Hockey et distractions

Chapitre 22: Josh

Je veux l'avoir. Elle est plus précieuse que n'importe quel diamant. Je veux la goûter. Je veux la sentir sur mes lèvres. Je veux la sucer du bout de ma langue... Je vais la faire décoller. Qu'elle en oublie les garçons qu'elle a pu connaître. Je la culbute sur le lit. Je glisse ma main le long de ses hanches, l'introduit dans sa culotte et lui retire. Elle est trempée. J'écarte ses cuisses pour y passer ma tête, mais elle referme ses jambes.

- Josh ce n'est pas une bonne idée.

Je me mets à genoux et me redresse.

- Pourquoi ma belle ?

- Déjà parce que tu es Josh Anderson le meilleur pote de frère, ensuite parce que je ne veux pas faire partie du club de tes petites copines et enfin...

Je ne peux pas la laisser finir. Comment elle peut croire cela. Je ne me suis pas envoyé en l'air depuis plus de six mois, et en plus j'ai toujours été réglo avec les filles avec qui j'ai eu une aventure. Je connais leurs prénoms... Enfin je les connaissais sur le moment.

- Tu me prends vraiment pour un de ces types qui couchent avec des filles juste pour les sauter, et avoir un palmarès ?

Oui j'étais énervé. Oui mes mâchoires étaient serrées à bloc. Mais elle ne pouvait pas penser ça. Pas elle en tout cas.

- Bah c'est ce que toute les filles disent.

- ET TOI AUSSI TU LE PENSES ? Je pensais que tu étais différente.

- Josh ne t'énerve pas, je veux juste te dire que je ne veux pas être l'une d'entre elles. Tu avais juste à me dire que ce n'était pas le cas, même si ça l'était. Je voulais juste que tu me donnes bonne conscience.

- Pffff !

Je savais que les prochains mots qui sortiraient de ma bouche seraient faux et méchants. Alors, j'ai préféré partir. Je me suis levé et je suis parti. Je l'entendais qui essayait de me retenir mais ses paroles étaient trop loin de moi pour m'atteindre.

Une fois dans mon lit, je ne me faisais toujours pas à l'idée qu' ELLE me voyait comme ça. Mais avec elle je voulais faire l'amour. Baiser, oui je l'avais toujours fait. Dans beaucoup de positions... Mais ça me faisait trop mal de l'entendre de sa bouche. Celle sur laquelle mes lèvres étaient posées il y a encore si peu de temps. L'idée m'était maintenant insupportable. En plus Peter, que j'avais réveillé en réouvrant la porte, me racontait comment il était en manque de sa voisine qui était trop bonne au pieu... Quand je finis par m'endormir, il n'en était encore qu'aux préliminaires.

Je venais de m'asseoir dans le bus, la musique à fond dans les oreilles, quand elle vint s'installer à coté de moi.

- Salut.

Elle avait la tête baissé et regardais ses cuisses.

- Salut.

- Écoute, je ne reste pas longtemps, mais je voulais te dire que ce n'était pas cool de ta part de m'avoir laissée en plan hier soir. J'avais envie de ... Enfin tu vois quoi. Donc voilà il faut que j'y aille, mais voilà, essaie de gérer tes émotions quand tu iras voir la prochaine.

Avant que je n'aie le temps de dire quoi que se soit, elle était déjà repartie. Je la vois parler à MAXENCE.

- Putain !

- Qu'est-ce qu' il y a Capitaine ? Me fait Peter qui monte dans le bus.

- Rien. Je ne crois pas que Maxence soit une bonne fréquentation pour Laurine.

- Tu dis ça parce que tu es jaloux.

- Non c'est juste que...

- Josh, il est venu me voir pour me demander ma permission pour l'inviter à la fête de fin de séjour. Et j'ai accepté. Ils ont le même âge, sur la glace il assure... C'est un bon gars...

- Très bien, s'il est parfait...

Je me lève et vais m'asseoir à la dernière place vide. Il faut que j'arrive à me calmer. En plus cet enfoiré de Maxence va tout faire pour se la faire. Et s'il était mieux que moi pour elle ? Il faut peut-être que je l'a laisse être heureuse. Même si elle devait l'être avec un autre ? Je devrais me résigner.

A la fin de l'entraînement, Maxence vient vers moi.

- Je voulais te dire que je trouve ça cool de me laisser tenter ma chance avec Laurine. Je sais que tu es proche d'elle, un peu comme ta sœur. C'est une fille super tu sais.

Bien sur que je le sais. Mais pauvre, si tu savais qu' hier j'étais sur le point de la faire grimper aux rideaux.

- Je ne veux pas qu'entre nous il y ait des tentions. Tu vois...

- T'inquiète.

C'était une horreur de lui parler. De parler à monsieur Parfait. J'avais pris la décision de la laisser vivre sa vie, avec lui. Mais je sentais déjà que j'allais regretter.