Hockey et distractions

Chapitre 44: josh

Lui dire la vérité ? C'est ce que je devrais certainement faire. Mais mon père la fera souffrir. Il me l'a juré. Il n'attend que ça. Que je sois heureux pour pouvoir me briser comme j'ai brisé son mariage avec ma venue. Alors je n'ai pas le choix.

- Allez les gars, tout le monde sur la glace !
- Ok coach.

- Josh, viens ici. Pourquoi tu n'étais pas la hier ?
- Je suis venu, mais quand je l'ai vu, je suis ressorti. Je ne savais pas qu'il serait là.
- Je m'en doutais ...
- Si tu as besoin de mon aide...
- Je sais coach, merci.
- De rien, allez, sur la glace maintenant !
- Très bien.
- Et tu n'oublies pas les cinquante tours de piste pour l'absence d'hier.
Je me lance sur la patinoire.
Premier tour, je pense à elle.
Deuxième tour je pense à elle.
Troisième tour je pense à elle.
Quatrième tour je pense à elle.
Cinquième tour je pense à elle.
...
Quarante neuvième tour je pense à elle.
Elle est dans les gradins. Elle m'observe comme je le faisais hier.
Ma fierté m'oblige à décupler mes efforts. Je cherche toujours à l'impressionner.
Je suis une bête féroce, je suis sur tous les palets, je n'épargne personne. Ca siffle la fin de l'entraînement. Je suis dans un nuage de fumée tellement je transpire dans cet atmosphère gelé. Je m'approche de la sortie. Je retire mes patins et enfile mes baskets.
- Josh, je peux te parler un instant ?
- Laurine, je ne sais pas si...
- Je n'en ai pas pour longtemps.
- Ok, tu permets que j'aille prendre une douche et me changer ou...
- Je n'ai pas beaucoup de temps Josh.
- Très bien, allons par là. Je t'écoute.
- J'ai besoin de réponse. Tu me dis que tu m'aimes, que tu ne veux pas te cacher. Puis tu me jettes.
- Je ne peux pas te dire toute la vérité.
- J'en connais déjà une grande partie, je pense.
- Mon père va arriver, il faut que j'aille à la dou...
Elle m'embrasse comme elle sait si bien le faire.
Ses mains douces sur mes joues, dans mes cheveux. Ses yeux dans mes yeux. Elle tente de me serrer dans ses bras.
- Je haie tes protections, me dit-elle.
- Toi par contre tu n'en as pas.

Je l'attire en lui prenant la main vers un local d'entretien. Il est ouvert. YES
Je lui reprends ses lèvres et les pose sur les miennes. Je commence à retirer son pull.
Nos habits tombent les uns après les autres... Je lui plaque ma main sur sa bouche quand elle commence à gémir. Nous sommes trempés, moi de sueur...

Quand nous ressortons de notre cachette, je file à la douche.
Il n'y a plus personne. Sous la douche chaude, je repense à elle, contre la porte, à califourchon sur moi. Elle était magnifique.
Mon père doit m'attendre dehors. Alors je me presse. Prends le gel douche, le fait mousser, me rince, m'habille et sors.