Chapitre 4 / Soigner Anna

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Hello tout le monde, j'espère que vous allez bien.

Bonne lecture !



- Seigneur Ousir, pourquoi l'avoir laissé ? lui demanda son jeune assistant. Votre sœur sera furieuse.
- Sur l'instant certainement, mais ne t'inquiète pas, sa servante préférée reviendra. Ils reviennent toujours ou meurent.
- Mais si elle meurt, vous aurez des ennuis. Vous savez bien que les esclaves en fuite ne sont pas acceptés dans les bâtiments de soin ou les établissements thermaux... et les bassins d'eau chaude hors de ces thermes ne servent à rien, vous savez aussi bien que nous. Et même l'eau thermale ayant des vertus soignantes ne va pas fonctionner sur elle pour les raisons que nous savons bien.

Son supérieur soupira.

- Djéouty, premièrement, emploie le terme serviteur. Deuxièmement, je connais mieux que quiconque les règles de mon propre pays. Troisièmement, je sais très bien ce que le dressage des serviteurs entraîne chez eux.

Ils approchaient de l'entrée forestière de la ville noble.

- J'entends d'ici ma chère sœur me sermonner. 


*


Du côté des deux pirates, contraintes à l'utilisation de bassins thermaux extérieurs aux constructions, l'état d'Anna ne faisait qu'empirer. Sa main, de laquelle avait été retirée une épée salie de terre, ainsi que son dos, marqué par le symbole du noble, la faisait horriblement souffrir. La fièvre avait commencé à la prendre. Si ce n'était que ça... Sous ses vêtements, de nombreuses blessures allant de simples bleus à des traces d'os brisés en passant par des marques anciennes d'outils de torture et de chaîne lui couvrait la peau des pieds au cou.
Elle n'était plus consciente depuis le coup l'ayant envoyé hors du chemin plus tôt. Et si personne ne la soignait, comme le préconisait les règles de l'île envers ses habitants, elle risquait la mort ou au moins l'amputation de sa main.

Mirai comprit rapidement que l'eau ne servait à rien alors elle sortit Anna de l'eau en insultant de la pire des façons le fameux seigneur Ousir. Ensuite, elle ouvrit son sac et vida le contenu sur le sol avant de prendre sa trousse de premier secours et son Den Den Mushi. Elle savait qu'elle n'avait pas le choix et composa le numéro de son grand frère, en attendant qu'il réponde, elle commença de soigner Anna avec ce qu'elle pouvait.

- Allo ?
- Doffy ! J'ai des problèmes !

Mirai expliqua la situation tout en gardant un œil et en soignant Anna, elle demanda à Doflamingo de lui amener du matériel médical car elle avait ce qu'il lui fallait sur leur navire.

- Je fais au plus vite, Mirai.
- Je compte sur toi, Doffy.

Elle raccrocha le Den Den Mushi et continua à veiller sur Anna, elle ne pouvait actuellement plus rien faire, elle devait juste attendre que Doflamingo vienne avec Junko.
Anna reposait sur une couverture à même le sol, près des sources thermales. Mirai l'avait laissé coucher sur le ventre pour pouvoir observer l'évolution de la marque sur son dos. Elle avait eu la gentillesse de lui couvrir les hanches, la chaleur de l'endroit ne nécessitant pas plus ample couverture. La main blessée de la sorcière, même si lavée, désinfectée et couverte au possible avec une bande de gaze laissait clairement voir qu'elle continuait de saigner. La fièvre et la douleur poussaient sa respiration à devenir beaucoup plus forte, haletante.
Elle finit quand même par reprendre conscience très vaguement. Les yeux dans le flou, elle ne reconnut rien autour d'elle. Elle sentait avec peine l'aura de la seule personne à côté d'elle.
Mirai se rendit compte qu'Anna s'était réveillée, elle voulut aller la voir de plus près mais au même moment, une plume rose se posa juste devant elle. Elle tourna la tête et vit Doffy avec un regard neutre et une respiration un peu plus rapide. Il portait entre ses mains Junko qui, elle-même, tenait un sac assez conséquent entre ses mains. Mirai comprit que c'était le matériel qu'elle avait demandé.

La sorcière et la fauve [terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant