Chapitre 13: Laurine

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Mon dieu comme Maxence est lourd. Au début il était drôle mais maintenant... Les seuls mots que je dis sont : ah bon, mais non, vraiment... Je le vois du coin de l'œil. Je l'observe depuis le début du repas. En fait, je n'écoute pas ce que me raconte Max. Ses cheveux en bataille et encore mouillés le rendre extrêmement sexy. Quand il mâche, sa mâchoire carrée lui donne un côté dure. Je croise soudain son regard froid et distant. Nos yeux sont attirés comme des aimants mais il a toujours son regard assassin. Max me touche l'épaule pour savoir si tout va bien. Je lui fais comprendre que j'étais ailleurs mais il continue son monologue. J'arrive à m'échapper quelques instants de son emprise. Mais quand je détourne les yeux, il n'est plus à sa place. Je me lève et lui dit qu'il faut que j'aille finir de vider ma valise. Il est surpris mais ne dit rien et se lève avec moi.

Mon dieu ce n'est pas possible d'être aussi lourd. En plus, il me mets trop mal à l'aise à poil et collé à moi ! Mon père dort dans une chambre au rez de chaussé. Là ou se trouvent tous les garçons. Tandis que moi j'ai mes quartiers à l'étage. Il m'a demandé si je pouvais m'occuper d'une partie de l'administratif, y compris des assurances des joueurs pour la patinoire demain. Bien que j'ai commencé dans le bus, il me reste la moitié des dossiers à vérifier. Je m'y remets pendant presque deux heures.

Il ne me reste que deux fiches. Celles de mon frère et de Josh. Celle de mon frère va très vite puisque je sais qu'il n'y aura aucune erreur. Quand je passe à celle de Josh, je m'attarde. J'observe la photo de son dossier. Il y en a deux, comme sur celle de chaque joueur. Une avec le tee-shirt de l'équipe et un sourire qui ferait tomber toutes les filles, et une autre ou il est en action. Ses deux photos me donnent extrêmement chaud. Bien sûr son dossier ne prend pas longtemps a bouclé. J'ai vraiment très chaud maintenant. Je n'arrive pas à décrocher de ses photos, c'est la canicule ! Le seul truc qui me fait envie c'est une bonne douche froide. Je prends ma serviette mon shampoing et me dirige vers les douches. Il est tard et mon père a ordonné à tous les garçons de regagner leurs chambre. Je peux donc aller prendre ma douche tranquille. Je descends et passe devant toutes les chambres. Aucun bruit. Tous doivent s'être endormis. Pas étonnant, il est presque 2 heures. Demain le réveil va faire mal. Réveil à 5 heures pour aller à la patinoire. Je ferme la porte de la douche. Et allume l'eau. J'apprécie chaque goutte d'eau froide qui coule sur ma peau. Je refroidis un peu à peu. C'est agréable. Je prends mon savon et le frotte sur ma peau. L'odeur du monoï emplit la pièce. Je chantonne. La première chanson qui me vient à l'esprit est : Story of my life, des one directions. Sans me rendre compte, sous le bruit des jets, je chante plus fort. Je coupe l'eau pour me savonner le corps. Je sursaute et m'arrête net quand j'entends le bruit de la porte.

- C'est un peu passé les one direction !

Mon dieu mais je reconnais cette voix. Ce n 'est pas mon frère !

- Josh, je sais que c'est toi.

- Bravo, je suis venu boire, mais je vais peut être attendre que tu sortes. Et comme tu avais l'air d'apprécier notre blague tout à l'heure, je vais moi aussi pouvoir rigoler quand tu ne trouveras plus tes habits et ta serviette !

-Tu es dingue ? Tu sais que dans ce même étage il y a mon père et mon frère. A ton avis, lequel aura le moins d'état d'âme à te casser la gueule ?

Il rit. En plus, il se fout de moi.

-Tu sais princesse, ton frère dort à point fermé, et si tu n'as pas réveillé ton père en chantant ce n'est pas ce qu'on va faire qui va le réveiller. Et crois moi, il n'y a que moi qui suis debout à cette heure. Les premières années ne sortiraient jamais de peur de se faire chopper, et les autres, vu ce qu'ils ont fumé, ils n'ont aucune réaction.

- Je peux savoir ce qu'on va faire au juste ?

-Je ne sais pas. Ça dépend de toi princesse.

-Je ne suis pas ta princesse !

Seigneur comme il me tape sur les nerfs quand il m'appelle ainsi. Maintenant j'en suis sûre, ce que je ressens pour lui, c'est de la haine.

-Comme tu veux bébé.

-ahhhhh ! Mais je ne suis pas ton bébé non plus !

Je suis encore pleine de savon, mais je suis à deux doigts de sortir de la douche pour le gifler.

- Tu me laisse entrer ?

- Quoi ? mais tu es malade.

- Ça va, je rigole bébé, détends toi.

Il est mort de rire. Je décide de me rincer très succinctement et de ne plus répondre.

- De toute façon je ne suis pas pressé, je vais attendre que tu sortes.

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