Hockey et distractions

Chapitre 21 : Laurine

Josh avait réussi à me faire passer pour une imbécile. Il est complètement fou. Je me glissais dans mes draps. Tout en repensant à cette histoire. Je m'endormis. Soudain le réveil me paru brutal et extrêmement tôt. Effectivement c'était l'alarme incendie qui venait de retentir. Je saisis mon téléphone pour regarder l'heure. J'étais complètement dans les choux. Il était minuit dix. Pas le temps de réfléchir, je descendis immédiatement les escaliers. Jusqu'à ce que je me rende compte que tous les garçons me regardaient. C'est la que je réalisa que je ne portais qu'un tee-shirt et une culotte. Mais je repris confiance en moi quand je vis Josh troqué son visage parfait, pour un visage rempli de colère. Finalement j'étais très contente de ne pas avoir pris le temps de mettre un pantalon. Il se dirigea vers moi, en mode furie.

- Laurine tu joues a quoi ?

- Désolé chéri mais je n'ai pas envie de brûler.

J'esquivai sa personne, mais il me saisit le bras.

-Tous dehors ! Ordonna mon père.

- Laurine,je ne joues pas à ça !

Je me retourne et plonge mes yeux dans les siens.

- Tu as oublié le SINON?

Puis je me dégage et sors dehors.

- Bien je vais faire l'appel : Maxence ?

- Oep.

- Peter ?

- Oui.

- Josh ?

(aucune réponse)

- Josh ?

Mon père répéta plus fort. Mais il n'était pas sorti.

- JOSH ?

- Oui je suis là. Finit-il par dire

- Tu étais ou bon sang ?

- Je suis allé chercher un jogging à Laurine.

Il me tendit son jogging gris.

Mon père soupira. Bon on en reparlera plus tard.

Puis il continua son appel. Personne n'était absent.

Une fois que j'avais finis de mettre son jogging il s'approcha de moi. Tout le monde s'était dispersés dans le jardin.

- Si tu veux jouer Laurine, on va jouer, mais tu vas perdre.

Bien sur que je ne voulais pas jouer. Je savais de quoi il était capable. Il suffisait de le voir s'approcher d'une fille pour me mettre hors de moi. Alors s'il le faisait pour me rendre jalouse je n'allais pas du tout gérer.

Peter s'approcha de nous.

- Merci Josh pour le Jogg. J'espère que Laurine t'a remercié.

- Bah non, je ne crois pas.

Elle me regarda avec son air diabolique.

- Merci Josh.

Oui ça me faisait mal de le dire. Mais je n'avais pas le choix. Devant mon frère, mieux vaut-il que je fasse comme si de rien n'était.

- Ho, ho, tout le monde ! Apparemment ce sont les employés de cuisine qui ont déclenché l'alarme avec leurs cigarettes. Tout le monde au lit, demain rendez-vous à six heures pour aller à la patinoire.

Nous remontons tous dans nos chambres respectives. Je me glisse tout de suite dans mon lit pour terminer ma nuit. Mais au moment ou je ferme les yeux, j'entends un bruit.

- Laurine ?

Je me lève en colère. Je vais ouvrir la porte.

- JOSH mais qu'est-ce que tu me veux encore ?

Il me pousse à l'intérieur. Avec sa main sur ma bouche. A ce contact tout mon corps s'embrase.

- Arrête de crier, sauf si tu ne veut pas que ton père débarque.

Quand il enlève sa main, je ressens un vide immense, presque insupportable.

- Pourquoi es-tu là ?

- A ton avis ?

- Je ne sais pas, je te manquais !

- Non (il rigole), je viens récupérer mon jogg.

- Et tu ne pouvais pas attendre demain ?

-Bah c'est mon préféré donc... non désolé.

- Très bien, retourne-toi que je me change.

Il éclate de rire.

- Tout à l'heure tu es sortie devant une équipe de mecs, moi y compris, sans aucun bas pour cacher ta culotte, alors ça ne devrait pas te gêner de me le donner tout de suite !

- En fait, ça te fait plaisir ? Alors je ne le ferai pas.

Il se dirigea vers moi. Je reculais jusqu'à ce que mon corps touche le mur. Le sien vint se coller au mien. Il me surplombait de beaucoup trop de centimètres pour que je ne passe pas pour sa chose. Il posa une main à coté de ma tête. Puis me releva la tête avec son autre main. La mâchoire serrée.

- Tu as fait ça pour me provoquer tout à l'heure ?

Évidemment que non mais c'est vrai qu'au moment où je l'ai vu...

- Tu es cinglé ! Articula lentement Laurine.

J'enlève son jogging.

Il pose alors son index et son majeur sur le bas de ma cuisse et les fait remonter. Un grand sourire au lèvre. Il approche ses lèvres de mon oreille.

- Tu as la peau douce tigresse.

J'essaie de garder mon calme et la tête froide mais ce n'est pas facile. Mais lorsqu'il atteint ma culotte je ne peux plus faire taire mon gémissement.

- C'est ça ma tigresse, montre moi comme tu as envie que je le fasse.

Il glisse son majeur entre mes cuisses et mon sexe que j'essayais de garder serré. Je ne devrais pas me laisser aller. Pourtant c'était bel et bien ce qui se passe.

Il redescend sa main et attrapa ma cuisse pour me plaquer contre le mur à sa hauteur. Il presse son sexe déjà tendu contre le miens. Ce qui nous fait gémir à l'unisson. Il embrassa mon cou. Ce qui déclenche des frissons dans tout mon corps.

-Chutttttt, tigresse, tout le monde dort.

-Josh repose moi. On ne doit pas.

Comme à son habitude, il rigole.

- Tigresse, j'en ai marre de faire que ce que je suis autorisé à faire ! Laisse toi aller...

Il m'embrassa pour me faire taire. C'est à ce moment que je comprends que cela ne sert à rien de résister. C'est lui qui a le contrôle.

Le mur est dur et j'ai une crampe. Mais jamais je n'aurais arrêté ce moment. Il passe sa main droite sur ma cuisse en se dirigeant vers mon entre jambe. Lentement, trop lentement. Quand ses doigts butent sur le tissu de ma petite culotte. Il appuie son pouce sur la fine partie de tissu encore présente. Mon dieu comme c'est bon. Je ne veux qu'une chose, que cela ne s'arrête jamais. Au moment où je sens mon plaisir monté...