Chapitre 47: laurine

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Il part chercher ses clefs.

Son jean moule parfaitement ses fesses toutes rondes. Il faudrait absolument que j'arrête de le reluquer.

Il revient en courant.

- Tu les as trouv...

Il me soulève et me place sur son épaule. Puis il s'arrête.

- Pour répondre à ta question, oui j'ai mes clefs.

Il me relâche sur le capo de la voiture, un grand sourire aux lèvres, il me regarde dans les yeux. Avant de m'embrasser.

-Aller en voiture ma star.

Dans la voiture, on est bien tous les 2 avec la musique à fond et la fraîcheur de cette fin de d'août. Il n'y avait que nous au monde. Josh Anderson et moi. En le regardant conduire une main sur le volant et l'autre dans la mienne, je comprends qu'il fait vraiment partie de moi.

- Tu descends ou il faut que je te de...

- C'est bon je descends. le dernier à l'eau est une poule mouillée.

Je cours au bord du lac et enlève mes vêtements pour aller dans le lac. Il fait pareil et saute dans l'eau en m'éclaboussant.

- Tu es une tueuse tigresse.

Il s'approche de moi et me colle à lui. Il me saisit par les cuisses et accroche mes jambes autour de lui. Quelle musculature ! Il nage à ma place. Nous n'avons pas pied. Il fait bon dans l'eau. J'ai peur, on s'éloigne du bord et on ne voit rien. Je ne laisse rien paraître mais si jamais il a une crampe, je ne pourrai plus retourner seule jusqu'au bord. C'est maintenant que je vais savoir si c'est vraiment un super héros. Il continue à me promener, je ne veux surtout pas savoir ce qu'il y a sous nous. Je replie mes pieds au maximum.

- Tu veux que je fasse demi tour ?

Je m'entends lui répondre :

- Non... pas spécialement... comme tu veux... je suis bien ici.

Mais pourquoi a-t-il fallu que je dise l'inverse de ce que je pense, alors que je commence à être tétanisée ? Je n'ai plus qu'à prier. Heureusement, malgré ma réponse débile, il revient où nous avons pied. Ça doit être pour ça que je l'aime. Il m'embrasse, dans le noir. Puis nous sortons de l'eau. Nous nous allongeons sur l'herbe. Il m'entoure de ses bras. Je suis tellement bien. Je voudrais que le temps s'arrête. Mais nous devons rentrer. Nous allons chez moi. Nous passons la nuit à faire l'amour et à discuter de toutes les choses formidables de la vie. Puis au petit matin...il a disparu. Comme si tout cela n'avait pas existé.

Quand j'arrive à la patinoire, il est là. Avec mon frère. Mais de quoi peuvent-ils bien parler ? Je m'approche, il m'embrasse sur le front.

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