Chapitre 12: Josh

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Je n'ai pas réfléchi une seule seconde quand j'ai vu ce gamin poser sa main sur celle de Laurine. Évidemment, j'ai réagi exactement comme je n'aurais pas dû ! C'était vraiment n'importe quoi, les bracelets ont tous la même taille. Il lui suffisait juste qu'elle lui en donne un. En fait, il faut se méfier des nouveaux. Et même des autres d'ailleurs. Tous les mecs pourraient s'intéresser à elle.

- Josh tu viens ?

Je lève la tête et m'aperçois qu'il ne reste que Peter et moi dans le bus. J'acquiesce et me lève.

Une fois dehors le coach nous présente les lieux. Le cadre est magnifique. C'est une grande maison près d' un lac. Le coach nous a attribué une chambre pour deux. Nous aurons de la place. Je suis avec Peter. Parfait, je pourrais avoir du temps pour lui reparler de la coloc.

- Bon, tout le monde a bien retenu le numéro de sa chambre ?

Tous mes coéquipier répondent à l'unisson. Chacun rejoint sa chambre. Mais je ne sais pas dans quelle chambre est Laurine. J'en déduis qu'elle doit être avec son père. J'aurais préféré qu'il en soit autrement. De toute façon ce n'est pas comme si j'allais la rejoindre dans la nuit.

Peter ouvre la porte, et nous découvrons notre chambre. Derrière la porte se trouve un porte manteau. Il y a deux bureaux et un lit à étage ainsi qu'une grande armoire et une commode. Peter m'annonce qu'il prend le lit du haut. La chambre ne comporte pas de salle de bain, seulement des toilettes. Le coach a été clair, il faut vite s'installer pour qu'il puisse nous montrer le reste du gîte. Je dépose mon sac sur l'armoire. J'en sors mon short, un débardeur large et retire mes vêtements chauds. Peter a disparu de la chambre. Il devait aller voir son père pour récupéré certaines de ses affaires. Je n'ai pas le temps de m'habiller, il revient déjà. Quand il toque j'ouvre la porte vêtu de mon boxer.

- Dis donc tu es rapi...

Ses yeux me transpercent. Laurine se trouve devant moi avec un deuxième pass pour la chambre dans la main.

- Je... heu... Suis venue vous déposer ça.

Elle regarde ses pieds et me tends la carte magnétique. Je suis à la fois surpris de la trouver devant ma chambre, mais aussi amusé de la voir toute rouge. Je la remercie, et saisis le pass. Elle tourne les talons et s'en va au pas de course. Mon sourire est imprimé sur mon visage. C'est le moment où Peter entre.

- Pourquoi tu souris mon pote ?

- Laisse tomber... Je suis juste content d'être là.

- Ouais, moi aussi, mon père nous attend dans le hall.

Il ouvre la porte et me fait signe de sortir. Ce que je fais. Ma caquette enfoncé sur ma tête. Nous traversons le couloir et rejoignons sur le reste de l'équipe.

-Voila les retardataires, bon maintenant que tout le monde me suive !

Il commence par nous montrer les extérieurs en nous expliquant que nous irons à la patinoire le matin. L'après-midi, nous serons libre. Puis nous rentrons par le réfectoire. C'est à ce moment que j'intercepte une conversation :

- Elle est plutôt bonne !

- Ouais, grave, je me la taperais bien.

Les deux potes se font un hight five. Quels branleurs !

-Et les mimimoys, (je place ma tête entre eux deux, et chuchote) Apparemment elle a un copain.

Les deux gars déçus me gratifient d'un sourire avant de partir continuer leur discution plus loin. Nous rentrons dans une pièce humide, le coach allume la lumière et nous découvrons avec joie un espace SPA. Tous les garçons autour de moi sont clairement conquis. Quand je regarde Peter, on croirait un gosse. Nous finissons la visite, nous allons prendre nos douches. Peter et moi en profitons pour baptiser les premières années gentillement. Il s'agit juste de leur piquer leurs vêtements et leurs serviettes avec leur pass. Oui c'est totalement un truc de gamin puéril. Mais ce qui est drôle c'est qu'ils sont obligés de se rendre au réfectoire en tenue d'Adam. Moi j'ai mon éternel maillot des Tigers. À leur arrivée, nous les acclamons et les laissons passer devant. Nous prenons nos plats et nous dirigeons vers la table centrale. Elle est là, habillée comme tout à l'heure. Elle est morte de rire. J'adore quand elle rigole. Mais une nouvelle vague de jalousie me submerge quand je réalise la raison de son humeur joyeuse. En plus, Max se dirige vers elle, sans aucune gêne. Il n'a donc pas compris celui là. Peter va s'installer à l'autre bout de la table. Du coup, malgré tous mes efforts, je n'arrive pas à savoir ce que Max glisse à l'oreille de Laurine. J'avale mon repas difficilement. Plus elle rit et plus mes tripes se contractent.

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