Chapitre 48: Josh

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Elle est assise dans les gradins. Elle me sourit et me fait un petit geste de la main. toujours trouvé ça ridicule, les filles qui faisaient coucou au joueurs. Mais tout est différent quand c'est Laurine.
Quand je baisse les yeux, je le vois. Il m'observe.
Comment ose-t- il venir ici ?
- Laisse le Josh! Prends sur toi!
Je respire un grand coup et continu mon entraînement. Je fais le vide dans ma tête. De toute façon tant qu'il ne monte pas...
Il est monté ce fils de pute.
Je jette un coup d'œil vers Peter. Il a compris. Il me suit. Nous sortons de la glace et nous nous dirigeons vers les gradins.
- Josh, attends!
- QU'EST CE QUE TU FAIS LA?!
- Détends toi, je suis venu m'excuser.
- T'EXCUSER D'ÊTRE UN GROS CONNARD ?
- Il allait partir de toute façon ! S'empresse d'ajouter Peter.
- C'est bon, je me casse. Rentre tes griffes Joshy on se voit sur la glace de toute façon.
- De quoi tu parles?! Et ne m'appelle pas comme ça!
- Je joues pour les lions maintenant.
- Tant mieux, on va vous défoncer. Aller casse toi!
Maxence se retourne et quitte la patinoire.
Peter et moi retournons sur la glace, sous les ordres du coach.
Je vois Laurine sortir des gradins et courir vers son père. Ce qui me fait rater un tir. Elle lui passe le téléphone et sort de la patinoire à son tour.
- Coach tout va bien ?
- Tu tombes bien Josh, viens il faut qu'on parle...
- Oui, je vous écoute.
- C'est ta mère...
- Quoi ma mère?!!
- Elle est a l'hôpital. Laurine est partie allumer la voiture. Change-toi et vas-y. Dépêche toi. Bon courage mon garçon.
~
Elle était la. Pleine de tubes, de fils, reliée à des machines.
[bip/bip]
Les larmes me montent aux yeux.
- Monsieur Anderson je peux vous parlez?
- Je vous écoute.
- Votre père a appelé les secours mais elle était bien amochée. Elle souffre de nombreuses contusions et hématomes. Mais ce qui nous inquiète le plus c'est son rein. Vous saviez qu'elle en n'avait qu'un?
- Heu... non ... je ne... savais pas... je ne crois pas...
- Il nous faudrait un donneur le plus rapidement possible. Dans les cas là, on s'adresse d'abord à la famille. Seriez-vous prêt à lui faire don d'un de vos reins?
- Oui, oui, bien sûr.
- Il va donc falloir commencer, dans les plus brefs délais, une batterie d'examens pour vérifier la compatibilité.
- Allez-y, dites moi ce que je dois faire.

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