Chapitre 51: Josh

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Un hôpital ne dort jamais. Il y a toujours des bruits. Certains que l'on reconnaît et d'autres que l'on ne connaît pas. C'est un environnement inquiétant, perturbant et effrayant pour quiconque, patient ou visiteur, n'y travaille pas. Dans ce contexte, ma mère qui n'arrivait pas à se reposer et qui ne devait pas se lever, faisait presque les cent pas. Elle m'avait raconté cet après-midi là. Avec mon père. Et c'est en quelque sorte grâce à lui que les médecins avaient détecté son problème de rein. Les parents de Laurine jonglaient entre les deux chambres. Elle avait sombré dans un coma. Pourtant nous gardions espoir. Il fallait qu'elle s'en sorte et elle le savait. Peter était venu jouer aux cartes avec ma mère et moi tous les jours.
- Salut salut.
- Bonjour Peter. Tu viens pour les cartes?
Ma mère était souriante et pouvait remonter le moral à n'importe qui. L'opération avait été réussie et mon père était en détention.
- Oui, je viens jouer.
- Allez les garçons, venez vous asseoir autour de moi.
Je distribuai les cartes et commençai à les ranger.
- Bon vous avez perdu d'avance, je vous préviens ! Elle disait ça a chaque partie.
- Un chariot de réa tout de suite, chambre 542. Code bleu.
A l'écoute du numéro de chambre, Peter et moi bondissons du lit et courons vers la chambre de Laurine. La porte était ouverte. Rosaline pleurait dans les bras de son mari.
Peter entra et je le suivi.
Les docteur s'acharnaient pour la tenir en vie.
Son cœur reparti. Mon cœur se remis à battre. Elle était mon énergie. Toute ma vie .
~
Au bout d'une semaine
~
- Josh?
Je me réveillai. Elle avait les yeux ouverts.
- Laurine, ma douce, tu es réveillée.
Je l'embrassai,encore et encore.
- Je vais appeler tes parents...
- Non... attends... reste avec moi. Réussi-t-elle très faiblement et péniblement à me susurrer.
J'envoyais un message à ses parents. Je leur en avais fait la promesse. Quand elle me sourit. C'était la première fois depuis... tellement trop. Je ne rêvais pas, elle souriait. Elle vivait.
Je ne sais comment ses parents ont pu être là aussi vite ! Peter était là aussi.
J'ai passé les jours suivants à lui raconter des histoires, la câliner, lui lire des livres, lui mettre les musiques qu'elle aimait, la rassurer, la remercier, la dorloter. Quand elle dormait je ne pouvais cesser de l'admirer. J'étais mort de fatigue mais je dormais dans un fauteuil en lui tenant la main. Elle était magnifique et à moi, pour toujours.
Puis un matin je l'entendît dans un souffle magnifique :
- Je t'aime Josh Anderson.

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