Le soir, je mange avec Camille.
- Alors ton week-end ? Je demande.
- Une horreur.
Je remarque un pansement à sa tempe.
- Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ?
William et Gabriel nous rejoignent à ce moment-là.
- Salut !
William s'arrête et son sourire s'efface en voyant Camille.
- Ça va ? Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ?
Ils s'assoient avec nous.
- Ce n'est rien. Mon petit-frère à quelques troubles du comportement. Il m'a balancé un vase à la figure.
- Oh merde, je dis surprise. Ça doit faire mal.
- Ce n'est pas très agréable non.
- Pourquoi ? Vous vous disputiez ?
- Oui j'étais en train de l'engueuler parce qu'il venait, pour s'amuser, de faire exploser le sonotone de ma grand-mère.
William et Gabriel rigolent.
- Il est incroyable ton frère, dit William.
- Vous ne vivez pas avec, répond-elle.
- Donc n'ayant pas le permis, j'ai dû appeler une ambulance pour ma grand-mère et moi puisque je saignais beaucoup. On a dû emmener Paul avec nous à l'hôpital et ça a juste été l'enfer.
- Il a fait des conneries ? Je demande.
- Se retrouver à l'hôpital ça là... complètement perturbé. Il a commencé par griller les lumières aux urgences. Puis, il a fait tomber un médecin. Il a fait apparaitre des messages douteux sur les ordinateurs des infirmières. Il a brisé le poignet de la première infirmière qui voulait me recoudre.
- Tu as réussi à le calmer ? je demande
- Un peu. J'ai essayé de le rassurer. Il a boudé cinq minutes et quand la seconde infirmière est venue pour me faire les points, il lui a brûlé le poignet. Et là c'était trop, je l'ai endormi et fais croire qu'il faisait un malaise.
- Ton frère est un génie, dit Gabriel.
Elle hausse les épaules.
- Et ta grand-mère ? je demande
- Elle a le tympan un peu abimé mais rien de grave finalement.
- Tant mieux.
- Et ton frère ? Demande William.
- Je ne l'ai pas réveillé de la soirée et aujourd'hui il allait très bien, il pétait le feu même. Il a passé sa journée à jouer au baseball avec notre voisin.
- Mais il comprend qu'il ne peut pas faire ce qu'il veut ? je demande.
- Je ne sais pas, je passe mon temps à lui dire ce qu'il faut ou ne faut pas faire mais... je n'y arrive pas, dit-elle d'un air triste.
- Quand il va grandir ça ira mieux, j'essaie de la rassurer.
Elle sourit.
- Et toi, ton week-end ? Me demande-t-elle pour changer de sujet.
- Je me suis reposée, je n'ai rien fais de spécial. J'ai reçu la visite de deux serpents samedi mais rien de particulier.
- Ils voulaient quoi ?
- Discuter.
Elle hoche la tête.
- Et tu as d'autres frères ou sœurs ? Demande William.
- Non mais c'est bien assez.
- Et tes parents ? Demande Gabriel
William le fusille du regard.
- Ma mère est décédée et mon père..., il n'existe pas.
Ils n'osent pas poser plus de question.
- Ton frère aime le baseball ? Demande William.
- Il adore ça. Il est ton plus grand fan.
William sourit.
- J'irai le voir alors.
- Ne te sens pas obligé...
- Non, ça me ferait plaisir. Je m'arrêterai un jour à son entrainement.
Elle sourit.
- Tu ne pourrais pas lui faire plus plaisir. Merci.
Il se met alors à pleuvoir des paillètes bleues au-dessus de sa tête. Elle regarde ses cheveux qui se couvrent de paillettes. Elle sourit.
- Pardon, c'est Paul, il fait souvent ça quand je lui manque. C'est sa manière de me demander de venir le voir.
Je souris.
- C'est adorable.
Elle sourit.
- Oui.
Nous terminons de manger et elle rejoint son frère.
Le lendemain en cours, je m'assois avec Camille, au fond de la salle. Celle-ci se remplit peu à peu. Dylan vient s'asseoir en face de nous. Il se tourne vers moi.
- Pourquoi tu ne m'as pas répondu hier ? Demande-t-il l'air énervé.
- Je me suis endormi l'après-midi, j'explique.
- Et le soir ? S'agace-t-il.
- Je n'ai pas reçu tes messages.
- Ne me prends pas pour un con Lucie ! s'énerve-t-il.
- Je n'ai pas reçu tes messages Dylan, je suis désolé. Tu n'es pas obligé de mal me parler.
- J'avais envie de te voir.
- Eh bien je ne suis pas à ta disposition, je réponds sèchement, agacée à mon tour.
Il se retourne. Je regarde mon téléphone et ne trouve plus le numéro de Dylan. Il a été bloqué. Je fixe Antoine qui se retourne et me regarde d'un air innocent. Je lève les yeux au ciel comprenant qu'il est à l'origine de cet incident. Le cours commence.
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L'école fantastique
ParanormalLucie Morin, jeune sorcière issue d'une famille très reconnue dans un monde où vampires, loups-garous et sorciers cohabitent, fait sa première rentrée dans l'école prestigieuse créée par son grand-père. Mais comment s'adapter à un environnement si s...