Tuesdays with Lisa //JENLISA// traduction

Chapitre 36

LISA : Présent
LIEUX: New York
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OBJET : URGENT

Seulgi,
Retrouvez-moi à mon appartement. Maintenant.

-Lisa
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J'ai parcouru la ville en colère pendant une heure, empruntant des rues secondaires et des ponts pour évacuer ma colère. J'avais réussi à garder mon calme avec Jennie, mais à chaque fois qu'elle racontait ses versions de l'histoire que je ne connaissais pas, je ne pensais qu'à la façon dont l'une des personnes les plus proches de moi avait méthodiquement ruiné deux vies et volé sept années.

En garant ma voiture dans le garage, j'ai pris l'ascenseur jusqu'à ma suite penthouse et j'ai remarqué que la porte était déjà entrouverte. J'ai pris une grande inspiration et me suis préparée à me retrouver face à face avec Seulgi.

"Salut, Lisa !" Elle a posé son livre dès que je suis entrée dans mon salon.
"Qu'y a-t-il de si important pour que tu veuilles me voir à cette heure-ci ?"

"Tu es virée."

"Pardon ?"

"Tu. Es. Viré. De. Ce. Putain. De. Travail."

"Tu es sûr de ça ?" Elle a croisé les bras et s'est levée.
"Je porterai plainte pour licenciement abusif en un clin d'œil, alors vous avez intérêt à avoir une sacrée bonne explication."

(Je pense sincèrement que tous le mondes est d'accord sur le fait que c'est une bonne raison seulgi )

"Jennie Kim." Mon sang bouillonnait encore.

"Tu savais exactement où elle était pendant tout ce temps et tu as fait comme si de rien n'était quand tu m'as parlé de la réunion." Je me suis rapproché d'elle.
"Tu as volontairement gâché ce que nous avions avec tes conneries, sans raison. Aucune raison."

Elle a levé un sourcil, l'air complètement nonchalant.

"Tu étais censé agir dans mon meilleur intérêt professionnel. Tu n'avais aucun droit d'interférer dans ma vie privée."

"Je me suis immiscé avec de bonnes raisons, Lisa."

"Putain, tu es sérieuse ?" J'ai rétréci mes yeux sur elle.
"As-tu la moindre idée de ce que tu as fait ?"

"Oui." Elle a sifflé.
"Je t'ai empêché d'être un autre Ted Brewer - un autre idiot en mal d'amour qui a laissé sa "petite amie" le convaincre que son contrat de cinquante millions de dollars n'en valait plus la peine. La même petite amie qui l'a quitté et a obtenu la moitié de son argent parce qu'il a été assez stupide pour l'épouser avant de jouer sa première minute dans la ligue." Son visage était rouge comme la braise.

"Tu connaissais Jennie depuis quoi ? Deux semestres à ce moment-là ? Vous n'aviez aucune idée si elle était une chercheuse d'or ou non et vous n'avez aucune idée de ce qu'une femme est prête à faire pour n'avoir rien qu'un ticket repas. Vous devriez me remercier et m'augmenter pour m'assurer qu'elle n'était pas une distraction."

"Sa grossesse était une distraction pour toi?"

Son visage a pâli et elle a dégluti.

"Je pensais qu'elle inventait ça pour attirer ton attention. Beaucoup de filles disent soudainement qu'elles sont enceintes quand leur petit ami est recruté dans la ligue."

"Elle allait être ma fiancée."

"Encore pire."

"Donc ta stratégie de "rediriger ton numéro de téléphone vers ce nouveau téléphone" n'a jamais été ce que tu disais. C'était un moyen de t'assurer que tu pouvais contrôler qui me contactait, non ? Oublions le " pourquoi" pendant une seconde. Comment as-tu fait ça, bordel ?"