, on pensera que tu t'offres du bon temps avec une de tes conquêtes.
- Tu es pleine de ressource ma chérie.
- Il vaut mieux être prudents. Tu vas sans doute t'ennuyer pendant tout le temps que prendra mon relooking. Mais, au moins, j'espère que l'endroit que je t'ai choisi te rendra ce temps plus agréable.
- Ne t'inquiète pas mon amour. Je suis très bien où je suis. J'adore être en toi. Et puis avec cette forme, je pense que j'ai de quoi m'amuser un peu. Mais je vais attendre que tu ne sois plus au volant pour en profiter un peu. J'ai déjà hâte que tu sois au salon de coiffure.
- N'y va pas trop fort quand même. J'ai pas envie de faire des bons sur le fauteuil avec une personne armée d'une paire de ciseaux à côté de moi.
- Ne t'inquiète pas, mon amour. Je continuerai à te parler de cette façon pour te prévenir.
- Je suis si heureuse que l'on puisse exploiter ce don aussi facilement tous les deux. J'arrive au village. Je me gare comme il faut et je te reparle dès que ce sera fait.
Je me mis à l'attendre patiemment. En garant la voiture, elle fut obligée d'appuyer sur les pédales encore et encore pour faire son créneau. Cela fit naître une grande excitation en moi.
- Hugues ! Ton excitation se diffuse en moi ! Fais attention, j'ai failli emboutir la voiture derrière moi.
- Excuse-moi mon cœur, mais tes mouvements me font tellement d'effet. J'ai du mal à rester indifférent.
Agathe sortit du véhicule et se mit à marcher en direction du salon de coiffure. Dans l'état d'excitation où je me trouvais, cela fut trop intense. Chaque pas provoqua une sorte d'orgasme fou. Pour moi, la jouissance avait toujours été liée à une éjaculation, mais sous cette forme ce n'était pas le cas et cela semblait être sans fin. De plus, en tant que gode, je ne perdais rien de ma dureté. Le sexe de ma compagne commençait à s'humidifier plus abondamment.
Quand elle arriva au salon, j'étais presque inconscient à force d'orgasmes à répétition. Je ne compris même pas la conversation qu'elle eut à l'accueil. Heureusement, je fus rapidement de nouveau une partie de mes moyens.
Pendant qu'elle passait entre les mains qui allaient lui faire changer de coiffure et d'apparence, je tentais de jouer avec elle en essayant de me mouvoir en elle ou de bouger sur moi même. Son sexe ne tarda pas à être totalement trempé. Elle finit par me supplier d'arrêter. J'obtempérai après un dernier assaut. Je n'avais plus qu'à attendre la fin des opérations.
Cette attente se transforma en sommeil. Je fus tiré de ma torpeur quand elle me retira de son vagin. Nous n'étions plus dans le village mais dans un petit chemin en rase campagne. J'avais du dormir pendant des heures.
Je redevins homme quelques instants plus tard et je découvris la nouvelle Agathe. Même moi, j'aurais eu du mal à la reconnaître au premier regard. Ses cheveux étaient soigneusement ondulés et des reflets rouge sombre apportaient une touche de volupté. Son maquillage était également différent. Bien que subtil, il lui donnait une autre apparence de toutes celles que je lui avais connues depuis des années. Elle portait une petite robe d'été légère rehaussée d'une ceinture en cuir blanc mettant merveilleusement ses courbes en valeur. Mon Agathe habituelle était incroyablement belle, mais celle-ci l'était encore davantage.
Elle me tendit un sac pour que je me change également. Je dus mettre un pantalon de couleur fauve et une veste aux teintes cuivrées. Je n'étais pas particulièrement fan de ce genre d'apparence, trop théâtrale par rapport avec ce que j'avais l'habitude de porter. Mais le but recherché était de me rendre moins reconnaissable, et le moins que l'on puisse dire était que le but était atteint.
D'ailleurs, à notre retour au bed and breakfast, Betty Owen dut s'y prendre à deux fois avant de nous reconnaître et d'ajouter :
- Ce changement vous va à ravir Agathe. Mais vous Hugues, j'ai du mal à croire que ce soit vous.
- C'est bien le but, ma chère Betty, répondit ma future femme. C'est bien le but.
- Dommage, il est bien plus charmant avec son apparence normale.
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Ensorcelé
ParanormalHugues et Agathe se connaissent depuis l'enfance. Amis, ils possèdent tous les deux leur boutique d'antiquités dans la même rue. Au cours d'un dîner de gala où ils se rendent ensemble, Hugues va prendre conscience qu'Agathe est bien plus que la "Gir...