Tuesdays with Lisa //JENLISA// traduction

Chapitre 27

JENNIE : Il y a sept ans
LIEUX: Pittsburgh

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OBJET : HEY!

Tu as oublié notre rendez-vous d'aujourd'hui ?

-Jennie
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OBJET : Où es-tu ?

Je suis assise au Highland Coffee et je t'attends. Tu viens toujours ?

-Jennie
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OBJET : Appelle-moi plus tard:)

Cela fait une heure et tu ne t'es toujours pas montré ou répondu, donc je suppose que tu es toujours à cette réunion.

Appelle-moi plus tard.

-Jennie

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J'ai siroté le fond de mon café au lait et j'ai quitté le café. Depuis que Lisa avait signé avec Seulgi, son emploi du temps était rempli d'interminables séances de conseil, de préparation à l'entraînement et de simulations d'interviews avec les médias. Nos moments seule a seule étaient désormais relégués aux sessions de café du mardi soir, aux rendez-vous occasionnels et aux discussions tardives lorsqu'elle terminait sa journée.

Elle ne pouvait pas venir me chercher pour aller en cours le matin, mais elle me laissait conduire sa voiture car la police du campus me laissait toujours sortir de mes excès de vitesse lorsqu'elle se rendait compte que c'était sa voiture. Et même si elle ne pouvait pas passer autant de temps avec moi, elle mettait un point d'honneur à faire livrer des fleurs et des beignets dans mon dortoir plusieurs fois par semaine, avec des mots doux. Elle insistait sur le fait que je "n'avais pas besoin de m'inquiéter", et pour être honnête, je ne m'inquiétais pas. J'étais heureuse qu'elle obtienne tout ce qu'elle méritait, et j'avais hâte de voir son dur labeur payer.

Vérifiant une dernière fois mon téléphone pour voir si elle avait répondu, j'ai traversé la rue et me suis dirigé vers la bibliothèque de droit. En approchant du passage pour piétons de l'association des étudiants, j'ai vu Lisa à travers les fenêtres de la librairie.

L'air exaspéré, elle était assise en face de Seulgi et parlait en tapant sur son clavier. Au milieu d'une phrase, elle s'est penchée en arrière sur sa chaise et a fait signe à quelqu'un que je ne pouvais pas voir.

Quelques secondes plus tard, une blonde s'est approchée d'elle et lui a souri. Elle s'est assise à côté d'elle et lui a frotté l'épaule en lui murmurant quelque chose à l'oreille. Elle a réussi à sortir trois secondes de mots avant qu'elle ne saisisse son poignet et repousse sa main.

Je n'étais pas la meilleure pour lire sur les lèvres, mais je pouvais certainement comprendre son agacement quand elle a dit un truc similaire a "Ne me touche pas comme ça. Tu sais que j'ai une petite amie."

J'ai ri et j'ai appelé Seulgi, en la regardant le porter à son oreille.

"Hey Jennie !" a-t-elle dit. "Comment vas-tu ?"

"Je vais bien, merci. Tu es avec Lisa ?"

"Oui", dit-elle. "Ne quitte pas."
Elle lui tend le téléphone et dit à voix basse : "C'est Jennie."

"Salut", dit-elle.
"Je m'excuse d'avance si tu m'as appelé ou envoyé un texto aujourd'hui. J'ai laissé mon téléphone dans la voiture de Rosé au déjeuner, et elle est toujours en ville."

"Je me suis dit qu'il y avait une bonne raison. As-tu oublié notre rendez-vous d'aujourd'hui ?"

Son visage s'est effondré.
"Je l'ai fait... Je suis désolé, Jennie. Où es-tu en ce moment ?"

"De l'autre côté de la rue."

Elle a regardé par la fenêtre et a mis fin à l'appel, rendant le téléphone de Seulgi. Elle a attrapé sa veste et a quitté le café, en se dirigeant vers moi.

"Je suis vraiment désolée." Elle a entouré ma taille de ses bras.
"Laisse-moi me faire pardonner."

"C'est bon. Tu n'as pas à le faire."

"Je le veux." Elle a embrassé mon front.
"J'ai l'impression qu'on s'est un peu éloignés ces derniers temps et je ne veux pas que tu te fasses des idées."

"Des idées sur quoi ?"

"On n'est pas ensemble quand je vais à la ligue. Dis-moi trois choses que je peux faire cette semaine pour me faire pardonner ce soir."

J'ai souri.

"Tu peux regarder un marathon de Friends avec moi chez toi avec des donuts et du café."

"Tu peux essayer de choisir quelque chose d'un peu moins douloureux ?"

"Non." J'ai rigolé.
"Tu peux aussi me laisser te peindre ce week-end. Oh, et tu peux me faire un massage - avec mes vêtements."

"Pourquoi tes vêtements doivent-ils être sur toi ?"

"Parce qu'à chaque fois que tu me fais un massage nu, tu retournes mon corps à mi-chemin et tu me baises."

"Ok." Elle a lâché ma taille et a serré ma main. "Cette fois, j'attendrai d'avoir fini le massage. Faisons d'abord cette option."

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Suite prochainement 🥁🥁🥁
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