L'école fantastique

Chapitre 50

En entrant en cours, je retrouve Camille et m'assois près d'elle. 

- ça va ? Me demande-t-elle.

- Ton frère est... surprenant.

Elle sourit.

- Il a des problèmes de contrôle certes, mais avec de l'entrainement il y arrivera. Il a de la détermination, je la rassure.

- Merci, pour ce que tu lui as dit.

- C'est normal.

Le cours commence.

- Lucie, je suis désolé qu'il ait usé de la magie sur toi.

Je souris.

- Ce n'est rien, ça va.

- Ce qu'il s'est passé, chez les serpents...

- Je ne veux pas en parler, je la coupe.

Elle hoche la tête et détourne le regard.

Le lendemain matin, en cours, Daniel vient s'asseoir à côté de moi.

- Salut.

- Salut.

Antoine nous dévisage méchamment.

- Ça va ? Me demande Daniel.

- Oui et toi ?

- Je suis content de te voir.

Je souris.

- Alors, nuit blanche ? Me demande-t-il.

Je le fixe surprise.

- Qu'est-ce qui te fait dire ça ?

- Mon sort de localisation de cette nuit.

- C'est carrément flippant, je réponds en souriant.

Il sourit.

- Je sais.

- Tu m'espionnes ? Je demande.

- Non, je m'ennuyais alors je me suis demandé qui d'autre que moi pouvait être debout à une heure pareille alors j'ai visualisé l'école et je t'ai vu à la bibliothèque.

- Etrange mais original.

Il sourit.

- Les plus grands sorciers s'entrainent sans relâche, dit-il.

- Exactement.

- Je sais que tu as appris des meilleurs. Ta famille est plutôt impressionnante. Je me demandais si tu voudrais bien qu'on aille travailler ensemble après les cours. Je sais que tu ne peux plus utiliser tes pouvoirs pour l'instant mais si on pouvait juste... discuter.

- Oui, si tu veux.

- Super, alors on se rejoint à la bibliothèque ?

- Oui, si tu veux.

Il sourit.

- Super.

Je souris. Je reçois un message d'Antoine.

- « A quoi tu joues ? ».

- « Où est le problème ? On sort ensemble ? »

- « Arrête de m'éviter »

- « Je ne t'évite pas puisque je ne suis qu'un « défi ». Nous deux ça ne voulait rien dire, non ? »

Il ne répond pas.

- Un problème ? Me demande Daniel.

- Aucun.

Je vois la voiture de papy se garer dans l'allée, par la fenêtre de la classe. Malika s'approche de lui mais il lui fait une remarque. Je détourne le regard. Mon téléphone sonne. Je sors dans le couloir décrocher.

- Allo ma puce ? dit la voix de papy.

- Papy tu es rentré.

- Oui. Je suis sincèrement désolé pour ton enlèvement, le comportement de ta sœur, ce qu'ont pu faire les serpents.

J'hoche la tête les larmes aux yeux.

- Je te promets que je vais réfléchir à tout ça. J'envoie Malika en voyage d'affaire. Je vais voir ce que je peux faire pour tes mains ...

- Ne t'inquiète pas papy, ça va.

- Ma chérie, j'aurai aimé rentrer plutôt mais...

- Je sais papy. Ne t'en fais pas.

- Viens me voir ce soir, on mangera tous les deux, on en discutera.

- OK.   

- Je te laisse, ça va sonner. Je t'aime chérie.

- Je t'aime papy.

Je raccroche et retourne en cours. On sonne l'heure de début des cours et le professeur entre dans la classe.